chapitre 44

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Salam et Bonne lecture

..je ne pouvais pas me baisser pour enlever ces chaussures ni même avancer car je risque de faire la chute du siècle.

Mon Dieu que vais-je faire..

Je reste là figée à regardé Mouhamed, incapable de bouger. C'était vraiment honteux, tout le monde avait le regard sur moi et commençait à se poser des questions. Du genre " pourquoi elle n'avance pas ?, ne veut- elle plus se marié..
Ah j'étais dans la merde jusqu'au coup. Je baisse les yeux un moment puis les relève et croise ceux d'Aïda qui avait un sourire bien amusé scotché aux lèvres. Pas de doute ça doit être elle qui est derrière tout ça. La garce !
Je soupire en regardant Mouhamed. Il avait l'air tendu et semblait s'impatienter. Il me questionne du regard et je secoue la tête. Je voulais lui faire comprendre que j'avais un soucis mais on dirait qu'il n'a rien pigé puisqu'il n'a pas bougé de sa place. Bon j'ai plus le choix faut que j'avance et si je tombe mdr, je me reléverai mais il est hors de question qu'Aïda réussisse son coup.
Je respire un grand coup et m'apprêtais à continuer mon chemin quand je vois Mouhamed se diriger vers moi. Il arrive à ma hauteur, me regarda un petit moment puis s'en que je m'y attende; il se baisse et me souleva, un boucan pas possible s'en suivit. L'assistance avait l'air surprise et moi aussi d'ailleurs. Je m'accroche à son coup et il me jette un petit regard avant de se diriger vers le maire.  Arrivé à ce dernier, il me posa au sol.
Anta et Bineta m'arrange un peu ma traîne de robe puis la cérémonie commença. Mouhamed me tenait la main sans détacher son regard de mon visage. J'avais les joues qui chauffait comme pas possible, je suis sure que je suis plus rouge qu'une tomate. Heureusement que le maire a fait un raclement de gorge qui lui a fait détacher ses yeux.

Aprés un barati interminable qui a presque fait dormir tout le monde; le maire fini par poser les questions qui nous interressaient.

- monsieur Mouhamed Aïdara acceptez-vous de prendre pour épouse mademoiselle Aïcha Léna Diop ici présente, de l'aimer, de la respecter, de la chérir, de la soutenir, de la protéger et de veiller à son bonheur jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Mouhamed tourna son regard vers moi et m'embrassa le revers de la main

- oui je la veux à mes côtés depuis le jour où mes yeux se sont posés sur elle.

L'assistance applaudit et siffle aprés sa réponse.

- et vous, mademoiselle Aïcha Léna Diop acceptez-vous, en âme et conscience sans contrainte extérieure, de prendre pour époux monsieur Mouhamed Aïdara ici présent, de l'aimer, de le soutenir, de partager ses joies, ses peines et bien évidemment de veiller à son bonheur jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

- non dis-je en secouant la tête

Mouhamed fronce les sourcils et le maire aussi d'ailleurs

- comment ça non ?

Je pose ma main sur sa joue et lui dis toute émue

- même la mort ne pourra pas me séparer de toi.

Il sourit et me fit un bijou sur le front. On se passe nos alliances puis on signe les papiers de mariage, j'avais mon frère comme témoin et Mouhamed avait sa sœur. Aprés que ces derniers eurent signé, le maire reprend

- je pense qu'il n'y a rien d'autre à ajouter, par les pouvoirs qui me sont conférs en tant que représentant de la loi, je vous déclare mari et femme...hum vous n'avez pas besoin d'embrasser la mariée puisque vous l'avez déjà fait.

- Mouhamed : comprenez que je n'ai pas pu me retenir face à une telle beauté

Le maire rigole puis nous félicite, l'assistance se leva en applaudissant de plus en plus fort.
Les félicitations fusaient de partout.
J'étais trop heureuse, j'arrive pas à croire que je me suis mariée.

Aïcha:le destin d'une jeune femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant