We are not sisters

Chapitre 34

PDV Camila :

C'est définitif, je suis enceinte. Déjà 5 mois maintenant. Je n'ai pas repris les études et Lauren est revenu à la maison. Pendant un moment elle a voulu qu'on habite seulement toute les deux ensembles mais j'ai besoin de ma famille pour m'aider. J'ai décidé de ne pas avorté, je vais avoir cette enfant et l'élever avec Lauren et mes parents. Ils nous aideront financièrement et s'en occuperont aussi. Taylor et Sofia sont ravis d'être tante et surtout de savoir officiellement que nous sommes ensemble même si elles le savaient déjà. Tous va bien entre Lauren et moi, on a dû se disputé quelques fois mais rien de grave, c'est normal dans un couple, surtout dans notre situation.

Lauren est de plus en plus anxieuse depuis cette découvert, on a dû aller voir un médecin pour qu'il lui augmente sa dose de médicament.

J'ai grossi, pas à mon maximum mais j'ai pris du ventre, et ça se voit vraiment que je suis enceinte. J'ai eu honte de sortir pendant un moment, mais Lauren ma fait un discours comme quoi les gens n'avaient rien à dire et tous ce qui importait c'était nous et notre filles. Parce que oui c'est une fille, nous ne sommes pas toute à fait sûr mais pour l'instant c'est une fille.

- Camz ? T'es réveillée ? demande Lauren en entrant dans la chambre.

- Si je ne l'était pas je le serais maintenant.

- Arrête avec tes hormones je vais finir par me perdre dans tous ce que tu dis, dit-elle en s'asseyant au bord du lit.

- C'était ironique Lauren, la rassurais-je.

- Tiens je t'ai ramené ce que tu voulais.

Elle pose le sac remplie de menu McDonald sur le lit en face de moi.

- Je vais te chercher un plateau.

Elle part m chercher le plateau mais quand elle revient elle rigole en me voyant déjà attaqué la nourriture. Elle s'assoit à côté de moi et me regarde manger.

- Je savait que les femmes enceinte avaient faim mais à ce point...se moque-t-elle en piochant dans mes frites.

- Ehh, pas touche à mes frites.

- Ah parce que j'ai pas le droit de goûter ?

- Non, c'est à moi, propriété à la femme enceinte.

- Je te rappelle que c'est moi qui suis allé chercher tous ça.

Je prends une poignée de frites et les fou dans sa bouche en rigolant. Elle rigole en essayant de ne pas les faire tomber.

- Et j'ai pas le droit à mon bisou ?

- À moins que tu veilles un bisou goût BigMac tu devras attendre que je me lave les dents.

- Je penses que je peux attendre.

Elle soulève mon t-shirt et caresse mon gros ventre.

- Tu l'as déjà senti ?

- Non pas encore.

- Tu penses que je serai une bonne mère ? demande-t-elle soucieuse les sourcils froncés.

J'arrête de manger et me tourne à moitié vers elle.

- Bien sûr que tu seras une bonne mère. Je vois pas pourquoi tu en douterais. Tu est une merveilleuse petite amie alors je suis sur que tu en fera de même pour notre fille.

Elle hoche la tête en souriant. Je suis contente de l'avoir convaincu et surtout rendu le sourire.

- T'as réfléchis à des prénoms ?

- Je sais pas trop, Kate.

- Si cette enfant doit porter mon nom jamais elle ne s'appellera Kate. Et puis quoi encore.

- Emma ?

- Trop banal.

- Célia ?

- Dans tes rêves.

- Bah propose au lieu de tous rejeté.

- J'en c'est rien, j'avais pas prévu d'avoir d'enfants moi.

- Ah parce que moi je l'avais prévu peut-être ! commençais-je à m'énerver.

- Désolé Camz, je voulais pas dire ça. Excuse moi bébé.

- Sort de ma chambre Lauren.

Elle se lève en soufflant et quitte ma chambre sans un mot.

PDV Lauren :

Je redescend dans le salon et m'installe sur le canapé en soufflant.

- Tu sais j'étais pareille quand j'étais enceinte de Camila avec son père.

Je me redresse et m'assois en face d'elle qui c'est assise sur le fauteuil face à moi.

- Les hormones font faire des choses débile aux femmes, surtout quand elles sont enceinte.

- On peut dire que j'ai de la chance alors, soufflais-je en passant mes mains sur mon visage.

- Effectivement tu as de la chance. Tu as venue ici, tu as rencontré ma fille, vous êtes tombés amoureuse et maintenant un bébé arrive. L'âge ne change rien au responsabilité, vous pourrez toujours faire vos études plus tard, ça n'est pas le plus important. Le plus important c'est ce qui ce passe dans votre vie et ce que vous ressentez.

- C'est pas facile tous les jours de subir ses crises.

- Ah ça je suis totalement d'accord, Sinuh m'en a fait baver quand elle était enceinte, ajoute Alejandro en s'asseyant à côté de moi. Tu sais le mieux c'est de prendre sur toi et d'attendre patiemment que tous ça se termine. Et puis il faut toujours tout accepter, que ce sois à un caprice à minuit ou à une dispute qu'elle invente elle même, accepte tous et tous ira pour le mieux dans votre couple. Ça a marché pour Sinuh et moi ça devrait marcher pour vous aussi. Mais fais lui aussi comprendre que c'est dur pour toi aussi et qu'il faut qu'elle prenne conscience de tous ce que tu fais pour elle. Mais ça reste différent parce que c'est ma fille et que tu dois la traiter comme une reine alors fait gaffe à toi, me menace-t-il pour rire.

- Merci.

- Monte la rejoindre maintenant.

Je prend en note tous ses conseils et monte rejoindre Camila. J'ouvre la porte et rentre sans sa permission. J'enlève le plateau qui était sur sa cuisse et la fait doucement basculer en arrière. Son ventre n'est pas encore assez imposant pour que je ne puisse plus me mettre entre ses jambes.

- Arrête tes crises de nerfs. Je suis désolé et je sais que c'est extrêmement difficile pour toi mais ça l'es aussi pour moi. Je fais tous pour toi je pourrais même...

- Je sais Lauren, me coupe-t-elle. Je suis désolé pour ce que je te fais subir, je vois tous ce que tu fais pour moi, et je t'en remercie. Je t'aime Lauren, je voulais pas te faire de mal.

- Je t'aime.

Je viens coller mes lèvres contre les siennes. Elle sourit et essaye de former une phrase cohérente malgré qu'on s'embrasse.

- Et...le...Big...Mac ?

- Je m'en fou royalement.

Elle rig et attire mon visage vers elle avec ses mains. J'aime tellement l'embrasser quand elle rit. C'est dur, mais ça me procure énormément de joie.