Chapitre 11

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[...] PDV d'Eléonore.

Je soupirai de lassitude après avoir raccroché. Ce coup de fil m'avait épuisé alors que ses mots résonnaient encore en moi. Je sentis des mains se poser sur mes épaules et commencer à les masser. Je soupirai de bien-être, je pouvais dire que c'était divin et que ça me faisait du bien.

-Est-ce que ça va bella ? Me demanda Antonio.

-Je fais avec. Soupirais-je.

-Aller vient, on va aller s'installer dans le canapé. Puis que je pense que mes frères ne devraient plus tarder à rentrer. Et tant que tu es dans la présentation familiale, mon père voudrait bien te rencontrer quand il sera de retour ainsi que Léo.

-Bien sûr, tes parents m'hébergent alors qu'ils ne me connaissent pas, pour moi, c'est normal de me présenter en bon et due forme.

Antonio me guida jusqu'au salon avant qu'on se pose dans le canapé en attendant l'arrivée des frères.

-Tu sais que tu es quand même très mignonne, Eléonore. Dit-il en m'observant avant de fixer de ses yeux bleus.

-Tonio ! Lâchais-je en lui faisant les gros yeux.

Je vis alors un magnifique sourire s'étirer sur son visage. Il faut dire que ça le rendait pas mal du tout, je dois bien l'avouer.

-Je préfère quand tu es heureuse. Répliqua-t-il ce qui me fit sourire malgré moi.

Puis sans que je ne comprenne ce qu'il m'arrivait, je me retrouvai sur les genoux d'Antonio et ses bras entourèrent alors ma taille. J'avais l'étrange impression qu'il avait fait ça pour que je ne puisse pas m'échapper.

-Antonio qu'est-ce que tu me fais là ?

-Je te protège, mi amor.

-Hein ? Quoi qu'est-ce que tu viens de dire ? Demandais-je, car même si mes connaissances se limitaient en italien, j'avais bien compris sa phrase.

-Ne t'inquiète pas, c'est juste une marque d'affection pour moi. En plus, j'ai bien compris que ton cœur était déjà pris par ce très cher Raph.

-D'ailleurs, j'ai l'impression que tu le connais. Je t'avoue que depuis qu'on s'est vu à l'aéroport et que tu as vu Léo en disant qu'il lui ressemblait, je me pose des questions. Dis-je en me détendant dans ses bras alors que je l'entendis soupirer.

-Oui, enfin, on s'est connue.

-Comment ça ?

-Pour faire simple, on ne s'est pas revu depuis qu'il s'est fiancé avec l'autre chieuse. Donc si mon calcul est bon, ça va bientôt faire un an que je n'ai pas repris contact avec lui.

-Tu aurais pu lui téléphoner même s'il est avec Veronica qui est à la maison. En plus, Raphaël a bien un portable donc je ne comprends pas pourquoi vous n'avez pas gardé le contact.

-Eh bien, tu vois, mi amor, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai expliqué ma façon de voir les choses par rapport à elle. Et je pense qu'il n'a pas vraiment apprécié mes paroles, car je me suis retrouvé avec son poing dans la gueule. Dit-il avant de laisser un rire grave sortir en voyant ma tête choquer.

-Mais vous étiez proche pour que tu finisses avec son poing dans la figure ?

-Comme des frères.

J'allais répliquer pour essayer de lui remonter le moral quand un bruit de porte attira mon attention.

-Sono tornato. S'écria une voix virile.

-Surtout, ne stresse pas. Me chuchota Antonio.

-Pourquoi ? Demandais-je perplexe.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant