Les Élues des Dieux _ Tome 5 _ La Croisade aux Enfers

Chapitre 37 _ La bataille finale

Enfin ! Je suis désolé pour cette attente, mais il se trouve que j'ai eu quelques soucis avec Internet dernièrement, en plus d'être très occupée (les études, mon job, et j'en passe...). Mais bon, maintenant que c'est à peu près réglé, je vais pouvoir publier la fin des Elues (c'est-à-dire ce chapitre là, et le suivant), et vous informer prochainement de ce qu'il va advenir pour cette série ! En espérant que vous allez apprécier !  

Après plusieurs minutes de marches, qui lui parurent absolument interminables et insoutenables, Sophia arriva enfin au temple d'Hadès. Elle s'était aisément souvenue de l'endroit, et elle n'avait eu plus qu'à rejoindre cette immense tour qui se dressait bien haut par rapport à tout le reste. En quelques pas, la jeune française se retrouva face au vase, dont la teinte était absolument rouge.

Sophia avait fui la surveillance de Thanatos avec une aisance démesurée. Sans avoir attiré l'attention de personne, elle avait réussi à atteindre le temple d'Hadès. Le cœur battant sous l'adrénaline, elle se demanda si tout ceci s'était réellement passé. Par précaution, elle se pinça, et grimaça sous la douleur. Oui, tout cela était bien réel.

- Me revoilà... chuchota-t-elle en espérant qu'Athéna l'entende. Je suis seule, parce qu'Ofelia est je ne sais où... Personne n'a voulu me dire où elle était... Vous le savez, vous, sans doute...

Avec un soupire, la française ajouta tristement :

- J'ose espérer que de son côté elle fait des efforts pour respecter les dernières paroles des Chevaliers d'Or.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, des larmes commencèrent à couler des yeux clos d'Athéna. Sophia le remarqua bien, et comprit que la déesse avait perçu leur sacrifice d'ici.

- Vous pleurez... murmura-t-elle lentement. Vous pleurez, mais... Mais si vous n'aviez pas été assez gourde pour vous laisser enlever encore une fois, rien de tout cela ne serait arrivé !

Elle s'emportait. Sa colère était tout à fait légitime. Mais si elle savait la vérité, elle étranglerait aussitôt Athéna sans remord. Néanmoins, elle s'avança vers le vase, retenant son énervement, et fouilla un instant dans son sac. Mais elle ne trouva pas ce qu'elle cherchait.

- Oh non... Non, non, non... Où elle est...

Elle renversa sa besace, faisant tout tomber. Et la statuette frappa le sol, ce qui lui fit pousser un cri d'horreur, craignant qu'elle ne se brise sous le choc. Elle semblait si fragile ! Mais il n'en fut rien. Elle rebondit simplement, roulant presque au loin. Sophia lui courut après, et la rattrapa. Lorsqu'elle fut entre ses mains, elle poussa un long soupire de soulagement. Soulagement qui fut bien court, car une ombre se dessina, lui masquant la réconfortante lumière chaleureuse de ce qui s'apparentait au soleil. Elle leva lentement la tête, inquiète, et cria lorsqu'elle se rendit compte que l'amas de ténèbres était là, menaçant.

- N... Non, pitié... implora-t-elle en se laissant tomber à genoux

- Tu m'implores, vulgaire humaine, tonna la voix caverneuse. Comment se fait-il que tu sois encore en vie ?

- Je... Je me suis enfui, improvisa-t-elle vivement

- Tu aurais eu la force de t'éclipser et d'échapper à mes loyaux alliés ?

- O... Oui...

- Je ne te crois.

- C'est la vérité !

- Je te déconseille de hausser la voix en ma présence.

A peine eut-il prononcé cette phrase que Sophia fut prise d'une étrange sensation. Elle suffoquait. Il était en train de l'asphyxié. Surprise, elle lâcha la statue, portant ses mains à sa gorge comme pour essayer de dégager ce pouvoir divin qui était en train de s'emparer de sa vie. Et dès lors que l'objet entra en contact avec le sol, tout cessa. L'âme d'Hadès parut contempler la statuette dans un silence troublant. Sophia, haletante, se précipita dessus pour qu'il ne s'en empare pas.