Chapitre 3

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Pardon pour le retard, je n'étais pas chez moi ce Week end.

Sur ce, je vous souhaite joyeuse Paque et bon chapitre ! ^///^

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PDV Encre

Je n'ai vraiment aucune envie de bouger. J'ai peint jusqu'à très tard cette nuit et ne suis rentré chez moi qu'au petit matin. Le soleil doit être levé depuis longtemps, mais franchement je suis trop bien dans mon bon vieux lit pour avoir envie d'en sortir.

Évidemment c'est maintenant que quelqu'un décide de toquer à ma porte. D'abord, je fais le mort en espérant qu'on me pense sortie. Mais devant l'insistance de mon visiteur je finis par céder.

_ Une minute, j'arrive !

Je m'habille rapidement et descends. Ma maison est petite, il n'y a que quatre pièces en tout, une cuisine, une salle de bain, un salon/salle à manger/atelier et ma chambre à l'étage. Je suis un peu à l'étroit avec mes toiles, mais ça reste confortable.

J'ouvre ma porte pour rencontrer des yeux magenta que je connais bien.

_ Salut Encre, ça fait un moment.

_ Bonjour Miroir, ça me fait plaisir de te voir. Sauf quand tu me réveil.

Je la laisse entrer et elle me regarde avec surprise.

_ Euh, Encre, il est midi comment je peux...

Elle fait une pause et reprend avec un air désapprobateur teinté d'amusement.

 _ Toi, tu as encore dessiné jusqu'à pas d'heure.

_ Je plaide coupable.

_ Ta sentence est de manger avec moi le repas que j'ai apporté.

Je remarque alors qu'elle tient un panier d'où provient une délicieuse fragrance.

_ Hum, une tourte à la viande ?

_ Toute chaude de chez Miss Eralde.

_ Tu es la meilleure.

_ Héhé, je sais.

Nous nous installons à ma petite table et mangeons en silence. Miroir a enlevé sa cape et j'en profite pour la détailler. En théorie, elle est une humaine ordinaire, mais tout le monde sait que la théorie dit que des conneries. Mon amie a une peau très claire oscillant entre le blanc pâle, le gris cendre et l'argenté, ses cheveux sont d'un blanc pur et ses yeux sont d'une teinte de rouge tirant vers le magenta rose. Elle porte des couleurs sombres, une robe un peu usée à jupe courte, un pantalon en toile et des bottes montantes. Sa cape aussi est noire, la seule touche de couleur vient de son médaillon familial, mais il est caché sous ses vêtements et son amulette de protection.

En plein jour, elle fait tout pour ne pas attirer l'attention, mais la nuit on dirait l'enfant de la lune en personne.

Qu'est-ce que j'aimerais faire une peinture d'elle !

_ Ce serait magnifique.

_ Tu rêves encore à cette histoire de peinture ?

_ Oups, j'ai parlé à voix haute ?

_ Oui, mais même sans ça, c'était écrit dans tes yeux à la façon dont tu me fixais.

_ Désolé, c'est l'artiste qui parle. Une peinture de toi, en pleine nuit, dans un splendide paysage. Je suis sûr que ça pourrait être ma plus belle œuvre.

Elle rit un peu.

_ Tu exagères. D'accord, d'accord, arrête d'insister. Je te chercherai un bon endroit pour ça. Mais seulement si ma sœur est aussi sur la toile.Elle me fait un clin d'œil.

A l'encre de nos âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant