Je me sens partir de l’autre côté, je sens mon âme, mon esprit me quitter quand t’il place son érection près, tous proche de mon sexe. Je pleure silencieusement, je veux crier mais aucun son n’ose sortir de ma bouche.Malgré mes pleurs et mes supplications il ne fait que continuer. À peine je fu défloré je perdis connaissance mais j'entendais ce qui se passais autour. Il avait continuer jusqu'à jouir je pense avant de remarquer que je ne réagissait plus. Moi par notre je voulais bouger, ouvrir les yeux, parler, crier mais je ne pouvais rien faire. J'entendais simplement.
Il paniqua pensant m'avoir tué et appela sa mère qui cette fois couru à toute vitesse. Elle entra dans la chambre et eu juste le temps de blâmer son fils qui est peut-être aller trop fort, avant de remarquer une tâche de naissance sur mon corps. Après disons une à deux minutes de silence ou son fils ne faisait que lui demander ce qu'il n'allait pas, elle se mit à pleurer, à pleurer à chaude larmes. Puis plus rien, tout était noir, je n'entendais plus rien.Quelque temps après, je me retrouvais à l'hôpital et entouré de toute la famille.
Le plus avait un regard désolé, me suppliant de ses yeux.
La petite était en larmes avec sa mère, il pleurait tellement on aurait dit des funérailles. J'étais très mal à l'aise.
Le père s'approcha de moi, s'agenouille même pour me demander pardon. Pardon pour tous ce qu'il a bien pu me faire.
Je le regardais étonné même très, j'avais une forte envie de rire et je ne pu le cacher longtemps. Je riais à pleine dent. Ça faisait longtemps que j'avais pas ris comme ça. Ils me font trop rire avec leur tête. Ils ont mal pour moi ? Mon rire ne peut que s'intensifier. Leur fils m'a tous prit, parce que oui, ma virginité représentait tout à mes yeux, c'était la seule chose que j'avais, c'était ma dignité et il me l'a prit de la plus horrible des manières. Me violer ? Moi Tania, avec sa mère à l'intérieur qui entendait mes appels à l'aide ? Laissez moi rire c'est quoi ce scénario. Sont ils tristes ? Pour qui ? Pour moi ? Noon j'en ai plus besoin, ça va je supporte déjà assez. Qu'il s'en aille avec leur tristesse.Ils restaient là à pleurer, seul le père s'excusait quand le médecin rentra.
-ah vous êtes tous là, votre fille a été victime de viol
Je répond automatiquement
-ça on sait, et vous savez qui l'a fait ?
La famille et surtout lui me regardait me suppliant du regard, il me demandait aussi bas que possible ne de pas le dire mais, je continuais dans ma lancé.-C'est le jeune homme assis la bas tous triste comme s'il n'était pas content de son acte (je le pointais du doigt).
Apres un temps de silence je continuais encore.-Sauvez moi de cet enfer monsieur, s'il vous plaît, cette famille ne m'aime pas. Savez vous qu'il m'a violé dans leur propre maison ? Avec cette femme, sa mère à l'intérieur ? Elle entendait mes cris demandant de l'aide et elle n'a jamais prêté attention, elle a laissé son fils mal éduqué me prendre ce que j'avais de plus chère dans ce monde. Monsieur débranché moi, enlevé tous ces ballons, je veux m'en aller, je veux quitter cette pièce. Fuir comme je l'ai toujours fait. Je veux mourir même si possible.
-non madame ne dites pas ça
-je ne passerai pas une seconde de plus ici. Vous avez certainement recueillis du sperme analysez le avec ce bandit, ce malfrat. Parce que moi je veux le voir en prison pour ce qu'il m'a fait, je veux qu'il y périsse.
Ils me regardaient tous avec de gros yeux, j'avoue que je me surprenais un peu. Jamais je n'aurais parlé de la sorte, mais je suis tellement en colère contre eux contre ce monde.
J'enlevais automatiquement la seringue ou je ne sais quoi qui me reliait au ballon et me diraigais vers la sortie avant d'être rattrapé par le médecin.
-oh madame, vous êtes mal en point, laissez nous vous soigner jusqu'à ce que ça aille. Nous allons faire en sorte qu'ils ne viennent plus te voir (en pointant son doigt sur la famille). Et nous avons déjà appelé la police, elle viendra prendre votre déclaration, des enquêtes seront faites et le coupable sera mis en prison. Mais pour l'instant restez avec nous s'il vous plaît.
Je le regardais longtemps et repartais m'asseoir. Il rebrancha le tube et chassa toute la famille.
Je restais mtn seul dans cette chambre. Je n'avais plus vraiment les mots, je n'avais plus personne sur qui déverser ma colère.
Je passe assez rapidement de la colère à la tristesse.J'avais effectivement tous perdu.
Ma virginité elle était pour Yoann. Trop tôt il est partit et voilà un homme que je n'aime pas me viole, me la prend sans mon autorisation. J'ai honte, je suis sale, j'ai peur.
Pourquoi moi ?
Pourquoi cela m'arrive t'il ?
Mes larmes se mettent à couler, puis apparaissent les sanglots, la respiration brusque.J'ai le cœur en miette, je suis seule, je n'ai personne, je ne suis rien. Dis je à haute voix. Puis une autre voix me dit, non, tu n'es pas rien, tu es quelqu'un, tu es quelqu'un pour moi, tu es beaucoup pour moi.
C'est la voix de Zed. Un moment je crois rêver, mais il était là, bien là.
Il s'est assis en face de moi, près de moi.-il m'a tout raconté, je suis vraiment désolé.
-vraiment tous ?
Il me regardait
-alors, il t'a dit qu'il m'a violé ? Sans pitié ? Qu'il m'a menacé avec un couteau ? Et que sa mère était dans la maison ? S'il t' as expliqué tous ça alors d'accord.
- rassure toi il est en ce moment à l'hôpital ici. En fait c'est sa petite sœur qui m'a appelé, toute apeuré me disant que son frère avait abusé de sa sœur. Je ne comprenais pas tellement, elle m'a expliqué tout en détail comme lui l'a expliqué à sa mère et son père et j'ai couru à cet hôpital. Je l'ai vu à l'entrée et on s'est bagaré. Je sais que tu n'aimes pas la bagare mais il me répugne tellement que j'ai pas pu me passer de lui mettre un poing, puis deux, puis trois et ainsi de suite.
- ahh d'accord je vois
Je le regarde compter sa bagare comme s'il s'agissait d'un film d'action. Même si son histoire fait un peu rire, il a l'air tellement triste.
- c'est ma faute Tania, je n'aurais jamais dû t'envoyer dans cette maison, c'est ma faute je n' aurais jamais dû t'abonner avec cette famille mais Tino et moi on ne se parlait plus et bien avant il m'a fait comprendre que tu étais parti et que tu ne voulais plus de nouvelle de moi. Tu sais, ça m'a tellement anéanti. Et chaque fois que je passé tu n' y étais pas. J'ai fini par me résigner à cette réalité, ce n'est qu'aujourd'hui que Nora m'a informé de tous ce que tu vivais dans cette maison depuis deux ans.
- c'est pas de ta faute. Ne dis plus ça s'il te plaît.
- maintenant tu vas vivre avec moi, heureusement, il y'a un poste de libre chez papa et il te prendra volontier. Je l'ai appelé et il est d'accord pour qu'on te garde à la maison un temps.
-c'est gentil, mais je ne veux pas.
-pourquoi, tu le mérites tellement. Ne me dis pas non, et puis c'est une obligation, je ne veux plus que tu souffres. Si au moins tu es près de moi je pourrai prendre soin de toi.
- pourquoi tu fais tous ça ? On se connaît à peine, bien qu'on ai causé assez longtemps mais on ne se connaît pas tellement, tu ne sais pratiquement rien de moi. Pourquoi ?
- ohh, c'est rien, j'ai juste envie de te faire du bien. Tu sais tu es magnifique quand tu souris alors si tu pouvais sourire de plus en plus cela me ferait plaisir. Juste ça
Oui juste ça. En fait j'avais besoin de juste ça. C'est cela, juste ça.
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