𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 6

897 62 3
                                    







A l'heure du déjeuner, Crystal vient me chercher, j'ai passé la matinée dans ma chambre sans arriver à tarir le flot de larmes qui n'a pas cessé depuis le départ de Mattew. Crystal pinça les lèvres à la vue des débris dans ma chambre mais ne dit pas un mot.

Je la suis jusqu'au wagon de restauration, Mattew et Blight sont déjà là, je prends une assiette avant de me servir au self service, je me décide pour un ragout, des pâte et un gâteau au chocolat en dessert. Je goûte le ragoût, il est délicieux, mais je n'ai pas vraiment faim ...

***

Après le déjeuner, j'ai demandé à Blight de venir me chercher quand il sera près, je fixe le planton blanc depuis près d'une heure en faisant le point sur ma misérable vie quand il se décide enfin à venir. Je grogne un « entrez » lorsqu'il toque à la porte et il entre.

- Woh! T'as mis un sacré bazar ici, chérie ! Dit-il face aux débris de verre qui jonche le sol, cette manière d'appeler les jolies filles « chérie » m'a toujours excédée, mais je n'y prête pas attention. Bon, quoi qu'il en soit, tu voulais me voir? Je m'anime soudain.

- Oui,    mais allons autre part, dis-je en observant les dégâts.

- Tu    as raison, tu passe ton temps ici, le muet ne peut pas passer,    allons dans ma chambre.


***

j'ai passé tout l'après midi dans la chambre de Blight, à parler de stratégie, il a été enchanté par mon idée de me faire passer pour une faible et a commencé à me dicté se que je devais faire, de la sortie du train jusqu'à l'interview en passant par le défilé. Je sais maintenant ce que je dois faire pour absolument tout. La sortie du train est dans peu de temps, je suis prête ...

***

Je descends du train, les paparazzis nous prennent en photos dans une pluie de flache, je me force à garder les yeux ouvert malgré les picotements.

Je marche tout droit en prenant soin de paraitre apeurée, tout se passe comme prévu. Les larmes me montent au yeux à cause des flaches, c'est parfait.

Le but est de faire penser aux gens, donc à mes adversaires que je suis faible, vulnérable et que ne représente aucun danger, ils me laisseront tranquille, et quand il ne restera qu'une dizaine de tribus dans l'arène, je me battrais en aillant laissé le soin aux autres de s'entretuer.

C'est une idée de Blight, la seule faille, c'est que je devrais me débrouiller seule dans l'arène puisque je n'aurais aucun sponsor...

A côté de moi, Mattew sourit de toutes ses dents et roule des muscles pour impressionner. On est loin de l'adolescent maigrichon qui grâce à son courage s'est porté volontaire à la place de son frère.

Maintenant, il porte une veste en cuir sans manches laisse voir les muscles que je soupçonne d'avoir été forgés les deux dernières nuits dans le train, lorsque j'ai entendus des bruit d'haltère claquant au sol, venant de la salle de sport.

Ses joues autrefois creuse son devenus plus rondes grâce au repas copieux du train et ses yeux bleus pétillent désormais d'une étincelle déterminée. À côté de lui, j'ai vraiment l'air invisible, je porte une robe blanche à longues manches, elle cache mes bras musclés, ce qui me rend d'autant moins menaçante.

Quand les journalistes et les photographes s'en vont vers le prochain train, je me rends enfin compte de la présence des douze tours réservées aux équipes de coaching des tributs, une pour chaque district.

Elles sont d'un blanc immaculé, une nouvelle bouffée de colère m'envahis, je fis de mon mieux pour la faire passer pour du stress. Je regarde Mattew, je croise son regard, il me souris, un sourire que je décide de ne pas lui rendre, honteuse qu'il ait vu mon moment de faiblesse de la veille.

Blight et Crystal nous pousse vers la septième tour, nous prenons l'ascenseur et montons au dernier étage, la porte de l'ascenseur s'ouvre et nous débouchons sur un couloir blanc éclairé d'un long tube fluorescent. Crytal me pousse gentiment vers une porte sur la quelle est indiqué « Johanna Mason ».

Hunger Games de Johanna Mason ᵃⁿⁿᵉᵉ ⁷¹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant