Chapitre 1

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Point de vue Madison Bailey
7 mars 2019
Domicile
Paris

Paris a perdu trois à un face à Manchester hier... Je suis dévastée tout comme mon père qui m'a transmis l'amour de ce maillot depuis petite. J'ai pleuré toute la nuit tant j'étais en colère contre eux et triste car nous y croyons tous cette fois. Mes yeux encore gonflés par mes pleurs et le maillot floqué "Mbappé" sur mon dos je descends les escaliers afin de rejoindre mes parents. Je me sentais mal aujourd'hui, sûrement à cause de la défaite.

Point de vue Yvon Bailey
Père de Madison
7 mars 2019
Domicile
Paris

Inès, ma femme, tentait désespérément de me consoler depuis la défaite encore amer d'hier. J'ai entendue ma seule et unique fille pleurer toute le nuit à cause de cette défaite.

- Chéri, je sais que c'est difficile mais il ne faut pas s'apitoyer de la sorte pour un match de foot! Souffla-t-elle avant qu'un gros boum se fasse entendre.

Ma femme et moi nous précipitons vers le bruit, inquiets. Ma fille gisait parterre, inconsciente et le nez coulant de sang. Je me précipita sur elle immédiatement tentant de lui refaire prendre conscience sous les yeux imbibés de larmes de ma femmes qui semblait en état de choque.

- Inès ! Appelles les secours, vite! Criais-je.

Elle se précipita en saisissant le numéro des pompiers en sanglotant et tremblant.

- Ma fille est inconsciente sur le sol depuis cinq minutes et elle saigne du nez!

- Chéri, respire-t-elle encore? Dit-elle en pleurs.

Je vérifia rapidement, soulagé qu'elle respire toujours. Je fais un rapide signe de tête positif en mettant la tête de Madison sur mes genoux.

- Oui elle respire!

- Nous sommes au ** arrondissement de Paris, immeuble ******** numéro ***.

Elle laissa tomber son téléphone avant de me rejoindre et câliner notre fille.
Lorsque j'entendis la sirène des pompiers, je demanda à Inès de tenir la tête de notre fille puis me précipita vers la porte d'entrée. Elle n'avait toujours pas repris connaissance mais respirait toujours. Je vis cinq pompiers arriver et leur laissa la porte ouverte. Ils pénètrent rapidement dans l'appartement avec un brancard qu'ils posent près de notre fille. Ils font plusieurs analyses avant de la porter ensemble sur le brancard qu'il soulève. Ils nous demandent si un de nous souhaite venir et je laisse ma femme y aller. Je vais prendre la voiture puis suis le camion qui se dirige vers le meilleur hôpital de Paris. Nous entrons en trombe aux urgences puis les médecins prennent le relais avec notre fille en l'installant sur un petit lit. Je remercie les pompiers puis suis les médecins et ma femme qui prennent immédiatement Madison en charge.
Nous arrivons dans un nouveau service où ma femme et moi devons attendre dans une salle d'attente. Je pris ma femme dans mes bras en pleurant avec elle. Ce qui semblait être des minutes pour certains, semblait être des heures pour nous deux.
Un peu plus tard, en début d'après-midi, je vis un médecin arriver vers nous. Je me leva avec ma femme, attendant des nouvelles.

- Madame et Monsieur Bailey? Demandait-il.
- Oui, c'est nous. Dis-je.
- Je suis le Docteur André. C'est moi qui m'occupe de votre fille, Madison. Nous avons réussi à la maintenir dans un état stable et elle devrait se réveiller dans la prochaine heure. Nous l'avons placée dans la chambre numéro sept. Cependant... Nous avons fait plusieurs examens et votre fille est malade... Elle a un cancer. Une leucémie et nous avons de la

Je n'entendais plus rien. Ma fille a une leucémie. Mes oreilles sifflaient et la vision se brouillait. Je n'arrivais plus à respirer correctement. Je sentis des pairs de bras me soutenir avant qu'on ne m'assoit sur une chaise et m'apporte un verre d'eau.

MaladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant