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L'autoroute à deux

Je devais préparer mon week-end chez ma meilleure amie, Sophia. Il n'y a pas de gare, là bas, je devais donc trouver une solution pour m'y rendre. La seule solution c'était lui, il habite à 15km de chez elle.

- 16h24 : Hey, tu vas chez ta famille ce week-end ?
- 16h25 : Oui.

Très rapide à répondre, étrange je ne m'y attendait pas, encore moins au travail.

- 16h24 : Tu penses pouvoir faire du co voiturage ?
- 16h53 : 30 euros.

Quelque chose est mort entre nous deux, à ses yeux il n'y a plus rien même pas un sentiment amicale mais je m'obstine à me dire qu'il se ment à lui même, il ressent forcément des choses en mon égards, un minimum de compassion et de respect. L'amour rend t-il si aveugle que ça, suis-je si désespérée à trouver une chose positive chez lui...

Vendredi soir, la journée se termine pour moi après une journée intense, direction le bar avec mon collège, Louis, dix-neuf ans, c'est un coup de foudre amical entre nous. Nous aimons énormément passés du temps ensemble, à discuter de tout. Je l'admire tellement, à discuter sur WhatsApp en audio message avec une amie, conversation en Anglais, un plaisir à l'écouter parler. Louis porte des chaussettes très particulières à motifs, couleur rose avec des smiley ou des bananes, sacrée Louis, je ne m'en lasse pas.
Je devais attendre Bastien terminé  sa journée pour partir, j'ai attendu des heures dans le froids, seule j'étais frigorifiée.

- 18h05 : Tu finis bientôt ?
- 18h06 : Je vais sûrement boire une bière après.
Je m'en suis douté, il va me faire attendre, encore, je passe ma vie à l'attendre cet homme, j'ai l'habitude désormais.
Je suis au bar depuis maintenant trois bonnes heures, il fais très froid, fatiguée et impatiente. Je commence à me diriger vers la sortie du parking, il était 20h00 quand tout d'un coup.

- Attend moi à la sortie, j'arrive.
- Enfin, ce n'est pas trop tôt.

Nous voilà partie direction la Normandie. Qu'allons nous pouvoir nous raconté, pour ma part, plus grand chose. Je lui en voulais encore de m'avoir fais attendre, ça en valait la peine, une très bonne excuse pour lui donner son cadeau et une lettre manuscrite avec mes peines, mes chagrins également mes sentiments profonds pour lui. Comment aller t-il réagir à cette déclaration.
Bastien commença à me demander si ma journée c'était bien passée, oui, elle c'est très bien passé, jusqu'à ce soir.
La n'est pas la question, il aurait peut-être dû commencer la conversation par : Je suis désolé de t'avoir fais attendre dans ce froid... Il es tellement naïf et inconscient d'être maladroit.
J'étais pressée d'être à demain, revoir ma meilleure amie, Sophia, ainsi que son fils Téo et son fiancé, moins pressé de me levé tôt en revanche.
Je repense à son cadeau, laissé dans le coffre de sa voiture, cadeau très personnel, je désirée quelque chose de très intime, quelque chose qui lui tenait particulièrement très à cœur. Un porte-feuille en cuire de buffle de son équipe de Rugby préféré accompagné d'un très jolie porte-clefs.
La route fut très longues, nous décidons simplement de mettre de la musique et de chanter, nous sommes très fou quand il s'agit de musique, nous passons notre temps à chanter pour rigoler, l'entendre à chanter c'est très particulier, c'est un massacre, cela me faisait quand même de l'effet, je n'avais qu'une idée en tête, qu'il me touche, me pose sa main sur ma cuisse, il n'est pas chanteur mais il à un talent caché, il joue très bien du piano, je comprends maintenant son doigté très spécial quand il s'agit de me faire jouir à me caresser l'entre jambes. Bastien décide de mettre des musiques de Disney, il m'a étonnée, il connaissait les chansons par coeur, j'étais bluffée mais très vite agacé par ces musiques.

J'ai donc pris le contrôle, avec un message précis pour qu'il comprenne. Des chansons qui parlent de sexe et d'amour profond... Mais c'est raté, il ne comprenait pas le message que je voulais lui dire.
Je me penche vers lui et lui murmure avec une voix sensuel :

- J'ai envie de la sentir dure, dans ma bouche, de te sentir me toucher.
- Arrête, je conduis.
- D'accord, tu ne peux pas te contrôler reste donc concentré sur la route...

Je caresse délicatement son jean en lui léchant l'oreille, c'était magique de le voir impuissant face à cette situation car habituellement mon beau brun m'aurait déjà déshabillé, plaqué à plat ventre, me fessée violemment. Commençant à le branler délicatement, lui léchant l'oreille, l'entendre me dire que j'étais une femme pleine de surprise, je tremble,  je désiré qu'il me pénètre profondément sur l'arrêt d'urgence de l'autoroute. Je savais que ça allait être la dernière fois, c'est une lettre d'adieu qu'il allait lire dans les heures qui suivent.

- Dépose moi devant l'hôtel et accompagne moi. Lui dis-je d'une voix remplie de désir.
- Non, je dois rejoindre absolument mes parents c'est l'anniversaire de mon frère, désolé. Puis je n'aime pas l'idée de venir juste te mettre un coup à l'hôtel et partir.

J'étais dégoûté, déçu, l'envie avait disparu en seulement quelques secondes. Étant très doué pour couper l'envie, je retire ma main de son jean, je coupe net à cette action.

Il est tard et je suis arrivée à l'hôtel, j'y avais déjà dormi l'année dernière avec une amie, Charline. C'est très jolie, tout est informatisé, contrôle de la télé, lumière et chauffage avec une tablette. Cette douche, immense, dans la chambre à côté du lit, une seule idée m'est parvenue, l'idée de me prendre dans cette magnifique douche avec lumière à couleur rose.

Une fois arrivée dans ma chambre, je me suis mise en pyjama suivi le démaquillage. Je devais me coucher, pas le temps de regarder la télé, réveil à 6h30.

Je surveillais mon iPhone, allait-il m'envoyer un message, ouvrir son cadeau, lire la lettre ce soir, ou bien chez lui dimanche soir à Paris...

Une fois dans mon lit, je commence à me toucher, tout en l'imaginant à coté de moi, nu et me dire : « Suce-moi » mais n'arrivant pas à parvenir au désire seule. je décide d'arrêter mon action puis de mettre mon iPhone en silencieux et de m'endormir.

1h00, je tourne en rond, une température très froide dans la chambre, mon esprit n'étais pas tranquille, Bastien m'a t'il envoyé un message...

- 00h20 : Tu es folle...

Que veux t-il dire par là, puis rien d'autre, aucune réaction à la lecture de la lettre, déception, je m'attendais à plus de sa part.

J'ignore son message et je décide de me rendormir. Hors de question ne lui répondre, trop facile.