Aïcha:le destin d'une jeune femme

chapitre 38

Salam aleikoum

Bonne lecture 😘😘

Mouhamed

Je me suis réveillé à cause des vibrations de mon téléphone. Je me redresse et le saisi sur la table de chevet, c'était ma mère mais pourquoi elle appelle aussi tôt ?

- allô ?

- mon fils, comment tu vas ?

- ça va maman

- je ne t'ai pas réveillé j'espère

Elle appelle à 7h du mat et elle me demande si elle ne m'a pas réveillé ? J'ai une sacrée mère

- c'est pas grave

- je t'appelais pour savoir à quelle heure tu vas venir à la maison

- mais quand est-ce que j'ai dit que j'allais venir aujourd'hui ?

- c'est moi qui l'ai décidé, je dois te parler

- mais maman aujourd'hui je ne peux pas, j'ai un rendez-vous important

- je m'en fiche, je veux te voir aujourd'hui même et pas d'excuses ça fait combien de temps t'es pas venu me voir ?

- j'ai trop de boulot maman

- Mouhamed ne m'énerve pas, tu vas ramener ta tête ici ou sinon tu sentira ma chaussure sur ton visage

- mdr ok madame Aïdara, je viendrais

- c'est ce que je veux entendre, à plus tard mon fils

- ok

Je raccroche et m'allonge à nouveau. Ah ma mère a gâché mon sommeil, là c'est sur je ne vais plus pouvoir fermer l'oeil alors que je tombe de sommeil, avec la fête de Léna je me suis couché très tard, j'étais trop heureux pour me coucher. J'allais enfin épouser la femme de mes rêves, c'est incroyable. Toute cette joie m'avait empêcher de dormir du coup j'avais planifié de faire la grasse matinée mais ma mère a ruiné mes plans.
Je m'étire un peu et sors du lit pour entrer dans la salle de bain.
Je pends une douche rapide, fais mes ablutions et sors. Je me mets en tenu de prière et étale le tapis de prière. Après avoir fini, je descends à la cuisine pour me faire un café que je vais siroter sur la terrasse.
Je me mets en face de la bain vitrée et admire le magnifique levée de soleil. C'est un magnifique spectacle, jamais je m'en lasserai. J'avais pour habitude de partager ce moment avec mon père mais depuis que j'ai quitté la maison, je bois mon café tout seul. Même si mon père me demande souvent de revenir, moi je préfère rester dans mon coin et être indépendant. Il y a trop de règles dans la demeure de mes parents et moi j'aime pas ça. Je n'aime pas que l'on me dicte des lois ni qu'on me contrôle.
Étant le fils unique de mes parents, j'avais trop de pression dans la maison parce que je devais être le fils exemplaire de Djibril Aïdara et ça me saoulait au plus haut point.
Le jour où j'ai craqué c'est quand ils m'ont arrangé un mariage dont je n'étais même pas au courant. Là ça m'a énervé, j'ai donc quitté la maison, pour m'installer avec mon cousin Alioune. Depuis je vie la belle vie, j'ai commencé à collecter les femmes comme des cartes. Chose que mon père détestait mais comme je vivais seul, il n'y pouvait rien. Je faisais tout ce qui m'était interdit dans la maison de mes parents, cependant malgré que j'étais un petit bandit j'étais un maniaque dans les affaires, je faisais mon travail avec tout le sérieux du monde et mon père n'a pas eu d'autre choix que de me céder sa place dans l'entreprise après sa retraite. Mais en dehors des mûrs de l'entreprise, ouf c'était bêtises sur bêtises, je pensais qu'avec mon charisme je ferai tomber n'importe quelle femme raide de moi. C'était le cas jusqu'à ce que je tombe sur Léna, mon Dieu cette femme m'a bluffée au premier regard. Je pensais que ça allait être simple mais non, avec elle je me suis rendu compte que toutes les femmes n'étaient pas pareilles et j'ai changé pour elle, pour ma Léna je ferai n'importe quoi.