Chapitre 3

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J'ai fermé les yeux et j'ai tiré de sorte à révéler le visage. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai seulement crié !
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_ Vous allez bien mademoiselle ? Me dit le monsieur.

_Oui ça va. J'avais eu peur, c'était la première que je voyais le visage d'un mort. heureusement je ne le connaissais pas c'était juste de la frayeur.

_On peut partir? lui dis-je  pressée de quitter cet endroit.

_Non c'est par là, suivez moi.

Et moi qui croyais que c'était fini! Je hoche la tête et le suis toujours avec anxiété mais le cœur plus léger qu'à mon entré. À croire que je commençais déjà à m'y habituer. Il m'a montré le corps en question pour lequel ils m'ont appelé. Bah quoi ? Je vais soulever ce drap, regarder ce visage et sans crier cette fois ci, lui dire que je ne le reconnais pas et m'en aller de ces lieux qui me foutent la frousse.

J'ai directement soulevé le drap, et là ce que j'ai vu m'a horrifié de plus belle ! Je crois que mon cœur a arrêté de battre un moment. J'ai eu un de ces choc. J'ai regardé ce visage, je  n'arrivais pas à y croire. Mes mains plus tremblantes que jamais se rapprochaient de ce visage pendant que mes joues se trempaient de subites et d'incessantes larmes. Est-ce vraiment lui ? Est-ce possible que ça soit lui ? Il était là pourtant. frappée par tant de stupeur, j'étais restée figer à le regarder. J'arrivai plus à comprendre ce qui se passait. Mon Dieu ! Cet homme ressemble comme deux gouttes d'eau à mon père. Est-ce vraiment mon père là, couché ?

Il était calme, son visage éclatant comme toujours, non un peu plus que d'habitude.  On aurait dit qu'il dormait et qu'il était plein de vie.

_papa lui ai-je murmurer en tenant sa main, tu n'as pas le droit d'être ici. Réveilles toi s'il te plaît.

Ma conscience me disait pourtant que c'était impossible, mais moi je ne voulais pas y croire. Comment serait-ce possible ? Il allait si bien ce matin. Et d'un coup, je me suis mise à sangloter de toutes mes forces. Comme pour revenir à la raison. Comme pour enfin donner raisons à cette conscience qui me disait que c'était la fin. Je criais de toutes mes forces en essayant de me défaire de l'emprise de l'homme qui me tirait vers la sortie. Essayait-il  de me calmer ? J'en sais rien! J'entendais des sons mais n'entendais pas vraiment. Et d'un coup, MA MÈRE!.
OÙ ELLE EST MA MÈRE ? en m'adressant à l'homme derrière le comptoir

_Calmez vous s'il vous plaît. Je comprends votre tristesse mais nous sommes dans un endroit public ici. Votre mère et votre chauffeur sont à l'hôpital, leurs états sont plutôt stables. C'est le chauffeur qui a donné votre contact à l'ambulancier. Votre père était déjà mort.

_Mais qu'est ce qui s'est passé lui avais-je demandé d'une voix cassée et chevrotante.

_Un accident à la frontière de Dosso.

_Un quoi?

_Un....

J'avais pas le temps d'attendre qu'il me réponde. J'ai immédiatement couru vers l'hôpital. Il était proche de la morgue. Mes clés? La voiture ? J'en savais rien. J'ai même pas chercher à savoir.

Je suis rentrée en courant comme une folle dans l'urgence. je suis directement allée à l'accueil. et avec mes larmes et morve et tout, j'ai essayé d'expliquer à la dame que j'étais la fille d'une femme qui avait été amenée un peu plus tôt suite à un accident.

_oui Mlle je vois, justement il y'a le docteur juste derrière vous.

je me suis retournée et il semblait être occupé à remplir quelques formulaires mais wly je m'en fou ! j'étais direct venue à son niveau, comme une tarée je ne faisais que lui crier où est ma mère?. le pauvre, il ne comprenait rien. Il ne savait même pas qui j'étais. la dame à l'accueil a dû  lui expliquer. Il m'a demandé de l'accompagner jusqu'à son bureau en me demandant de m'asseoir. Après une minute dans son bureau , j'en pouvais plus. Il me demande de me calmer, mais je prenais sur moi pour ne pas l'étrangler avec sa cravate

Cruauté du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant