Chåpītrę 4

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             Leurs mains se serrèrent, Tohar un petit sourire reconnaissant aux lèvres. Le pas de la porte séparait leurs deux corps et après toutes ces heures passées sous son toit, il ne connaissait toujours pas le nom de son hôte.

« Bon... qui dois-je remercier au final ? demanda le jeune garçon avant de partir définitivement.

— Ta bonne étoile, et Gnadda, enchanté tęnåÿ, lui répondit-il en lui tendant la main.

— Gnadda alors, moi c'est Tohar. Merci encore et... Bonne continuation ? »

Le petit homme lui sourit doucement puis la porte se referma et Tohar s'éloigna de cette taverne.

En marchant, il sentait le sol humide de part la récente rosée, lui chatouiller les pieds. Le ciel paraissait bien plus joyeux que la veille, plus apaisé aussi. Quelques nuages blancs flottaient très haut dans l'air, n'émettant aucun signe annonciateur du mauvais temps. Les oiseaux gazouillaient ici, redonnant du baume au cœur du garçon.

Le jeune elf connaissait vaguement la direction de la deuxième plus grande ville du pays, alors il se contentait de suivre son instinct, sûr d'arriver à destination quoi qu'il arrive.

Il avait fini par rejoindre ce qui ressemblait à une route, un chemin assez large pour laisser passer une calèche ou une petite cavalerie. Il n'avait croisé personne tout le long de ses premières heures de marche. Personne ne semblait vouloir sortir de chez lui aujourd'hui, et aucun voyageur ou marchand pouvant l'aider ou l'accompagner. Ce voyage s'annonçait être long.

Ses oreilles vibrèrent à l'entente d'un bruit dérangeant. Il avait l'impression d'entendre des claquements de sabots se rapprocher de sa position. Ce qu'il avait d'abord pris pour un simple cavalier s'était rapidement transformé en une troupe tout entière. Le souvenir de sa fuite en montagne tentait de revenir le tourmenter, mais il le chassa vite de son esprit.

Les secondes passèrent et les éclats de voix d'un palefrenier s'ajoutèrent au vacarme. Tohar se pressa de quitter la route pour laisser la place et hésita même à se cacher. Ne sait-on jamais, cela pourrait très bien être un groupe de brigands, et dans ce cas il ne payerait pas cher de sa vie.

Il opta alors pour le choix de la sécurité et s'abaissa rapidement dans les buissons, attendant que le cortège passe son chemin. Mais à son plus grand étonnement et lui donnant des sueurs froides, une calèche entra dans son champ de vision et celle-ci semblait s'arrêter juste devant lui.

Intrigué, il pensa d'abord à se faire tout petit et fuir à l'opposé de cette route visiblement dangereuse. Cependant, il tendit l'oreille lorsqu'une voix tonitruante déchira le silence de la forêt.

« Dépêche ton rgnøül ! Maître Catalum déteste attendre ! Tu veux gagner dix coups de fouet une fois encore, c'est ça !? Incapable d'örg, beugla cette voix dégoûtante. »

ÿᴍęʀåOù les histoires vivent. Découvrez maintenant