Le discours prit fin sous un tonnerre d'applaudissement qui pour mon plus grand bonheur n'arriva pas à réveiller le petit lion. Mon patron me fit signe de rester là où j'étais ce qui m'arrangeais bien, car je n'en avais aucune envie de bouger avec tout ce monde. J'attendais patiemment qu'il revienne tout en observant discrètement toutes ces femmes et ces hommes se lever et parler entre eux. Puis quelques minutes, plus tard, je le vis apparaître avec deux personnes plus âgées à ses côtés. La femme blonde qui se tenait à côté de lui accéléra le pas pour arriver jusqu'à moi rapidement. Elle me fit un grand et magnifique sourire avant de prendre mes mains dans les siennes. Ses yeux bleus se mirent alors à m'observer sous toutes les coutures, j'avais l'impression de passer sous des rayons X.
-Vous êtes magnifique ! Finit-elle par s'écrier.
Je restai sans voix ne sachant pas quoi faire et surtout quoi dire à cette femme qui m'avait l'air charmante. Je lança alors un regard paniqué à Raphaël pour lui demander de l'aide ce qu'il dut comprendre, car il posa sa main sur l'épaule de la femme.
-Maman... Soupira-t-il.
-Tu as enfin quitté Veronica merci mon Dieu ! S'exclama-t-elle comme soulager.
-Non. Répondit-il froidement.
Le visage de sa mère se décomposa en entendant la réponse de son fils et surtout en le voyant si froid avec elle. Je crois qu'il y avait quelques problèmes avec notre très chère Veronica au sein de cette famille. J'essaie de ne faire aucune réflexion par rapport à ça, car je ne voulais en aucun cas m'attirer les foudres de Raphaël.
-Elizabeth laisse le donc un peu tranquille. Dit l'homme aux cheveux noirs qui était aux côtés de mon patron.
-Mais Charles ! S'écria-t-elle ce qui réveilla Léo.
Quand Elizabeth entendu son petit-fils, elle fit la moue et me regarda confuse de l'avoir réveillé.
-Je suis désolé, je ne voulais pas le réveiller.
-Ne vous inquiétez pas. Dis-je en souriant.
Je me pencha pour récupérer Léo qui était en train de me faire une grosse crise vu qu'il venait d'être réveillé sans le vouloir. Je mis le châle autour du petit lion avant de le prendre dans mes bras et de me mettre à le bercer et c'est comme à son habitude qu'il se calma rapidement en me voyant. Il commença à vouloir récupérer mes cheveux ce qui indiquait qu'il était parfaitement réveillé.
-Vous voulez le prendre ? Demandais-je à la mère de mon patron.
-Je peux, vraiment ? Demanda-t-elle les yeux pétillants.
Je regarda Raphaël qui hocha la tête tout en souriant légèrement. Dès que quelque chose concernait Léo étrangement il devenait soit beaucoup plus sympathique soit bien plus froid. Heureusement, il était quand même assez intelligent pour laisser sa mère prendre Léo. Et puis s'il avait dit non qu'est-ce que j'aurais bien pu faire, moi ?
-Bien sûr. Dis-je avec un immense sourire.
Je donnai Léo à sa grand-mère pour son plus grand bonheur et le mien aussi. Je pouvais au moins détendre mes bras pendant les quelques minutes où il n'allait pas me demander. Léo commença à gazouiller ce qui fit rire Elizabeth. Elle partit s'asseoir alors que je restais là à les observer heureuse qu'elle puisse profiter de son petit-fils. Je me demandais bien combien de fois, elle avait pu le voir s'il y avait des problèmes avec Veronica. Je sentis une main se poser sur mon épaule ce qui me sortit de mes pensées. Je tournai ma tête vers la personne et rencontrai les yeux gris du père de Raphaël.
-Bonjour, je suis Charles. Me dit-il.
-Enchanté. Dis-je en souriant. Je suis Eléonore.
-Je sais Mathilde nous a beaucoup parler de vous.
-En bien, j'espère ?!
-En très bien ! Elle nous a surtout dit que Léo ne voulait plus vous lâchez.
-Oui, ce n'est pas faux, j'ai l'impression que je suis sa mère des fois.
Un sourire mystérieux prit place sur ses lèvres. Je ne savais pas trop quoi en penser. J'étais de nouveau en train de partir dans mes pensées en me disant que tous les hommes de cette famille m'avaient l'air d'être de vrais mystères quand Léo se mit à pleurer.
-Oh non ! S'exclama Elizabeth qui commença à le bercer.
Étrangement, je me doutais que Léo n'allait pas se calmer, puis que je n'étais plus dans son champ de vision. Je me permis alors de me rapprocher d'eux.
-Je peux ? Demandais-je doucement en regardant Léo.
-Oui. Dit-elle avant de me donner le petit lion.
Je le récupérai et le collai contre moi. Puis je me mis à le bercer doucement tout comme elle.
-Coucou bébé.
Léo remarqua que c'était moi. Étrangement, il s'arrêta rapidement de pleurer avant se mettre à gazouiller tout content de me voir.
-Bah oui, je ne peux pas être tranquille deux minutes avec toi. Dis-je avant de l'embrasser partout sur le visage ce qui le fit rire.
-Il vous aime. On dirait que vous êtes sa mère.
-Je ne suis pas... Commençais-je.
-C'est vrai que j'ai eu la même réflexion que toi ma chérie. Dit Charles en arrivant.
Je leur fis la moue ce qui les fit rire plus qu'autre chose. Tandis que le petit jouait avec mes cheveux comme à son habitude. C'est à ce moment-là que Raphaël revenu vers nous. Il devait avoir fini de parler avec des actionnaires ou autre chose de ce qu'il avait évoqué pendant son discours. Il nous observa dubitatif avant de parler avec son père pendant qu'Elizabeth, c'était rapprocher de moi pour profiter de Léo. Puis Raphaël finit par dire que c'était l'heure d'y aller.
-Quoi déjà ?! S'exclama sa mère. Mais je n'ai même pas pu profiter de mon petit-fils.
-Maman, je t'ai déjà dit que toi et papa, vous pouviez venir nous voir à la maison.
-Et voir cette vipère sûrement pas ! Tu as vu comment elle m'a parlé la dernière fois que je suis venu vous voir toi et Léo. J'ai eu l'impression d'être prise pour une malpropre. Je ne veux plus la voir, je te l'ai déjà dit.
-Je sais, je lui ai parlé de son comportement avec toi. Puis elle t'a appelé pour s'excuser.
-Elle aurait pu faire le déplacement ! Ce n'est pas comme si on habitait loin de chez vous, non ?
-Du calme. Dit Charles pour stopper la catastrophe.
-Et si c'était Léo qui venait vous voir ? Proposais-je doucement. Surtout si vous n'habitez pas loin, je pense que c'est faisable.
-Très bonne idée ! S'exclama Elizabeth qui venait de changer d'humeur en quelques secondes.
Son fils était exactement comme elle au moins je savais d'où est-ce qu'il tenait se trait de caractère. Je finis par regarder mon patron et essayai de faire passer mon idée en lui faisant un petit sourire. Il ne fit aucun geste ce que je prenais comme un point positif et puis comme je ne pouvais pas lire dans ses pensées, je me dis qu'il était sûrement content de ma proposition. C'est comme ça qu'après d'assez long au revoir, on finit par rentrer au manoir. On allait monter dans la voiture quand il m'arrêta.
-Merci d'avoir participé à la présentation et d'avoir trouvé une solution. Dit-il avant de monter dans le véhicule.
J'en restais sur le cul, mon patron m'avait dit merci ! Est-ce qu'il me reconnaissait enfin ? Je l'entendis grogner comme quoi je mettais du temps pour monter, je m'étais peut-être encore fait des idées.
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Délicate attirance
RomanceCommençant juste à travailler pour l'un des PDG le plus réputé d'Angleterre, nommé Raphaël Lombardi, Eléonore se voit attribuer la garde de son fils. Tout se passe bien jusqu'au jour où elle surprend une conversation qui va faire basculé sa vie ains...