Le cadeau

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Je me réveil, il est 06h30, réveil difficile après une nuit agitée. J'ai dormi seulement trois heures, je suis épuisée, direction la douche pour me réveiller... Douche avec jets, eau bouillante puis je reste immobile à me contempler à travers les reflets du chrome, j'active la pomme de douche puis soudainement je me met à penser à lui, en moi, à me fessé, je commence à me masturber, l'imaginant me caresser, corps contre corps. Comme chez moi, ou nous étions tout les deux entrain de se frotté, de se sentir. Je gémis de plaisir puis je commence à me mettre un puis deux doigts, je hurle. Sans même me soucié des chambres d'à côté. Si seulement il pouvais être là, genou au sol à me lécher le clitoris et me mettre ses doigts dans mon anus...

Il est 9h00 et me voilà en compagnie de Sophia, direction les magasins pour acheter le repas de ce midi et quelques bricoles pour moi. Elle m'a tellement manqué, c'est très dure d'être loin d'elle, heureusement qu'il y'a les messages, Snapchat et FaceTime pour se voir et parler, je ferais comment sinon... Comment faisais nos parents à l'époque où la technologie était loins d'être important.
Sophia est ma meilleure amie depuis le lycée après toutes ces année, une seule est unique dispute nous a séparés pendant deux longues et horrible années. J'avais appris qu'elle était enceinte de Théo par hasard, j'étais tellement fière d'elle, elle me manquée terriblement, j'ai revu Sophia après l'accouchement, j'ai loupé la plus belle partie de sa vie à cause d'une dispute insignifiante, ridicule. Nos fiertés était d'un ridicule. C'est moi qui suis revenu vers elle, aujourd'hui notre amitié est plus forte qu'avant, notre séparation depuis mon déménagement à Paris nous rapproches de plus en plus. Je donnerai ma vie pour elle, pour son fils.

Mon iPhone se met à vibrer à plusieurs reprises, je jète un coup d'oeil mais ce n'est pas lui, je n'y prête donc pas attention, à quoi bon, je suis en compagnie de Sophia, je laisse donc mon iPhone de côté.

Arrivée à la caisse pour payer je tombe sur un ami de longue date, John. Ça me fais plaisir de le revoir, cela faisais maintenant un an ou plus que je ne l'avais pas vue.

- Salut, comment tu vas ?
- Je vais bien, je te remercie, et toi John ?
- Oui, tu as énormément maigris...

J'ai perdue quinze kilos en un an, c'est ma vie parisienne ça, l'épanouissement. Dernièrement je dirais plus la dépression mais ça je n'en parlerai pas.

J'ai appris que John allait être papa, je suis contente pour lui, j'espère que tout ira bien pour lui désormais.

Après notre escapade en course, il était temps pour nous de rentrer retrouver Théo.
À peine garer devant chez lui, porte ouverte j'entends une petite voix :

- Elle est ou tata ?

Oui c'est de moi qu'il parle, mon titi, je l'aime tant. Une immense fierté, des yeux magnifiques, d'un bleu océan, et un sourire à tomber par terre, plus tard ce petit aura de nombreuses femmes à ses pieds, en espérant qu'il respectera celles-ci.

- Je suis là titi, viens faire un câlin à tata.

Je l'ai directement pris dans mes bras, embrassée partout. J'ai passée la journée à l'enlacer, nous avons même jouer à cache cache, il n'arrivait pas à me trouver, à vraie dire, il ne chercher pas beaucoup, il demanda à sa maman :

- Maman, elle est ou tata ?
- Cherche Théo, elle est caché
- Elle est ou tata ? Sophia commença à perdre patience...
- Théo arrête !

Après cinq minutes, je décide de sortir de ma cachette, décidément, pas très doué ce petit, tâta va vite arranger ça.
Sophia prépare un bon repas, des lasagnes au courgette et au chèvre. Ce fut un délice, tout était frais de son jardin.
A table, Théo me contemple manger tout en me souriant, j'étais déstabilisée, que veux cet enfant, que je crache mon repas afin d'énerver sa mère, sûrement, il aime la faire hurler, un petit monstre.

Après le repas, je décide de prendre mon iPhone.

- 13h49 : Merci beaucoup pour ton cadeau.

Ravie, ça lui plait, mais qu'es-ce-que je vais bien pouvoir lui répondre à ça, et la lettre alors, il n'en pense rien, pourquoi ne pas simplement me parler de son ressenti suite à cette lecture ?

- 13h57 : Il te plait ?
- 13h58 : Oui, beaucoup.

Un léger sourire est apparu, Sophia me connaît par coeur, elle me demanda sans relâche :

- Je suppose que c'est lui, que te dit-il pour te faire sourire ?
- Mon cadeau lui à beaucoup plu.
- J'espère bien, j'espère également qu'il se rend compte de l'importance que tu as pour lui, qu'il arrête de te prendre pour une femme sans cœur, pour un jouet.

Sophia à un franc parlé assez surprenant, elle ne le porte pas dans son coeur, ne supporte plus de me voir faible et malheureuse à cause de lui, elle a sûrement marre de me voir malheureuse et en dépression, j'ai perdu ma joie de vivre.

Je décide de lui demander concernant la lettre, je ne voulais qu'une seule chose, qu'il me réponde indirectement mais sa réponse reste simple, cela ne m'étonne pas venant de lui, ce n'est pas un très grand bavard, il ne me parle jamais de ses problèmes et de ses ressentis.

- 14h02 : La lettre, elle m'a touchée, sérieusement.

Nous avons continués à discuter toute l'après-midi, il me demanda également ce que je faisais, si j'étais toujours vers chez lui mais je suppose qu'il me demande ça pour me remercier à sa manière, par un plan cul. J'étais avec Sophia, je ne voulais pas être avec lui à ce moment mais avec elle.

Nous étions entrain de nous préparés, étant invités chez des amis à manger tartiflette et boire l'apéro tous ensemble, maquillage, robe, sourires, et nous voilà parties.

Nos amis vive à vingts minutes de chez Sophia, Alexia et Thibault et leurs deux enfants, Nolan et Luna. J'étais entourée de ceux que j'aimais et pourtant rien n'aller car avec Bastien notre discussion a très vite mal tournée, il voulais arrêter avec moi car il était avec elle, cette fille de vingt et un ans, avec qui il dormait et coucher, pourquoi elle, qu'a t-elle de plus que moi que je n'au pas, pourrait-elle l'aimer comme je l'aime...

C'est assez étrange comme ressentiments, personne ne s'en rendais compte mais j'étais très malheureuse, l'effort de sourire était simplement pour eux, les rassurant de ne pas pleurer, crier, ne plus manger, déprimé, leurs montrer une toute autre Alice.

N'importe quelles décisions que je pourrais prendre, avec ou sans lui je souffrirais, désemparer et seule j'étais indécise. Je repoussais ce moment de devoir lui annoncer l'avoir menti, droit dans les yeux à jurer que je n'y étais pour rien. Les rumeurs au travail venait bel et bien de moi, j'ai avoué l'information de notre relation. Je devais lui dire, j'ai tellement peurs de sa réaction, plus le temps passe et pire la situation sera. Ce n'est pas de la lâcheté, c'est simplement de la peur, je n'ai jamais autant eu peur de perdre quelqu'un à cause d'un mensonge.

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