Chapitre 4

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Je pleurais encore et encore. Je serrais de plus belle sa main dans la mienne.
Puis comme ça d'un coup, les machines se sont mis à faire un drôle de bruit. Les sons étaient de plus en plus fréquents. Mais qu'est ce qui se passe ? J'ai levé la tête en sursaut puis ai regardé ma mère. Elle gigotait de plus en plus. Non! Est-elle vraiment entrain de mourir ? Non pas ça..., pas ça ! J'étais paniquée je ne savais pas quoi faire. Je suis sortie de la chambre en courant pour chercher le docteur. Je reviens avec lui et trouve ma mère toujours dans le même état ou pire quand d'un coup les tite des appareils se sont prolongés en un son continu j'étais pétrifiée. c'est vraiment la fin ? Ma mère est morte elle aussi ? Quelques choses que je ne peux pas accepter ! Je suis montée sur elle et je la secouais de tout les côtés en lui criant de se réveiller. Je la gigotais sans ménagement. Il fallait qu'elle se réveille ! Elle ne vas pas m'abandonner ici, je ne le permettais pas ! Je la bougeais dans tous les sens quand le docteur et tonton habib m'ont tirés du lit, wallah je me débattais comme une singlé. Le docteur se rapprochait d'elle tandis que tonton lui me faisait hermétiquement sortir de la salle !

_ c'est ma mère ! Je dois la voir arrivais je à sortir entre deux sanglots

_ je sais ma puce, je sais dit-il au bord des larmes en me serant dans ses bras.
Deux minutes plus tard, le docteur sorti de la salle. Je me précipite devant lui en le regardant droit dans les yeux le suppliant de me dire ce qui se passe. De sont regard désolé, j'avais déjà compris avant d'entreprendre ces mots " désolé dit-il au bout de ses lèvres, elle n'a pas survécu!"
Je sens que je vais encore tomber dans les pommes. Mais bizarrement je n'arrive à faire quoi que ce soit. Ni à bouger, ni à crier ni à produire un sons par la bouche. Je n'arrivais même plus à refermer les paupières! J'étais restée figée comme un sapin. Mon sang s'est congelé dans mon corps. Je ne me sentais plus en vie. J'avais un mal fou à réaliser ! Je veux dire, ce matin ma mère et moi etions toutes les deux dans les bras de mon père, je les avais tous les deux avec moi. Mais maintenant je les perds ? Je deviens orpheline de père et de mère? Peut-on comprendre ça ? Si oui comment ?

Ne croyez surtout pas que tout ceci est la fin de mon calvaire ! Car plupart en rentrant à la maison, arrivés dans le quartier où on vivait, un grand nombre de monde s'y trouvait. Plus on se rapprochait, plus on se rendait compte tonton et moi que c'était notre maison. J'étais sortie en courant de la voiture pour voir ce qui se passait.

La maison ? Incendiée.
Elle était complètement détruite. Plus rien n'y restait à part des murs noircis par le feu. au plus loin parmi la foule je repère Harouna, notre gardien.
_ Harouna ? Que s'est il passé ?

_ mademoiselle (pleurs) je ne sais pas comment c'est arrivé, les sapeurs pompiers parlent d'une explosion d'une des bombonne de gaz dans la cuisine.

_ une bombonne de gaz ? Mais comment est-ce possible ?

Comme l'on dit, un malheur ne vient décidément jamais seul !
j'ai regardé la maison un bon moment la voyant réduite !

##retour au présent. (Fin du flash-back)

Vous voyez un peu à quoi j'ai dû faire face ? J'ai perdu les êtres les plus chers que j'avais au monde en une journée. Toute ma vie s'est basculer en ce jour là. Tout a changé en une seule journée qui aurait pu se passer comme les autres ! Je n'oublierai jamais cette date !

Oh non ! Je vous interdit de me prendre en pitié. Car moi, je vis avec. Disons j'essaie. Je me suis faite à l'idée que tout ce qui arrive, arrive par la volonté de Dieu. Rien n'est Hasard. Allah lui sait pourquoi il m'éprouve .

Je vis aujourd'hui avec ma tante, la petite sœur de mon père. Je voulais aller chez tonton Habib mais comme il a une petite maison juste assez d'espace pour lui et sa famille, elle a tout fait pour me garder près d'elle. J'ai accepté bien que la connaissant pas trop, car elle n'est jamais venue nous voir à Dosso et mes parents me parlaient juste un peu d'elle. Je lui suis malgré tout énormément reconnaissante. Elle me traite au même titre que sa fille. Que Dieu lui rende son bien.

10 minutes, le temps que j'ai mit avant de trouver un taxi. Autant dire que les taximans sont difficiles à Niamey.  Une fois rentrée, je vois Rouki assise devant des bassines. C'est la bonne, Elle devait faire le linge mais paresseuse qu'elle est, elle préfère passer son temps sur son téléphone. Elle était tellement absorber qu'elle ne m'a pas vu. Elle était sur whatsApp c'est sûr. Elle a même deux endroïdes c'est fou non ?

_Rouki ?

Elle sursaute, je vous avais dit qu'elle savait pas que j'étais là.

_Qu'est ce que tu fais là ?

_je fais la lessive

_Ah ! et c'est dans le téléphone que tu vas laver les vêtements ? Paranormale là, tanti est là ?

Elle me toise du regard la fille avant de répondre

_C'est pas à toi que je parles ?

_Elle est pas revenue

Je l'ai zappé puis je suis rentrée. Et là je vois qu' elle avait rien fait, rien du tout. Je me suis changée j'ai enfilé un pagne que j'ai attaché jusqu'au ventre et ai commencé à faire le ménage.

J'étais tranquille dans mon job quand l'autre là est sortie de je ne sais où avec des chaussures trempées ! Vous vous demandez qui ? Bah l'hystérique qui me sert de cousine. Elle se balade sans gêne avec ses chaussures, elle s'amuse à me rendre la tâche difficile ou à m'énerver je ne sais pas. De toute façon je la calcule pas moi. Je fini je m'attaque à la cuisine. Le temps d'après, Rouki a ouvert le portail, et l'a refermé aussitôt. Cette fille aussi me désespère wallah. Alors suis partie voir.

_Tu joues avec le portail maintenant ?

_Non euhh

_Non euhh quoi ?
J'étais sortie. Et là vous savez ce que j'ai vu ? Non bien-sûr vous savez pas.

La voiture du clochard de tout à l'heure. Ok, là il va m'entendre !

Cruauté du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant