La trahison

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Il avait transplané dans une clairière. Après avoir exploré les environs, le mage noir dressa les sortilèges de protection. Il n'était plus un hors-la-loi, mais il aimait faire comme à l'époque où Bellatrix et lui avait dû se cacher après la bataille du département des mystères. Et ainsi, il serait alerté si quelqu'un approchait. Voldemort profita de la soirée pour réfléchir à sa situation. Cela faisait trois jours qu'il était partis du manoir Malfoy. Il eut un pincement au cœur en pensant à Delphi. Sa fille allait avoir huit ans dans trois mois, et elle était déjà très douée en magie. Elle n'avait pas encore de baguette, mais elle réussissait déjà des actes de magie très avancé. Voldemort chassa ses pensées de son esprit et se remit à penser aux reliques. Il en avait deux sur trois. Il lui manquait la plus importante et la plus mystérieuse.

Il s'endormit sans s'en rendre compte. Un souvenir lui revint en mémoire. Après la bataille du département des mystères, il s'était réfugié avec Bellatrix dans un endroit semblable à celui ci. Azkaban les avaient séparés, et ils n'avait pas encore eut de moment seuls tout les deux depuis quatorze ans. Le mage noir et sa plus fidèle partisante avait passé la soirée à se jeter des regards en douce, regardant ailleurs lorsque l'autre se savait observé.

Puis, ils s'étaient embrassés. Timidement d'abord. Puis de plus en plus passionnément. Ils ne se séparèrent que lorsqu'ils furent tout les deux à bout de souffle. Bellatrix était rouge grenat. Voldemort, lui... le mage noir le plus puissant du siècle était lui aussi écarlate. Un regard et ils se comprirent: ils voulaient la même chose, alors pourquoi étaient ils si mal à l'aise? Ils l'avaient pourtant déjà fait. Lentement, ils se laissèrent tomber par terre. Voldemort s'était allongé sur elle, et avait commencé à caresser les courbes de la femme qu'il aimait. Il trouvait toujours le moyen de redécouvrir le corps de cette femme qu'il avait pourtant contemplé des milliers de fois. Elle s'était laissé faire et avait commencé à lui enlever sa robe de sorcier. Le mage noir fit de même avec la robe Bellatrix qu'il enleva avec fébrilité. Il arrachait presque les vêtements de Bellatrix, qui faisait de même avec les siens. Une fois entièrement nus, Voldemort se pencha sur la guerrière et l'embrassa encore. Avec passion. Avec douceur. Avec désir. Elle lui rendit son baiser avec fougue, et le mage noir se laissa tomber sur elle. Ils allaient enfin passer aux choses sérieuses, mais Voldemort s'endormit pour de bon et brisa son rêve et en même temps son souvenir...

Le seigneur des ténèbres avait un pressentiment. Un pressentiment tellement fort qu'il s'était réveillé en pleine nuit. Les sortilèges de protections avaient été brisés, et des hommes s'approchaient furtivement de l'endroit où il était allongé. Voldemort se força à rester immobile. Ses ennemis potentiels devaient le croire encore endormis, mais ne tarderaient pas à se rendre compte qu'il était éveillé. Il compta mentalement jusqu'à trois, s'empara discrètement de sa baguette, et lança un sort de stupéfixion à son adversaire. Le mage noir se releva d'un bond, et mis à profit les quelques secondes qu'il avait gagné pour observer sa situation. Une dizaine d'hommes ou de femmes ( impossible de savoir) venaient de briser ses sortilèges de protection. Il allait devoir tous les affronter. En priant pour que ce soit le ministère et non Amélia qui ait envoyé ces hommes, il engagea le combat.

Voldemort stupéfixa les trois premiers sans difficultés. Il lança un couteau de jet qu'il cachait dans la doublure de sa robe au quatrième, le touchant à l'épaule suffisamment gravement pour qu'il arrête le combattre et qu'un autre stop le combat pour l'aider. Les cinq autres lui posèrent plus de difficultés. Ils avaient un bon niveau et étaient coordonnés les uns envers les autres. Au bout de quelques temps, le mage noir commença à fatiguer. Il tenta le tout pour le tout, et lança un feudemon. La masse de flamme pris rapidement la forme d'un basilic, et fondit sur ses ennemis. Avant que Voldemort réussisse à l'arrêter, il avait déjà tué les survivants. De toute manière, il ne tarda pas à trouver qui lui en voulait.

Les sept hommes et les trois femmes avaient tous une marque ronde et rouge, comme un œil horrible et sanglant. Sa femme s'était lancée à sa poursuite. Les Malfoy et Delphi étaient en danger. Mais il était certain que Lucius, Drago et Delphi étaient encore en vie. Lorsqu'un mangemort mourrait, il sentait sa marque s'éteindre. Pour Delphi, il avait pris soin de connecter son esprit au sien, et à ce qu'il voyait, elle était saine et sauve. Il pouvait continuer sa quête. Mais maintenant, sa date buttoir s'était rapprochée...

Le Véritable Maître de la Mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant