Chapitre 15

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[...] PDV de Veronica.

Cette petite garce m'avait volé tout ce que j'avais, mon fiancé et mon fils. J'avais au moins réussi à récupérer tout ce qui était à moi avant d'être jeté comme une mal propre du manoir. Je soupirai désespéré, que pouvais-je bien faire maintenant ? J'étais devant le portail avec toutes mes valises quand je vis la voiture de George n'arriver en trompe. J'entendis les pneus crisser quand il s'arrêta. Il sortit tout aussi vite du véhicule pour arriver jusqu'à moi. Il posa ses mains sur mes épaules et m'observa de part en part pour savoir si j'avais quoi que ce soit. Il ne trouva rien sauf que j'avais mal à l'intérieur, j'avais envie de crier, de tout détruire autour de moi. Tout était à cause d'elle, Eléonore Brown, je ne te pardonnerai jamais.

-Veronica. Dit la voix de George tout en douceur pour me faire revenir à la réalité. Parle-moi ma chérie.

-Elle m'a tout pris. Raphaël m'a abandonné pour cette garce ! Je n'ai même plus le droit de revoir mon fils ! Hurlais-je avant qu'il ne me prenne dans ses bras.

Toutes les émotions que je gardais en moi sortirent telles un tsunami. Ce pauvre George essayait tant bien que mal de me consoler, mais il ne devait pas vraiment être un adepte de cette méthode. Puis que la plupart du temps, il prenait et changeait de femme comme de chemise. J'étais la seule qui avait tenu assez longtemps pour le moment. Il prit mon visage entre ses mains avant d'essuyer les larmes qui coulaient le long de mes joues.

-Mon trésor ne pleure pas, je suis là et je t'assure que nous allons trouver un moyen de récupérer ton fils quitte à la tuer.

-Mais on a déjà essayé ça n'a pas marcher.

-On a dû nous entendre quand on en a parlé chez toi, mais là, tu peux être sûr que personne ne connaîtra notre plan. Fait-moi confiance Veronica pour toi, je ferai tout pour te rendre heureuse. Dit-il avant de m'embrasser à pleine bouche.

George était l'homme parfait pour moi, aussi calculateur que moi et avide d'argent. Il était sûr de réussir son coup cette fois donc je le suivrais, car je croyais en lui et je ne m'inquiétais pas. Il mit tous mes bagages dans sa voiture alors que je m'installais côté passager. Puis on partit en direction de sa résidence qui était tout aussi magnifique, voire mieux que le manoir de Raphaël.

George m'expliqua ainsi plusieurs plans pour pouvoir récupérer Léo sauf qu'à force de l'écouter, j'avais envie de plus. C'est quand il me parla d'une autre manière que mon sourire s'agrandit et il comprit que de cette manière allait me plaire. C'est comme ça qu'on partit choisir celui qui me plairait le plus pour déchiqueter le visage d'Eléonore. Le spectacle serait magnifique ça, je pouvais vous l'assurer.

[...] PDV d'Eléonore.

On avait fini par devoir rentrer si Raphaël ne voulait pas être encore plus en retard sur son travail. La famille De Luca avait eu du mal à nous lâcher si bien qu'on était repartie avec, je ne sais pas combien de cadeaux pour nous enfin surtout pour Léo.

Les garçons m'avaient bien dit de ne pas oublier de leur envoyer des invitations pour le mariage. Bien sûr, ils m'avaient prévenu que si je ne leur en envoyais pas, ils viendraient me récupérer pendant la cérémonie avant que je ne puisse dire oui ce qui m'avait bien fait rire, bon, moins Raphaël qui leur avait parlé en italien. Je ne pense pas que c'était pour leur dire merci au vu du visage d'Annabelle qui avait fini par les taper tous les quatre. Puis on s'était séparé et on était rentré en Angleterre.

J'avais revu mon frère qui n'attendait plus que moi depuis déjà une semaine puisqu'il voulait m'offrir mon cadeau d'anniversaire. Il en profita pour me donner celui de Laureline que j'avais dû louper ce qui me fit faire la moue. Elle habitait dans la même ville que moi, mais je n'arrivais jamais à la voir avec son boulot. En tout cas, mon frère avait bien profité du fait que j'étais là pour savoir ce qu'il avait bien pu se passer en Italie. Je lui avais donc tout raconter jusqu'à la demande de Raphaël ce à quoi il m'avait répondu : « Je veux le rencontrer avant de te laisser aller dans ses bras. » Sur le coup, j'avais beaucoup rigolé sauf qu'il était très sérieux.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant