Chapitre 2

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Cela faisait déjà une semaine que je ne dormais plus chez moi. Mes nuits étaient maintenant rythmées entre les biberons et les couches ce qui n'était pas de tout repos. Aujourd'hui, il ne faisait pas trop froid. Et je n'avais qu'une idée en tête sortir de cette maison. J'avais besoin d'un bon bol d'air frais et ça changerait un peu d'air Léo qui était toujours enfermé entre quatre murs. Je partis alors voir Mathilde qui me donna son autorisation et qui était tout à fait d'accord avec moi. Lui faire prendre l'air lui ferai le plus grand bien surtout que les températures, c'était un peu réchauffer. Puis bien emmitoufler tout irai bien.

C'est ainsi qu'après une préparation de Léo avec plusieurs couches de vêtement, le petit lion et moi allions aller faire un tour dans les jardins. Pour lui faire comprendre que j'étais toujours là, je chantais, « Loin du froid de décembre » tiré du film d'Anastasia, car je commençais à connaître le bambin s'il ne me voyait pas ou s'il ne m'entendait pas, il se mettait à pleurer, tout ça pour avoir mon attention. Je vis un banc sur lequel je m'assis avant de placer Léo en face de moi grâce à la poussette.

-Hello, petit lion. Dis-je en le prenant dans mes bras.

Je récupérai une de ses peluches puis je commençai à la bouger doucement devant lui tout en faisant de bruit bizarre, autant dire que le spectacle devait être magnifique pour ceux qui nous regarderai. Léo leva ses petits bras avant de les tendre vers le petit lapin que je lui avais acheté cette semaine. Toutes les autres peluches qu'il avait en réserve était beaucoup trop grosse pour un voyage en poussette alors que mon lapin était parfaitement adapté. Je finis par lui donner la peluche qu'il commença à mal mener.

Je le laissai jouer tout en continuant de l'observer en souriant. Comment ne pas aimer ce bambin quand il me faisait de superbe sourire comme maintenant. Je le laissai jouer tout en continuant de l'observer en souriant. Je commençai à lui faire des bisous partout ce qui le fit rire jusqu'au moment où quelqu'un toussa dans mon dos. Je stoppai tous mes mouvements avant de me tourner et de voir un torse bien bâti emprisonner dans une chemise noire.

Je remontai doucement mon regard jusqu'au visage de la personne. Je trouvai une mâchoire carrée avec un début de barbe. Une bouche qui devait être sensuelle quand ses lèvres n'étaient pas pincées comme en ce moment même. Un nez droit. Puis je finis par trouver ses yeux. Je sentis une bouffée de chaleur me prendre ce qui devait colorer mes joues. Ses yeux d'un bleu vifs venaient de prendre possession de moi. Pourtant, ses sourcils froncés n'indiquaient rien de bon pour moi. C'est Léo qui me fit revenir à la réalité. Il était en train de gazouiller tout en tendant ses petites mains vers l'homme en face de moi. Étrangement, quand son regard se posa sur le petit lion, il s'illumina. Puis, il redevenu froid en se posant sur moi ce qui me donna un frisson.

-Bonjour. Dis-je doucement en ayant peur d'être foudroyé sur place.

-Puis-je récupérer mon fils. Dit-il d'un ton froid.

C'était tout sauf une question. Je me relevai doucement avant de lui tendre Léo et avec la plus grande des douceurs, je le déposai dans ses bras. Je souris en voyant Léo plus intéressé par l'homme que par moi maintenant.

-À plus tard petit lion. Dis-je avant de partir tout en faisant rapidement une courbette.

Je me dépêchai de partir loin de cet homme qui me laissait une drôle d'impression. À peine, je fus partie que j'entendis les pleures de Léo ce qui me fendit le cœur. Je serrai les poings avant de rentrée dans le manoir pour retrouver Mathilde et lui demander si je pouvais l'être utile comme je n'avais pas besoin de m'occuper de Léo pour le moment.

[...] PDV de Raphaël.

C'est totalement épuisé que je rentrais enfin chez moi après quasiment deux semaines en Italie pour le boulot. La porte s'ouvrit dès que j'eus monté les deux premières marches, sur Mathilde qui sortit tout sourire.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant