III…
Je n’ai pas de mots assez fort pour traduire ce que je ressens en se moment, j’ai mal, très mal.
Mon papa, mon homme, le seul et unique, l’amour de vie, qu’est ce que tu as ?
Pourquoi es tu aussi mal ?
Pourquoi ces gens t’on t’il renvoyé ? Dire que tu t’es toujours donné pour cette entreprise marche du tonnerre et c’est comme ça qu’il te remercie, au seul petit problème il te renvoie…
Les HOMMES sont aussi méchants que ça ? Me demandais-je encore lorsque le médecin chargé de s’occuper de papa fait son entrée.
Lui : mademoiselle Tania Wocker ?
Je répondais d’un oui en me levant la boule au ventre suivie d’une sensation assez désagréable appelé la peur, la peur de perdre un être qui nous est très chère.
Lui : suivez-moi dans mon bureau.
Je me mets à le suivre sans vraiment le voir parce que mes yeux sont déjà bondés de larmes, j’arrive à peine à respirer mais bon je me prépare au pire et de toute façon ma vie n’est faite que de moments plein de morosité.
L’on marche jusqu'à s’arrêter en face d’une porte large et toute blanche sur laquelle est écrite DOCTEUR ILHAN JAMES, j’en déduis que c’est le bureau tant redouté car ce qui se dira dans ce bureau peut en quelques secondes bouleverser mon existence.
Lui : alors mademoiselle vous n’entrez pas ?
Moi : euh oui oui monsieur excusez moi
Lui : ok je vais aller droit au but, j’ai une très mauvaise nouvelle pour vous
Mauvaise nouvelle ? Bon Dieu pourquoi ? T’ai-je offensé d’une manière ou d’une autre ?
Lui : assois-toi s’il te plaît.
Je fais ce qu’il me dit et un silence plat en suivie, il semblait chercher ses mots, ses expressions, le vocabulaire convenable pour m’annoncer cette horrifiante nouvelle. Ce silence horripilant planait encore depuis quelques minutes déjà lorsqu’il prit enfin la parole et dit :
Nous avons fait plusieurs tests à votre père et il s’avère qu’il a une maladie très grave appelé hypertension artérielle pulmonaire et il est à la phase terminale.
Moi : phase terminale ? Et pourquoi c’est maintenant que cela se manifeste ?
Lui : il te l’a caché tous simplement, Jack est mon amie depuis bien longtemps et comme il décidé de garder ça secret donc…
Moi : mais il prenait ses médicaments non ?
Lui : oui mais chacun étant différente l’évolution dépend de la réaction au traitement. Cette maladie est très variable d’un individu à un autre et dans le cas de votre père les médicaments ne faisaient presque rien et il ne voulait en aucun cas une opération pour ne pas t’inquiéter
Moi : mais il y’a une solution non ?
Lui : oui ils nous restent une seule solution
