Chapitre I

351 104 4
                                    

Maintenant que les présentations sont faites, notre histoire peut démarrer.
Ce récit commence donc à l'endroit emblématique de Riverdale : Pop's
C'était une soirée de printemps étonnement douce. Il était aux environs de 21h et la lune commençait à pointer le bout de son nez. Quatre voitures stationnaient sur le petit parking du Diner. Les néons de celui-ci illuminaient la nuit qui tombait rapidement. Jughead se disait autrefois que l'étincelante lumière qui émanait d'eux avait pour don de tenir les ténèbres à distance. Et pourtant ce soir là, fut entré un démon.
D'extérieur, cela ne ressemblait qu'à une calme soirée. Il aurait cependant suffit de pousser la porte pour se faire envahir par l'appréhension qui régnait dans le Diner.
Tous les esprits étaient habités par sensiblement la même question : Que voulait Curt ?
Sa venue sonnait comme un très mauvais présage. De plus, il retenait deux enfants. Tous comprirent vite qu'ils allaient passer la nuit la plus horrible de toute leur vie.
A l'aide de la menace, Curt s'était emparé des clefs de Pop's. Il avait fermé la porte à double tour et baissé les persiennes.
Les adolescents étaient à présent placés sur deux tables l'une en face de l'autre, séparées par l'allée centrale. Pop et la sœur de Jughead les avaient rejoint.
Curt et son acolyte affichaient un sourire jubilatoire. Ces lycéens et le gérant du Diner étaient à leur merci et tous deux allaient pouvoir leur faire accomplir tout ce qu'ils souhaitaient, aussi ignobles soient leur veux.
Des stries se dessinaient sur les tables, causées par la lumière blanchâtre de la lune passant à travers les persiennes restées ouvertes. Le dévoué au Roi des Gargouilles trouvait que cela accentuait la situation mélo-dramatique qu'il prenait tant plaisir à installer.
Le trouble-fête cherchait par où commencer. Il y avait tellement de manière de s'amuser en leur faisant du mal. Il comptait tout de même démarrer par "Secret et Péchés", cela allait être extrêmement intéressant. Bien que Curt connaissait déjà - presque - tous les secrets de ses victimes, les écouter se raconter leurs fautes et observer leurs mines étonnées, en colère et tristes face à ces révélations allait être une distraction très amusante.
Ce dernier s'avança rapidement et bondit pour s'assoir sur le dossier d'une des banquettes rouges, Veronica en dessous de lui.
La fille aux cheveux de jais ne broncha pas. Nous savons tous que sa confiance venait du fait que jamais elle n'avait réellement été confrontée face à face à « G et G ». Néanmoins, quand elle redressa la tête et qu'elle aperçu son « ravisseur », un sourire désireux aux lèvres, un frisson de terreur lui parcouru le corps.
Et elle sentit.
Elle sentit pour ce qui était probablement la première fois de sa vie, qu'elle était en danger. Elle détourna le regard, la respiration haletante.
Alors que ce démon ricanait, Cheryl, notre rousse au sang bouillonnant, s'impatienta :
- Venez en au fait ! Qu'est ce que vous nous voulez ?
Cheryl le fixait intensément.
Elle attendait une réponse.
Chacun savait qu'elle n'était pas le genre à se laisser marcher sur les pieds.
Que cet homme soit grand de deux mètres ou plus petit, qu'il la menace d'une arme ou non, ce serait la même chose.
C'était ce que la plupart pensait.
Tout du moins, quand Curt braqua un pistolet entre ses deux yeux, la rousse fut paralysée. Un rayon de lumière blanchâtre se reflétant contre le revolver le faisait briller. Il éblouissait Cheryl, qui n'arrivait malgré cela, à fermer les yeux.
Nous avons beau dire ce que nous voulons sur la force de caractère et la résistance de chacun, aucun de nous, pas même les plus forts, ne sont en mesure de garder la tête froide en face d'un pistolet chargé. C'est pourquoi, durant quelques secondes, qui parurent interminables aux yeux de tous, la fille Blossom s'imagina tout ce qu'elle ne vivrait pas si elle mourrait maintenant. Elle vu son avenir avec Toni réduit en cendre. Son diplôme universitaire partir en fumée. Et elle perçu Jason, son défunt frère. La perspective qu'il ne fût pas fier d'elle l'effraya plus que tout.
- Ce que je veux, c'est exploser ta cervelle ainsi que celle de tous tes petits camardes ! avait hurlé Curt.
Et alors que tous pensaient être au maximum de leur peur, un rire glaçant s'éleva et rien de plus machiavélique ne s'était jamais fait entendre.
Le dévoué au Roi des Gargouilles avait baissé son arme et riait aux éclats, son jeu d'intimidation avait fonctionné.
Il se sentait supérieur, invincible. Et il l'était.
Son rire figea pour de bon le temps. A ce moment, aucune des personnes présentes dans le Diner ne pensait plus à rien d'extérieur.
Le rire sorti et rejoignit la brise de dehors. Il se faufila à travers les branches d'arbres, survola les maisons et atterri dans le bureau du Shérif.
Si seulement ce dernier avait pu avoir une oreille un peu plus attentive.
Monsieur Jones se passait une main sur le visage. Ses recherches s'avéraient être inutiles et il ne faisait que tourner en rond. Malgré tous les problèmes qui affligeaient Riverdale, le Shérif n'avait rien à faire. Aucune piste ne s'offrait à lui et il n'avait nulle part ou chercher. Sa quête lui semblait, un peu plus chaque jour, comme étant inaccessible.
Cependant, le lendemain, quand beaucoup de parents des jeunes de cette ville toqueraient à sa porte pour signaler la disparition de leurs enfants, le père de Jughead aurait de quoi s'occuper, et surtout s'inquiéter.
Les rues étaient calmes ce soir là, je dirais même paisible, par moment. Le ciel était dégagé et une forte lumière émanait de la lune. Les étoiles étaient silencieuse. Il aurait fallu tendre l'oreille bien loin pour entendre les rumeurs qu'elles chuchotaient. Malheureusement, aucun habitant de Riverdale ne pouvait s'adonnait à cela. Mais j'y étais et je peux vous assurez que cette nuit là, l'agitation et la crainte se faisait ressentir jusque dans le chuchotement des cieux.

————————————————

Hey !
Je vous présente encore une fois mes excuses pour cette absence mais j'ai plusieurs projets en route et je dois vous avouez que ces dernières semaines, j'étais plutôt concentrée sur ma lecture !
J'espère que ce premier chapitre vous plait. Comme d'habitude, merci de lire mon récit et n'hésitez pas à me faire par de ce que vous aimez et de ce qui vous déplaît !
A très vite - j'espère - pour le chapitre suivant !
Gros bisous 😘

Tout détruire pour se sauverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant