chapitre 16

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Salam aleikoum

Je traversais la route quand une voiture se dirigea vers moi avec vitesse; peureuse que je suis, je lâcha mes sacs et là....la voiture freina à coup sec en me touchant à la jambe. Par manque d'équilibre dû au choc, je tombe sur la route. Le conducteur descendit de la voiture et vient vers moi

- çaa va mademoiselle ?

- non j'ai un peu mal à la jambe

- j'appelle les secours

- non ce n'est pas si grave, aidez-moi à me lever

Il me tient la taille et m'aida à me mettre sur pieds ;

- venez vous asseoir

Je traînais un peu la jambe et vu que j'étais lente, il se baissa, met sa main sous mes genoux et me porta comme un bébé. J'étais vraiment gênée; il me pose sur la chaise arrière de sa voiture et s'accroupit devant moi, il toucha ma jambe et je fis une petite grimace

- vous avez l'air de souffrir, je crois qu'il serait plus prudent d'aller voir un médecin

- ce n'est pas nécessaire

- mais vous n'arrivez même pas à marcher correctement

- j'avais très mal tout à l'heure mais maintenant c'est supportable

- supportable vous dites? J'insiste, faut que vous voyiez un médecin

- merci de vous inquitez mais je ne compte pas aller à l'hôpital

Il ne répond pas et se contente de me fixer comme si c'était la première fois qu'il voyait une femme.J'aime pas trop jouer le rôle de la télé, ne pouvant plus supporter son regard pesant je me lève

- je dois partir maintenant

Il se lève à son tour

- comme vous ne voulez pas que je vous conduise à l'hôpital, laissez-moi au moins vous déposez chez vous

- non ne vous dérangez pas

- mais celà ne me dérange pas au contraire c'est la moindre des choses

- he ne compte pas rentrer j'ai des courses à refaire

- comment ça à refaire?

-regardez là bas

Dis-je en lui montrant du doigt la route

Il regarde la direction que je lui ai indiquée puis reporte son regard sur moi

- c'est vos courses qui sont éparpillés sur la route?

- oui; j'ai eu tellement peur que j'ai lâché les charges que j'avais au bras

- je suis désolé ,je ne voulais pas vous effrayer, j'étais au téléphone et je ne vous ai pas vu venir

- ne vous en faites pas il y a eu plus de peur que de mal

Pour la première fois, je le regarde parce que depuis tout à l'heure je fuyais son regard.
C'était un bel homme de teint un peu clair, habillé en costard. Il avait l'air d'être riche ,très riche vu la voiture qu'il conduisait

- je dois y aller maintenant

Je lui fait un petit sourire puis le contourne pour partir, je boitais et j'avais mal à la jambe mais si je partais à l'hôpital j'allais pas rentrer de si tôt à la maison
Je continuais à marcher comme une handicapée mdr; au moment d'ouvrir la porte du supermarché quelqu'un vient de derrière et m'ouvrit la porte ,je relève la tête et constate que c'était le monsieur de tout à l'heure

Aïcha:le destin d'une jeune femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant