VII. A seeking self-Understanding

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Dans le monde il n'y a pas d'un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisit de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment.

Harry Potter et L'ordre du Phoenix, Sirius Black.

26 Décembre 2024 :

La salle frémissait à nouveau d'excitation. Trois jours et deux nuits, cela semblait être bien trop de temps à attendre pour les sorciers qui étaient rentré dans la longue pièce comme l'on rentre pour voir une exposition attendue et plébiscité. Parce que c'était exactement ce que ce procès était devenu. On frémissait d'appréhension, et de joie à l'idée de voir trois petits fauves jetés au milieu d'une arène. La comparaison fut si réelle que la Plume à Papote jugea bon de ne pas l'écrire et Rita lui donna raison. Les garnements sous ses fenêtres avaient quelque part raison. Elle n'écrirait que ce que les gens voulaient entendre. Parce que cela payait, parce que le métier de journaliste était devenu ainsi avec le temps.

Au milieu de l'arène, il y avait les trois enfants Potter aussi impuissants que leur père. La dernière née ne cessait de jeter des regards vers son géniteur dans l'espoir de recevoir une aide qui ne vint pas. Il était impuissant, et exténué comme le poisson qui nage à contre courant.

Elle ne pourrait pas venir. Bittersweet tenait les rennes du ministère si fermement que s'y opposer était folie.

Hélas, personne ne semblait s'en rendre compte. Un petit sorcier ventru devant Skeeter frappait son ventre en se gaussant de la situation, le procès était médiatisé au delà de la recherche du substitut de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Rita ne voyait hélas pas ce qu'il y avait d'amusant. Ce même petit homme replet qui se moquait de ce procès en sous entendant que quelque part, Voldemort n'était pas une menace parce que l'on entendait pas parler de lui pour l'instant, craignait de prononcer le nom de celui-ci. Là où la sorcière aurait pu pointer l'ironie, c'était qu'en effet ces gamins étaient médiatisés, au delà de toute attente et leur père qui avait vécu cela et avait tenté de les protéger, était impuissant.

Sorcière Hebdo, Sorcier Viril, La Gazette, L'étoile Filante, Le Sang-tier Sorcier, tant de journaux de bords différents, de lecteurs et d'ambitions divergents, s'acharnaient sur les mêmes personnages. Seul le Chicaneur tenu par le vieux Lovegood tentait encore quelque part de conserver sa pointe de folie dans l'affaire en imputant tout cela au Ronflak Cornu. Sottises.

Bittersweet, de sa démarche de vieillard branlant, monta l'estrade pour y siéger. Rita ne se trompait-elle pas en remarquant qu'il avait l'air plus fatigué que d'habitude ? Son air d'aigle fondant sur sa proie s'était amoindri. Peut-être que Granger-Weasley durant les congés du réveillon en avait profité pour assaillir le vieux sorcier de nouveaux dossiers sur les Elfes ?

La chroniqueuse leva les yeux au plafond qui était fort sombre et fort morne, rappelant déjà la prison, puis se concentra sur le rappel des procédures déjà effectuées.

—James Sirius Potter, Albus Severus Potter, Lily Luna Potter, vous comparaissez de nouveau devant ce tribunal pour poursuivre l'utilisation de séquences mémorielles dans le but de comprendre votre liaison avec le retour d'une substance portant les traits de Tom Jedusor, anciennement connu sous le titre de Lord Voldemort.

La salle frémit légèrement à la mention du nom tant redouté. C'était la première fois que le Ministre prononçait le nom maudit quand bien même vingt-six années fussent-elles passé. Il parut s'en mordre les doigts puisqu'en se rendant compte de sa méprise, il s'affala un peu plus profondément dans son fauteuil.

Bittersweet Tragedy (Fanfiction Harry Potter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant