- Et vos parents? Les gens qui tiennent à vous? Dit-il.
Je n'avais pas pensé à ça... Il faudra que je leur explique doucement, sans les brusquer. Ils devront respecter ce choix tout en me promettant de vivre pleinement à ma place.
- Je vais leur parler, ils finiront par comprendre. Ne vous en faîtes pas.
Ce que je ne savais pas, c'est que mes parents n'accepteront jamais ma décision et iront demander de l'aide auprès de personnes que je ne pensais jamais rencontrer.
Le médecin me sourit par pitié avant de s'éclipser. Voilà pourquoi je ne veux pas de chimiothérapie, de traitements ou de greffes. Je ne veux pas de la pitié des autres. Je ne suis pas lâche, du moins je ne le pense pas mais je veux garder des souvenirs heureux plutôt que souffrir ou affronter la pitié des gens. Même si je suis jeune, j'ai vécu de belles choses. Mes amies sont formidables, ma famille également. Le meilleur souvenir reste tout de même le mariage de mes parents ainsi que le plus beau cadeau qu'on ai pu m'offrir : mon cheval. Il s'appelle Django, c'est un étalon noir Pur Race Espagnol de six ans. Je souhaite tout de même lui trouver la plus belle maison pour lui. Je veux le serrer dans mes bras le plus possible avant de partir.
Le médecin devait discuter avec mes parents puisqu'ils ne sont toujours pas revenus. Je pris mon téléphone puis regarda mes réseaux sociaux, notamment Instagram et Twitter. Je n'arrive pas à croire qu'ils aient encore une fois échoués en Ligue des Champions... Je ne les verrais jamais gagner. Je décida de poster une photo.Aimé par Lydia_Mercier, Allison_Arts et 218 personnes.
@Madison_Bailey Je préfère vivre peu en étant heureuse plutôt que vivre longtemps en recevant la pitié des autres. Je vous aime mes besties ❤️
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Il y a cinq minutes.Je continue de défiler les photos sur Instagram en aimant certaines photos, principalement celles du PSG même si je leur en veux, mes besties évidemment et des publications de mode.
Lorsque je sens la fatigue prendre le dessus, je pose mon téléphone et m'endors rapidement.
Flashback de trois ans.
Lydia, Allison et moi courrons comme des folles au Parc des Princes pour tenter de rentrer sur le terrain où le match se déroule. On riait comme des folles, mais nous ne sommes jamais parvenues jusqu'à la pelouse. Des vigiles nous avaient attrapées, ce qui nous faisait encore plus rire. Nous avions dix sept ans et étions pleine de vie.
J'attrapais les mains de mes meilleurs amies afin que nous restions ensemble. Je pleurais tellement j'avais ri. Je m'excusais auprès des vigiles, leur promettant que ce n'était qu'un gage et que nous ne referons plus cette bêtise. Il m'avait crû et les vigiles nous lâchaient avant qu'on retourne au virage d'Auteuil.
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Maladie
FanfictionJe me réveille dans une chambre blanche, mes parents me tenant les mains en pleurant. Que s'est-il passé? Découvrez l'histoire de Madison Bailey et Kylian Mbappé