Chapitre 3

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[...] PDV de Raphaël.

Léo avait fini par se réveiller de sa sieste. Il en avait aussi profité pour me réveiller de la mienne avec ses pleurs. J'avais rapidement réussi à le calmer. Je me levai tout en m'étirant avec le petit contre moi qui me fixait. Je sentais la nouvelle crise de pleur arriver à grand pas. Je regardai l'heure ce qui me fit comprendre que monsieur avait faim, car il était déjà 19h. C'est avec Léo sous le bras que je partis direction les cuisines. Heureusement pour moi, je trouva Paul, le chef cuisinier, qui m'indiqua où était ranger les affaires pour m'occuper de son biberon. Il avait d'ailleurs été assez surpris que ça soit moi qui m'en occupe et non Eléonore. J'avais dû faire la grimace, car il n'avait rien ajouté.

Une fois que j'eus terminé de préparer son repas, je repris la direction de la chambre de Léo. Il ne mit pas longtemps pour engloutir le contenu du biberon. J'attendu quelques minutes avant de lui faire faire son rot. Et, c'est une fois chose faite que je partis lui donner son bain avant de le coucher. C'est comme ça qu'à 20h30 le petit lion était endormie dans son lit. Baby phone en main, je descendis pour prendre moi aussi mon dîner. Léo me laissa au moins le temps de manger tranquillement avant qu'il ne se mette à pleurer. Je me décidai à attendre un peu dans l'espoir qu'il se calme tout seul même si je n'y croyais pas vraiment. Les minutes passaient, mais j'avais bien compris que sa crise ne passerai pas, je remonta alors le voir.

Je pris le petit dans mes bras et trouvai qu'il était légèrement chaud. Je réussis à le calmer et il se rendormit donc je le remis dans son lit sans vraiment me poser de question. Puis je sortis de nouveau de sa chambre. Je finis par atteindre mon bureau, moi qui m'étais dit que j'allais profiter de ma soirée pour récupérer de ces deux semaines, c'était mal connaître le bourreau du travail que j'étais. Je soupirai, j'allais poser mes fesses sur mon fauteuil quand Léo se remit à pleurer.

Je fronçai des sourcils ce n'était pas normal d'habitude, j'avais au moins le temps de traité un dossier complet avant qu'il ne pleure de nouveau. Je partis rapidement vers sa chambre. Je me décidai à le prendre dans mes bras et constatai qu'il était toujours chaud. Je soupirai et réfléchis quelques instants pour savoir ce qui avait bien pu se passer pour qu'il soit chaud ce soir. La lumière se fit alors dans ma tête ce qui me fit grogner malgré moi. Je savais que c'était une très mauvaise idée de l'emmener dehors par ce froid. J'inspirai profondément avant de récupérer mon portable qui était dans ma poche. Je m'assis dans le rocking-chair tout en essayant de calmer Léo et en composant son numéro pour l'appeler. Je dus attendre un peu avant d'avoir enfin quelqu'un.

-Allô ? Me répondit une voix masculine.

-Bonsoir, suis-je bien chez Eléonore Brown ?

-Que lui voulez-vous ? Répliqua l'homme.

-Je suis son patron et j'aimerais l'avoir, car j'ai un problème avec Léo.

-Je vais la chercher.

J'attendis un peu sauf que je trouvai le temps long en sachant que Léo ne se calmait pas. Je finis par entendre sa voix.

-Allô ?! S'exclama sa voix. Qu'est-ce qui se passe ?

-Je vous avais dit qu'il faisait trop froid ! Grondais-je.

-Comment ça ?

-Je crois que Léo à de la fièvre et en plus, il ne veut pas s'endormir !

Je l'entendis soupirer très fortement. J'avais l'impression de l'ennuyer alors que je l'appelai car elle avait fait sortir Léo par ce froid et qu'il avait peut-être prit froid.

-Laissez-moi 10 minutes le temps que j'arrive. Ensuite, je m'occuperai de lui. Dit-elle avant de me raccrocher au nez.

Je regardai mon téléphone choqué, elle venait de me raccrocher au nez comme si de rien n'était alors que j'étais quand même son patron, elle me devait un minimum de respect. J'étais en train de penser à son comportement quand Léo me fit revenir sur terre, car ses pleurs venaient de redoubler. Je soupirai désespérer de ne pas savoir quoi faire alors que c'était mon fils. Et comme si on avait entendu ma plainte la porte de sa chambre venait de s'ouvrir pour laisser apparaître la femme de cette après-midi, qui ne portait pas sa tenue.

-Votre tenue. Dis-je.

Elle se regarda de la tête aux pieds avant de fixer son regard dans le mien.

-Quoi je ne vais pas aller me changer pour votre plaisir ! Gronda-t-elle en me faisant les gros yeux.

J'étais sur le cul. C'était bien une première une employée qui osait me tenir tête. Mais où allait le monde !

[...] PDV D'Eléonore.

-Puis-je ? Demandais-je plus doucement, car je pense que j'allais finir par le faire sortir de ces gonds si je continuais ainsi.

Mon patron me donna Léo en me fusillant du regard au passage, je confirme, j'y étais allé un peu fort avec lui sur le coup. Je me reculai un peu pour avoir un peu d'air, car il faut dire ce qui est, en ce moment même, je me sentais oppressé.

-Coucou petit lion, regard qui est là. Dis-je doucement en le berçant.

Ses petits yeux bleus trouvèrent les miens et c'est presque automatiquement qu'il arrêta de pleurer. Il finit par se mettre à gazouiller tout en bougeant les bras.

-Bah oui, tu ne veux pas me laisser une soirée tranquille. Lui murmurais-je avant d'embrasser son front.

Je sentis une odeur remonter légèrement jusqu'à mon nez ce qui me fit froncer des sourcils.

-C'est normal que tu ne veuilles pas dormir avec tout ce qu'il doit y avoir là-dedans.

Je me tournai et partis en direction de la table à langer. Je changea alors Léo sous le regard sombre de monsieur Lombardi. Une fois tout propre, je partis le remettre dans son lit avec l'espoir qu'il dorme directement pour une fois. Je me relevai et me retournai à peine qu'il se remit à pleurer. Je fis la moue et me positionnai au-dessus de lui, des fois en me voyant seulement ça passait sauf qu'aujourd'hui, il était bien décider à ce que ça ne marche pas.

-Ça ne marche pas. Grogna mon patron dans mon dos ce qui me fit soupirer.

Je finis par reprend Léo dans mes bras et quelques-unes de ses peluches au passage sous le regard très sceptique de son père.

-Tu ne me facilites pas la tâche ce soir. Dis-je en partant en direction de la chambre que Mathilde m'avait préparée cette semaine.

-Où allez-vous avec mon fils ?S'exclama le roi de la savane.

-Me coucher.

-Avec mon fils ?!

-Oui, car il ne veut pas se calmer le seul moyen que j'ai trouvé cette semaine, c'est de la faire dormir avec moi.

-Êtes-vous folle ?!

-Pas du tout. Dis-je en me dirigeant vers ma chambre.

-Je ne vais pas, vous laissez seul avec lui.

-Vous n'avez qu'à dormir avec moi alors ?! M'écriais-je à bout de nerfs ce qui fit pleurer Léo évidemment.

-Pardon ?

-Vous m'avez très bien comprise ! Grondais-je avant de rentrer dans ma chambre avec Léo dans les bras.

Je déposai Léo au milieu du lit avant d'enlever mon pull et de détacher mes cheveux. Je récupérerai Léo avant d'ouvrir le lit et de rentrée à l'intérieur avec le petit prince dans mes bras. Je pris la même position que chaque soir, c'est-à-dire, Léo au milieu du lit avec moi sur l'un des côtés. J'avais mis les draps assez bas pourque Léo ne s'étouffe pas et avec la tête bien à plat. J'étais en train d'admirer Léo qui jouait avec mes cheveux comme toujours, un vrai fana des cheveux peut-être qu'il finira coiffeur, quand la porte de ma chambre s'ouvrit sans que personne ne frappe. Je ne relevai pas la tête sachant déjà qui était la personne qui venait d'entrée, ce que je voulais savoir, c'est ce qu'il allait avoir à me faire comme réflexion cette fois-ci.

-Est-ce que votre proposition tient toujours ? Demanda-t-il ce qui me fit relever la tête vers lui.



Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant