1174 - Suite à une série d'hivers extrêmement rigoureux, les joraenings sont un peuple décimé dans lequel ne reste que quelques milliers d'habitants affamés. Leur dernier espoir est de construire une flotte suffisamment importante pour embarquer les...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ce matin là, Gareth et William furent réveillés plus tôt que d'habitude pour saluer leur père qui partait en mission quelques jours pour transmettre un message de l'ordre au comte de Mortain, à l'ouest de la Normandie : « Je serais de retour d'ici une semaine, sois sage. Et veille sur ton frère. -Promis. -A propos, intervint leur mère Svanhilde, je vais être de garde ce matin, donc il faudra que tu t'occupes de William. -Est ce que je peux l'emmener chez Nancy ? »
Godefroy et Svanhilde échangèrent un regard, puis acceptèrent. Les deux frères se recouchèrent, puis, quand les cloches sonnèrent le début de la journée de travail, ils se rendirent chez Nancy.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Marhesly rattrapa Thomas et Karsten à proximité du Mont Saint-Michel. Il s'approcha d'eux sans éveiller de soupçons et les salua :
« Pardonnez ma curiosité, messire, mais seriez vous des edelvargs ?
-En effet, mon brave.
-C'est une chance pour moi de vous rencontrer, est-ce que vous vous rendez à Mosjen ?
-C'est exact.
-Je m'y rends également. Je vais y rendre visite à mon oncle, puis-je voyager à vos côtés ? Je n'ai pour me défendre que ce simple couteau, mais je ne sais pas vraiment bien m'en servir. »
Les deux edelvargs, sans raison de se méfier, acceptèrent et ils voyagèrent ensemble. Marhesly essaya de guetter le moindre indice sur la magicienne qui se trouvait là-bas et comprit rapidement qu'il s'agissait de la fille de Thomas.
Une fois à Mosjen, la présence à ses côtés de Thomas évita à Marhesly d'être confronté aux gardes. Il entra dans une ville relativement plus propre que celles qu'il avait vu jusque là, mais nettement moins que son refuge.
L'activité autour de lui le rendit rapidement nerveux. Il y avait là peut-être cinquante fois plus d'habitants que dans le refuge. Après une petite heure d'acclimatation, il décida de prendre une chambre dans une auberge pour avoir un point de chute.
L'endroit que le propriétaire lui montra lui parut confortable mais un peu petit. Les fenêtres donnaient sur la limite entre deux quartiers, l'un était plutôt marchand, l'autre avait l'air beaucoup plus populaire, voire même mal famé.
