Chapitre 12

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[...] PDV de Raphaël.

La colère avait pris possession de moi, j'avais réussi à atteindre ma voiture sans faire de problème. Une fois à l'intérieur, je me lâchai sur mon volant avant de hurler une bonne fois pour toutes. Je finis par rentrer chez moi tout en repensant au coup de fil que j'avais passé à Eléonore. En me remémorant ses paroles, je me mis à serrer fortement le volant si bien que mes phalanges viraient au blanc, je me mis alors à inspirer profondément pour me calmer même si je savais que ça serait difficile. Je roulai assez vite pour arriver en un temps record jusqu'à chez moi. Je me gara rapidement devant la porte et c'est à peine le contact éteint que je sortis de ma voiture bien décider à trouver, Mathilde.

Je me disais qu'une fois que je l'aurai trouvé, je pourrais lui demander des explications sur ce que m'a dit Eléonore. Il fallait surtout que je pense à ne pas m'énerver contre elle. Je partis pour la cuisine, car j'étais quasiment sur de la trouver là-bas, comme elle y passait son temps même quand j'étais petit.

-Mathilde. L'appelais-je alors que je sentais que mon ton était trop strict, j'inspirai alors profondément. S'il te plaît, Mathilde est-ce que je pourrais te parler ?

-Eh bien, c'est rare de vous voir vous reprendre. Dit-elle en riant alors qu'elle venait d'arriver dans la pièce par une autre porte. J'imagine que vous voulez parler du coup de téléphone qu'on a eu tout à l'heure ?

-Oui, j'ai appelé Eléonore, je l'avoue, mais elle n'a pas voulu me donner d'information. Elle m'a dit que tout passerait par toi donc je voudrais comprendre ce qui se passe ici ?

Je la vis soupirer tout en me regardant. Elle s'essuya les mains sur son torchon avant de s'asseoir alors que j'en faisais de même. Je sentais déjà que je n'allais pas aimer ce qu'elle allait me dire. Elle inspira un bon coup puis elle allait commencer ses explications quand ma fiancée pointa le bout de son nez. Je vis alors Mathilde se refermer sur elle-même, je savais qu'elle ne dirait rien s'il y avait Veronica.

-Mathilde. Soupirais-je désespérer alors que j'allais avoir des explications.

Veronica avança dans la pièce et se mit entre nous, elle regarda alors Mathilde.

-Qu'est-ce qu'elle a la vieille ! Elle veut aussi nous amener des emmerdes comme l'autre petite garce ?! S'écria Veronica.

Mon sang se glaça dans mes veines alors que je venais de me lever d'un seul bloc. Je la regarda avec toute la rage que je gardais en moi depuis ma conversation téléphonique avec Eléonore. Je vis Veronica avoir un mouvement de recul en voyant mon regard noir sur elle. Un sourire froid s'étira rapidement sur mes lèvres en voyant sa réaction puis il disparut aussi pour retracer leur ligne droite et dure de tous les jours.

-Est-ce qu'on t'a demandé de l'ouvrir ? Demandais-je froidement.

Le silence fut ma seule réponse en plus de ses yeux écarquillés.

-Non, je ne crois pas. Répondis-je pour elle en avançant dans sa direction. En plus, cette discussion ne te concerne en rien.

-Mais notre fils...

-Ton fils ! Laisse-moi rire, tu ne t'en occupes jamais ! Et maintenant tu t'inquiètes pour lui, n'est pas étrange ?!

-Raphaël ! S'exclama-t-elle outrée.

-Quoi ?! Tu vas me dire que je te mens peut-être ?! Tu veux savoir le nombre de nourrisse que j'ai dû engager pour le garder ?!

Elle ne me répondit pas, elle tourna juste les talons avant de sortir de la pièce. Je l'avais observé sortir de la pièce et refermer la porte avant de porter mon regarde sur Mathilde qui avait soupiré. Je soupirai à mon tour avant de sortir moi aussi de la pièce, car je savais déjà que Mathilde ne me dirait rien pour le moment. Je montai à l'étage et je partis m'enfermer dans mon ancienne chambre. Je me laissai glisser le long de la porte avant de prendre ma tête entre mes mains. J'avais besoin d'être seul et de réfléchir à ce qu'il avait bien pu se passer pour qu'on en arrive là.

Délicate attiranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant