- Que penses-tu de cette robe pour ce soir ? me demande Jessica en entrant dans ma chambre.
- Parfaite, je déclare.
- Tu ne l'as même pas regardé. Tu stress pour ce soir ?
Je lève rapidement les yeux de mon livre pour la regarder.
- Jonah vient manger ici ce soir et sera ton mec aux yeux de nos parents. Je ne stress pas, j'appréhende.
- Oh, Maxichou ! déclare-t-elle en se collant à moi pour me faire un câlin.
- Arrête de m'appeler comme ça tu veux ?
Elle m'appelait de cette manière dès qu'elle voyait que je n'allais pas bien et qu'elle voulait me remonter le moral. Bien que nous étions jumeaux, elle avait toujours eût le rôle de la grande sœur avec moi. Et je ne me cachais pas de ça. Pour quoi devrais-je être dérangé par le fait que ma sœur prenne ma défense ? J'avoue que je ne fais pas la même chose pour elle. Mais elle n'en a pas vraiment besoin, sous ses airs de petit ange, ma sœur est une dur à cuire.
En 5ème, elle avait entendu des mecs se moquer de moi parce qu'ils m'avaient vu embrasser un mec qui me plaisait beaucoup. (Ce qu'on peut être méchants et intolérant lorsqu'on est pré-ado.) Enfin après ça, le premier avait eut le nez cassé, le deuxième, un œil au beurre noir, le troisième, s'était littéralement fait dessus et mes parents se sont retrouvé dans le bureau de la directrice. Avec cet événement, je n'ai eu aucun problème pendant le reste du collège.
Et concernant le mec que j'avais embrassé, il s'agissait de Noé. Il m'avait violemment repousser mais était venu s'excuser pour sa réaction une semaine après. Il en avait parlé avec sa grande sœur et s'était fait engueuler à cause de sa manière de réagir. Depuis, il est devenu mon meilleur ami.
- Mmh... Nan j'ai pas envie.
Elle se relève et passe sa main sur sa robe pour enlever les plis.
- Ça va bien se passer, t'inquiète pas. Bon aller, viens en bas, tu n'as pas fini le repas je te rappelle.
Je me lève et descend dans la cuisine, quelque peu contre mon grès. Je ne suis pas vraiment d'humeur pour cuisiner. Je suis complètement stressé pour ce soir. Tout ce que je veux, c'est que le repas se passe bien. Je ne sais pas si je pourrais accepter le fait que Jonah ne plaise pas à mes parents.
Pendant que je prépare le repas, Jessica n'arrête pas de faire des allés et retours dans la cuisine. Elle ne peut s'empêcher de me jeter un regard compréhensif en entrant dans la pièce.
- Ça va bien se passer, je te le promet. m'assure-t-elle profitant de l'absence de nos parents.
>>><<<
J'entends la comtoise dans le bureau de Papa sonner 19h. Jonah ne devrait pas tarder. J'aide Jessica avec ses cheveux qu'elle voulait coiffer au dernier moment. Oui nous sommes comme ça dans la famille, même lors d'un dîner qui pourrait être insignifiant, nous sortons le grand jeu. Mais nous faisons quand même attention à ne pas trop exagéré les chose. C'est-à-dire que Papa et moi sortons les chemises pendant que Maman et Jess sortent leur plus belle tenue, que ce soit robe ou pantalon. Pour ce soir, je porte une simple chemise blanche avec un nœud papion gris avec de petits motifs noir (d'après Jessica, je suis mignon avec un nœud papion), et un simple pantalon noir. Papa porte lui aussi une chemise blanche mais avec un pantalon marron et Maman a une combinaison longue jaune avec un foulard claire dans les cheveux. Ce style plutôt année 1950 lui va à merveille. Quant à Jessica, elle porte une robe bleue qui lui arrive juste au dessus des genoux.
Tout est prêt à présent, nous somme sur ce que j'appellerais notre "presque 31", le repas est fin prêt et la table est mise. Il ne reste plus que Jonah, j'espère qu'il ne va pas arrivé trop en retard, ni trop en avance. Pour mes parents, arriver en avance ou avec plus de quinze de retard n'est pas du tout poli. Heureusement pour mon petit ami, la sonnette retenti onze minutes après l'heure de rendez-vous.
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Jamais deux sans trois - Partie 2
Ficção AdolescenteJonah et Maxime sont ensemble et l'assument pleinement. Enfin presque. Maxime a des parents peu ouvert d'esprit. Heureusement pour lui, sa sœur jumelle Jessica est là pour les aider. Alors ils ont, dieu seul sait comment, une folle idée de génie pou...