4 ans plus tard...
Ils y étaient. Johan, posté dans un coin de la salle, avait tout le loisir d'observer, d'admirer, son mari. Il ne l'avait jamais trouvé aussi beau. Adam était tout simplement rayonnant. Il portait un costume bordeaux fait sur-mesure pour son corps et arborait un immense sourire qui en disait long. Mais au-delà de tout ça, ce qui lui donnait cet aspect de rayon de soleil, c'était la manière qu'il avait d'aller vers les gens, de leur parler, de rire avec eux. À le voir danser au milieu de ses invités, son verre à la main et un beau sourire aux lèvres, on n'aurait pu penser qu'il avait traversé l'enfer et ses entrailles.
Johan ne pouvait être plus heureux. Pour rien au monde, il ne changerait sa vie actuelle. Une heure qu'ils étaient mariés et déjà, il voulait réitérer sa demande. Pour le voir, une nouvelle fois, sourire comme il l'avait fait. Pour le revoir arriver, sublime, et le rejoindre à l'autel. Johan sentait la fierté brûler son coeur et son âme. Ils étaient mariés. Unis aux yeux de la loi et du monde entier.
Il revint brusquement sur terre quand les deux bras d'Adam se glissèrent autour de son cou, manquant de renverser sa coupe de champagne. Johan baissa le regard vers son époux et haussa les sourcils. Les yeux d'Adam brillaient bizarrement et il pouffait bêtement de rire.
"N'oublie pas de laisser du champagne aux invités, Amour. - Le taquina-t-il.
- J'ai pas bu tant que ça.
- Mh ? Combien de verres ?"
Adam se balança d'un pied à l'autre et leva les yeux, feignant de réfléchir. Puis il lâcha un petit rire qui fit fondre Johan d'amour.
"Trop pour que je puisse encore les compter.
- Tu veux rentrer ?
- Oh non ! Je suis bien, là. Pas toi ?
- Si. Si, je suis parfaitement bien."
Et ils l'étaient, bien. Même dans une salle grouillante de monde. Adam ne semblait même pas s'en soucier, il semblait même apprécier la présence de leurs proches. Étaient invités leur famille, leurs meilleurs amis et quelques autres qu'ils avaient rencontrés lors de leurs sorties antérieures et avec qui ils avaient sympathisé. Même Anna et Raphaël étaient là. Adam se savait entouré de personnes de confiance et se sentait bien plus en paix avec lui-même. Il n'avait pas effacé son passé, mais en avait fait une force. Il avait changé, et Johan ne pouvait en être que plus heureux. Parfois même, c'était Adam qui poussait un Johan épuisé à sortir, pour profiter du beau temps, disait-il.
C'était régénérateur. Ils se sentaient revivre. Adam revivait et, par son biais, Johan également. Le brun s'était presque senti mourir avec son compagnon, dans les périodes où il était au plus mal. Ils avaient tous les deux plongé dans une déprime dévorante et ne pouvaient plus s'aider mutuellement à avancer. Mais ils avaient surmonté tout ça. Par la force de leur Amour l'un pour l'autre et, le jour de l'anniversaire d'Adam, Johan avait posé genoux a terre. C'était une promesse qu'il s'était faite, à lui-même et pour eux-deux.
"À quoi tu penses ? - marmonna Adam en embrassant le coin des lèvres de son mari.
- À nous. Avant.
- C'est passé, maintenant. Regarde, tout ça... - il désigna vaguement la salle, où les invités dansaient et discutaient joyeusement. - Et ça... - il leva la main et montra son alliance - C'est ça, la vie dont je rêvais. Je m'en serais jamais sorti sans toi."
Johan sourit grandement et s'empressa de sceller ces paroles. Il avait toujours été si fier de son compagnon et il l'avait toujours revendiqué, mais ce jour ne pouvait rivaliser avec aucun autre. Il voulait mettre Adam sur un piédestal pour le restant de ses jours et tout faire pour qu'il ne connaisse rien d'autre que le bonheur absolu.
Alors qu'ils s'embrassaient, Johan sentit Bao se faufiler entre leurs jambes et japper, réclamant l'attention. Ils n'avaient pas pu le laisser à la maison, alors qu'il avait jouer un rôle majeur dans leur parcours. Bao était la mascotte de la soirée, les quelques enfants présents l'adoraient et les adultes envisageaient déjà d'imiter les deux hommes et d'adopter une petite bête.
C'était parfait. Tout était parfait, et Adam, même avec le champagne, pouvait dire qu'il était l'homme le plus heureux du monde.
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714 mots (corrigé)Hello~
Bon, finalement, pas si court que ça, cette épilogue ;)))C'est définitivement la fin de Reclusive. Malgré tout le mal que j'ai eu à la terminer, c'était une histoire qui me tenait, et qui me tient, particulièrement à coeur parce qu'elle s'inspire dans beaucoup de points de ma propre histoire et de mes propres expériences.
Encore une fois, ne sous estimez jamais les angoisses et phobies de quelqu'un, aussi ridicules celles-là puissent-elles vous paraître. C'est souvent un profond mal-être dont on a honte et on n'a sûrement pas envie d'entendre des remarques.
Faites également attention aux mots que vous dites. N'oubliez jamais que vous avez toujours quelque chose que quelqu'un vous envie, même si vous n'en avait pas l'impression.
Je finirais par dire, 《ne renoncez jamais》. Tout fini par s'améliorer, à compter du moment où on s'en donne les moyens. Vous êtes merveilleux tels que vous êtes.
Merci pour tout ♡
J'espère que Reclusive vous a plu :33
Laissez vos avis :3333Thx ♡
Blue.
190420
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Reclusive
Acak" Dis-moi ce qui ne va pas.. _ Tout va bien. _ Tu t'enfermes sur le balcon et tu dessines des morts. Ne me dis pas que tout va bien."