Epilogue

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C'est comme ça que quelques mois plus tard, j'étais finalement devenu la femme à titre officiel de Raphaël même si notre parcours avait été semé d'embûches. Il m'avait passé la bague au doigt une belle journée d'automne devant tout le monde. Mon frère m'avait emmené jusqu'à l'autel ou m'attendait Raphaël et Léo dans les bras de Laureline.

Ils étaient tous les deux habillés d'un magnifique costume noir qui faisait ressortir leurs yeux bleus même si je ne voyais pas beaucoup le visage de Léo, car il s'était endormi sur ma demoiselle d'honneur. Moi, j'étais tout heureuse puis que je portais la robe de princesse dont j'avais toujours rêvé. Elle était blanche avec un bustier recouvert de dentelle dorée avec une longue traîne assortie.

Puis après la cérémonie et les félicitations de tout le monde au vin d'honneur, on partit pour la salle de réception pour y faire le grand repas avant le bal. J'avais organisé les tables de façon à ce que la famille De Luca soit à notre table d'honneur en plus de ma famille et celle de Raphaël tout comme Mathilde qui avait été très surprise de se voir inviter. Pourtant, pour moi, elle faisait partie de la famille, elle nous avait sauvé avec Léo, il fallait bien la remercier convenablement.

J'avais ouvert le bal sur une valse avec mon mari avant d'être volé par mon frère puis mes trois autres frères d'adoption. Je dois bien avouer que je m'étais très bien amusé avec eux surtout que j'apprenais plusieurs petites informations fortes intéressantes. Il y a bien un moment où je fus récupéré par mon mari qui en avait marre de voir que j'étais loin de lui. Donc j'avais fini par le coller toute la soirée, et même à m'endormir sur lui vers les 5h du matin. J'avais eu le droit dans entendre parler pendant des mois, je crois par les frères De Luca et il fallait dire que Raphaël ne s'en privait pas pour me le rappeler lui aussi. Sauf que, moi, j'avais une bonne excuse et aucun d'eux ne savait ce qui allait les attendre.

Après le mariage tout c'était plutôt bien passé, ma relation avec Raphaël était juste parfaite, je me croyais dans un rêve chaque fois que je me réveillais à ses côtés. Il avait fini par se remettre à jour dans ses dossiers et passait le plus clair de son temps libre avec moi et Léo. Toutefois, depuis une semaine, maintenant, j'étais cloué au lit. Raphaël avait même posé des jours pour rester avec moi de peur qu'il m'arrive quelque chose même si j'avais Mathilde avec moi. J'avais fini par réussir à le faire retourner travailler par contre, il avait demandé à Mathilde de me surveiller, et ce, chaque minute qui pouvait passer. Il avait même demandé un rapport à chaque heure ce à quoi j'avais répondu que Mathilde n'allait pas le faire puis que j'étais juste fatiguer. Et que s'il voulait rentrer tôt, il valait mieux qu'il se concentre sur ses dossiers que sur son téléphone. Étrangement, il n'avait pas répondu, j'avais fini par avoir raison de lui ce qui m'avait bien fait sourire.

-Tu ferais mieux de lui dire. Me dit Mathilde en me regardant.

-J'ai peur de sa réaction. Dis-je en faisant la moue.

-Ça va finir par se voir même moi j'arrive à voir les formes.

-Je sais, c'est juste qu'il n'a pas fait attention comme il pense que je suis malade.

Mathilde soupira, mais ne fit aucun commentaire. Elle s'assit à mes côtés et me sourit.

-Ton rendez-vous est pour quand ?

-Dans quelques semaines, je l'ai pris quand je suis allé retirer les points.

-Donc ça va bientôt faire trois mois, n'est-ce pas ?

-Oui.

-Eléonore. Soupira-t-elle désespérer.

J'allais répliquer quand je sentis mon estomac se réveiller de nouveau. Je me levai avant de courir jusqu'aux toilettes pour redonner mon repas. J'entendis une porte s'ouvrit et claquer violemment. Avant de voir Mathilde un peu plus blanche que d'habitude me rejoindre. Elle tenait mes cheveux un peu comme à chaque fois que ce genre de situation arrivait. Elle finit par me passer un gant d'eau fraîche sur le visage. Puis je me lavai une nouvelle fois les dents pour virer ce goût immonde de ma bouche.

Je retournai dans ma chambre en traînant des pieds, car c'était quand même très fatigant sauf que je me heurta à un mur et bien sûr, ce n'était autre que Raphaël qui avait une mine sévère. Je commençai à danser d'un pied sur l'autre, car j'étais à peu près sûr qu'il avait entendu la conversation.

-Qu'est-ce que je ne sais pas alors que ça fait trois mois ? Gronda-t-il.

Je relevai la tête avant de le regarder dans les yeux en faisant la moue. Je finis par lui faire un petit sourire pour détendre l'atmosphère avant de prendre sa main et de la poser sur mon ventre tout en le fixant. Il y eut quelques secondes, qui passèrent avant que le déclic ne se fasse. Il me regarda avant de regarder mon ventre, il fit ce même geste plusieurs fois avant de me prendre dans ses bras.

-Dis-moi que ce n'est pas un rêve ! S'exclama-t-il.

-Non Raphaël, ce n'est pas un rêve, tu vas être de nouveau papa. Lui murmurais-je avant de passer mes bras autour de son cou et de l'embrasser passionnément.

Je vécus, je ne sais pas si je peux dire les pires mois de ma vie ou les meilleurs, car Raphaël m'interdisait de bouger, mais mon ventre changeait. Donc c'est comme ça que les six dernier mois je fus retenu prisonnière de mon lit par mon mari qui avait décidé de travailler à la maison sauf pour les réunions. Il faut aussi dire que Raphaël était devenu complètement gaga de mon ventre. Dès qu'il pouvait, il le touchait et ce fut encore mieux quand le ou la petite se mit à bouger. Et oui, puis qu'on avait choisi d'avoir la surprise à l'arrivée, on savait au moins qu'il n'y en avait qu'un.

C'est ainsi qu'on finit par arriver au terme de ma grossesse. L'accouchement, c'était bien passé même si le travail avait été long. Raphaël était resté tout le temps avec moi et je pense que j'avais dû lui briser les deux mains même s'il ne m'avait rien dit et encourager pendant tout le long du travail. Puis la magnifique petite Aurore avait fini par pointer le bout de son nez pour parfaire notre bonheur d'être enfin réunis tous ensemble.



Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant