Maladie

Chapitre 11

Je ne savais pas que ceci n'était que le début d'un interminable mois de souffrance pour moi, ma famille, mes amies et lui.

Mes parents arrivèrent dans un fracas et me prirent dans leurs bras, m'écrasant un peu ainsi que le jeune prodige qui était toujours entrain de m'enlacer. Nos corps étaient écrasés l'un sur l'autre à vrai dire. Non pas que je n'aimais pas ça mais cela me gênait horriblement. Ce dernier finit par rigoler doucement dans mon cou, me donnant des chatouilles auxquelles je rigola. Et c'est ainsi que nous restâmes pendant plusieurs minutes. Ma poitrine était complètement aplatie sous le poids du corps de Mbappé. À chaque fois qu'il tentait de se dégager, mes parents resserraient encore leur étreinte. C'est sans compter qu'à ce moment, les filles débarquèrent et sautèrent sur mes parents. Kylian ne put lutter plus longtemps avant de se laisser complètement aplatir sur moi, plaquant ses lèvres dans mon cou. Mon Dieu! J'adorais mes proches mais à ce moment-là, j'avais envie de les envoyer chier tant j'étais affreusement gênée. Je sentais la lourde respiration du Golden Boy sur ma peau, me faisant frissonner et frémir. Mon sang pulsait à toute allure à travers mon corps entier. J'avais presque du mal à respirer. J'essayais de me dérober légèrement en poussant sur mes jambes. J'entendis Kylian grogner en gémissant.

- Tu viens de me castrer... Dit-il.

Plus mal à l'aise que moi, c'est difficile de trouver. En essayant de me dégager, j'ai mit un coup de genou dans les parties du footballeur.

- Oh... Désolée, c'est juste que ça devient étouffant... Maman, papa, les filles, je n'arrive plus à respirer! M'exclamais-je.

Petit à petit, tout le monde se dégagea de moi et malgré moi, j'explosa de rire en voyant la tête crispée de la tête de noisette. Il était entrain de se tenir les parties au-dessus de son pantalon. Il me fusilla du regard et je tenta tant bien que mal de retenir un rire.

- Ça va Kylian? Demanda mon père.

Il tenta un sourire en faisant un pouce positif auquel j'explosa de nouveau de rire.

- Je vais te faire bouffer tes genoux Madison! Articula le numéro sept.
- Que s'est-il passé ? Demanda Lydia.
- Elle vient de me castrer! Dit Kylian, sans pressions.
- Euuu... Firent en même temps Allison et Lydia.

Mes parents me regardaient avec de gros yeux.

- Nan mais c'est de votre faute aussi! Je n'arrivais plus à respirer avec vos poids d'éléphant ! J'essayais de me dégager jusqu'à ce que mon genou rentre en collision avec Donatello... Dis-je.

Tout le monde explosa de rire excepté Kylian et mon père.
Lorsque je me calma, je sentis la fatigue pointer le bout de son nez. Les traitements sont puissants et exténuants. Je luttais pour ne pas m'endormir mais tout le monde avait remarqué ma fatigue.
Je ne voulais pas être seule, j'avais peur, j'étais terrifiée à l'idée de ne pas me réveiller demain ou le jour d'après et les jours suivants...

- On va te laisser te reposer ma puce, tu sembles si fatiguée. Disait ma mère.

Je hochais la tête en me mordant les joues pour ne pas craquer. Quelle fille pathétique je suis... Je fis un sourire crispé à tout le monde puis me retourna comme pour m'endormir mais je voulais avant tout pleurer. Ma mère et mon père embrassèrent ma tempe, mes deux meilleures amies me firent un énorme câlin puis plus rien. Ils étaient tous parti... Kylian ne m'avait même pas dit au revoir... Peut-être à cause du coup involontaire que je lui ai donné? Je me posais mille et une questions auxquelles je ne trouvais aucunes réponses puis me laissais finalement aller et pleurais comme une enfant.

- Princesse... Tu n'es pas seule.

Je sursautais, je pensais être seule... Le numéro sept parisien était toujours là. J'étais soulagée de ne pas être seule et en même temps mal car j'avais promis à Kylian de rester forte... Mes yeux s'embuaient d'eau chaude, prévenant que j'allais pleurer à nouveau. Il posa délicatement ses mains sur mes joues afin de les essuyer. Il déposa ses lèvres contre mon front en me prenant dans ses bras sans rien dire. Je me laissa aller contre lui, me soulageant d'un poids énorme que je m'étais mît sur les épaules. Il frottait doucement mon dos en s'asseyant sur le bord de mon lit. J'étais entrain de me livrer corps et âmes en dévoilant mes sentiments bien enfouies au fond de moi. Je ne pensais plus à cette gêne ou ce malaise que j'avais mais sur un nouveau bien-être en me libérant de toutes ondes négatives. Pour la première fois depuis que j'étais enfermée ici, je me sentais bien.

- Tu veux que je reste dormir avec toi? Me proposa Kylian.
- Oui... J'ai tellement peur de rester seule avec mes pensées... S'il te plaît Kylian... Ne me laisses pas tomber... Dis-je déchirée.

Il s'écartait doucement de moi en enlevant son masque qu'il portait depuis son arrivée ici et en prenant mon visage entre ses grandes et fines mains.

- Je ne t'abandonnerais jamais princesse. Je ne pourrais jamais te laisser tomber d'accord?

Son souffle s'écrasa doucement contre mon visage, m'apportant un peu de chaleur. Je hocha la tête, ne parvenant plus à parler. Ses longs doigts effleuraient mes joues humides et probablement rougies par mes larmes. Son visage était si près du mien, je pouvais contempler chaque détail de celui-ci, sa peau chocolat au lait, son large front, son long nez, ses yeux noirs, ses pommettes, ses mâchoires bien dessinées, ses lèvres roses sur lesquelles je rêvais avant de le rencontrer. Il finit par briser ma contemplation en écrasant ses douces lèvres contre mon front en me serrant un peu plus contre lui. Ma tête tomba doucement dans son coup, laissant mon nez caresser celui-ci. On finit par se détacher doucement et je me poussa afin de lui laisser une place sur le lit. Il parti éteindre les lumières puis j'entendis quelque chose tomber parterre. Le lit s'affaissa légèrement lorsque Kylian s'allongea dessus. Lorsque je sentis sa peau chaude, je compris immédiatement qu'il était déshabillé pour dormir. Des frissons de bien-être parcoururent mon corps entier, me donnant une nouvelle énergie qui cette fois était positive. Je m'avachie sur lui, posant ma tête sur sa poitrine, mes mains sur son corps et une jambe autour de sa taille. Je le prenais vraiment pour mon doudou. Il encercla mon frêle corps avec son bras droit puis je caressais sa peau avec mes doigts. Je les laissais doucement tracer ses abdominaux qui se contractaient sous mon toucher. Je finis par tracer des cercles sur sa poitrine dénudée et frissonnante.

- Mad? Chuchota le parisien.
- Mhhh?
- Viens par ici.

Je fronça les sourcils en me redressant doucement. Je fus portée un peu plus vers son visage lorsque Kylian avait délicatement agrippé mes hanches.

- Qu'est-ce que tu f

Je n'eus pas assez de temps pour finir ma question que ses lèvres étaient sur les miennes. J'écarquilla les yeux de surprise puis les ferma, savourant pleinement ce geste tendre qui électrisa mon corps entier.
Ses lèvres n'étaient pas envahissantes mais tellement douces sur les miennes. Il caressait doucement mes joues puis rompît le contact entre nos lèvres pour poser son front contre le mien. Mon cœur battait si fort que je pensais qu'il allait exploser.

- Je... Je crois que je t'aime... Souffla Kylian.

Pensant être paralysée par sa révélation, mon corps ou plutôt mon cœur avait réagit à la place de mon cerveau. J'avais reposée mes lèvres contre les siennes. Moi aussi je l'aime...

Maintenant nous savions que tout n'allait pas être rose mais nous étions tous les deux conscient de la passion qui nous animait.

NDA : J'ai mit énormément de temps à écrire ce chapitre car je voulais qu'il soit parfait mais comme je sais que j'ai beaucoup de retard je n'en suis pas assez satisfaite, je le trouve bâclée... Désolée pour le retard 😞🙏🏻❤️