𝕔𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 18

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c'est une quinte de toux qui me sort du sommeil, j'ouvre les paupières. Il fait encore nuit, mais avec le peu de lumière que m'opporte la lune, j'aperçois une silhouette frêle s'approcher de l'arbre dans lequel je suis. La personne tousse à nouveau, et viens s'adosser à mon arbre. Il va me faire repérer par les carrière si il continue à tousser ainsi. 

Je défait ma ceinture et m' extirper tant bien que mal de mon sac de couchage tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Je m'assois à qualifourchon sur la branche, face au tonc, et tire sur le manche de ma haché, planté dans l'écorce. 

Je tente ensuite de descendre de mon arbre, ne m'accrochant qu'à une main, l'autre fermement serrée autour du manche en métal. 

Je descend d'un mètre, cherchant des prises pour mes pieds, puis deux, et avant que je ne puisse m'en rendre compte, je suis arrivé à moins d'un mètre au dessus de la tête de la misterieuse personne. 

Je remarque que c'est une fille, sans doute celle du dix, qui ère seule depuis le début des jeux. 

Je pivote sur l'arbre, de façon à arriver à l'opposé de là où elle se trouve. Je me laisse glisser au sol, la neige crosse sous mon poids. 

Alertée par le son, la fille se redresse bruyamment, je contourne l'arbre et me retrouve nez à nez avec cette dernière. Je ne m'étais pas trompée, c'est bien la fille du dix, je reconnais ses cheveux et ses yeux d'un noir profond, elle a beaucoup maigris et des cerné presque noir entouré ses yeux, elle est en piteuse état. 

Avant qu'elle n'ai le temps de réfléchir et de s'enfuir, je prends ma havhe à deux mains, l'envoie vers l'arrière avant de lui enfoncer violemment dans le ventre. 

Une tâche de sang écarlate s'agrandit au niveau de la plaie, elle ouvre la bouche, comme pour dire quelque chose, mais le seul son qui en sort est un horrible gargouillis, son corps tresaute légèrement avant de s'affaisser et de tomber au sol. 

Le coup de canon retentit et une faque de sang s'étale autour de son corps sans vie, tintant la neige en rouge. 

J'aurais peut-être dû ressentir du dégoût ou de la tristesse d'avoir tué une personne vivante pour la première fois, mais étonnement, ça ne me fais ni chaud ni froid, j'ai même l'impression que ça m'a soulagé. 

Je me penche au dessus de son corps, ses yeux sont ouvert, semblent regarder quelque chose dans le ciel que elle seule est capable de voir, un filet de sang coule de la comissure de ses lèvres jusque dans ses cheveux. 

Je récupère ma hache de son corps, tirant d'un coup sec, puis j'essuis le sang qui la macule dans la neige qui prends une délicate teinte rosé. La fille n'avait aucun effet personnel ou d'arme, il ne devait pas être plus de quatre heure du matin, et sachant très bien que je n'arriverais pas à me rendormir, je récupère mes affaires dans l'arbre, et marche dans la forêt, ne sachant pas où allez... 

Hunger Games de Johanna Mason ᵃⁿⁿᵉᵉ ⁷¹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant