Nouveaux chapitres !
Presque 600 vues en à peine trois jours, vous êtes aussi fous que géniaux, merci ! J'espère que vous apprécierez ce nouvel univers :D Je dois avouer que c'est totalement différent de mon genre de prédilection, les habitués de la Confrérie sauront de quoi je parle ;)
N'hésitez pas à voter, à partager et à donner vos avis dans les commentaires ! Et pour les plus entreprenants, vous pourrez même ajouter l'histoire dans vos listes de lecture ;)
Bonne lecture :D
***
Aidé de Stark, j'allongeai complètement Blow sur le canapé, m'assurant qu'il était bien conscient malgré la drogue qui parcourait son organisme. Dès que des ronflements légers s'élevèrent, nous sortîmes du bureau pour aller trouver Scar et Butch. Il fallait juste espérer qu'ils soient toujours dans la salle de débauche à l'étage inférieur. Je n'en doutais pas un instant.
Quand j'ouvris la porte, l'odeur habituelle de clope, de cuir et de sexe submergea mes narines. Les notes d'une guitare résonnaient entre les murs, malgré le brouhaha des discussions qui fleurissaient partout où l'on ne baisait pas.
Les brebis s'occupaient de nous dans les coins sombres, et les tables rondes situées au centre de la pièce, juste en dessous des spots tamisés, servaient habituellement aux discussions, aux jeux de cartes, ou tout simplement pour savourer un verre après une longue journée de travail, entouré d'amis et de frères.
Au milieu, quelques brebis dansaient langoureusement au rythme de la guitare, et les Tears qui n'avaient pas de régulières les mâtaient ouvertement, laissant aisément deviner qu'un film porno défilait à plein régime dans leur cerveau.
Stark me tapota l'épaule et je penchai la tête dans sa direction.
— Je vais chercher Butch, annonça-t-il avant se diriger vers le canapé où le Tears embrassait à pleine bouche sa meuf attitrée.
Celle-ci, assise sur ses genoux, avait passé les bras autour de son cou épais. Sa taille était si fine que les grosses mains du Tears en faisaient aisément le tour.
Comme le bar longeait tout le mur du fond, je fus obligé de traverser la salle. Pourtant, je n'eus aucun besoin de slalomer entre les corps moites des brebis ; comme si j'étais ce putain de Moïse, un chemin s'ouvrit devant moi et je franchis la piste en une ligne parfaitement droite.
Au passage, quelques regards se tournèrent dans ma direction, quelques sourires aussi, et je fis un signe de tête pour les saluer. Je croisai le regard de Hoover et un rictus suffisant, un poil supérieur, étira ses lèvres – de nouveau parfaitement maquillées. Si elle pensait que j'allais remettre le couvert avec elle, c'est qu'elle se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au trou du cul.
Scar était le seul gars assis au bar, et je me hissai sur un tabouret à ses côtés. Il tourna à peine les yeux dans ma direction. Il ne me demanda pas non plus pourquoi j'étais là. Il se contenta juste de faire tourner le whisky dans le fond de son verre. C'était un des gars les plus patient que je connaissais, ce n'était pas lui qui allait craquer en premier pour me demander ce que je lui voulais.
— Je te sers quelque chose ? demanda une voix.
Je levai les yeux vers Dead, un des prospects du club, qui tenait pour le moment le rôle de barman. Il était assez jeune, et il portait une moustache parfaitement taillée qui le faisait passer pour un dandy. C'était un bon gars. S'il continuait dans cette lancée, il obtiendrait son cuir lors de la prochaine vague.
— La même chose, commandai-je en désignant la boisson que Scar était en train de vider.
— Tout de suite, prés'.
Tandis qu'il se retournait pour prendre la bouteille sur l'étagère derrière lui, les santiags qu'il avait aux pieds se firent entendre contre le parquet au sol. Une seconde plus tard, un verre au liquide ambré apparaissait devant moi et Dead se remit à nettoyer un peu plus loin le comptoir avec le torchon qu'il avait sur l'épaule.
— Comment est-ce que tu vas, Scar ? demandai-je doucement en détaillant les étiquettes des bouteilles d'alcool qui se trouvaient devant moi.
Du coin de l'œil, je le vis se tendre à ma question.
— Comme d'hab', répondit-t-il évasivement.
Je pinçai les lèvres. Autrement dit, ça n'allait pas, quoi. Scar était flippant, aussi bien physiquement que psychologiquement.
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The Devil's Tears MC - Nix (sous contrat d'édition)
RomanceMÊME LES LARMES DU DIABLE COULENT DERRIÈRE LEURS ACTES. Nix est le président des Devil's Tears, le club de bikers le plus craint des États-Unis. À l'image de leur devise, il incarne la violence, la peur et les frissons. Le quotidien des Tears se rés...