Chapitre XIX : Pouvoirs et Détermination

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 Marhesly était présent quand Envik annonça la nouvelle à son peuple

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Marhesly était présent quand Envik annonça la nouvelle à son peuple. L'idée d'une bataille terrifia tout le monde et alors qu'ils installaient quelques défenses, Marhesly remarqua à quel point tous étaient effrayés.

A une certaine heure, Envik ordonna à chacun d'aller se coucher pour être prêts au combat le lendemain. A part quatre habitants qui montaient la garde, chacun se coucha et un silence morbide régna sur le village.

Nancy était triste ici. Elle n'avait pas été mal accueillie, mais elle avait toujours l'impression que les gens la prenait pour une folle, comme à Mosjen. Et là, pas de Gareth pour l'écouter et la comprendre.

Elle vivait avec Seni, une fille bien plus âgée qu'elle, qui n'était pas méchante, mais qui n'avait pas la prévenance d'un Gareth.

Marhesly lui avait promis qu'elle serait bien ici, mais pour l'instant, il n'avait pas trop eu l'occasion de lui prouver. Alors qu'elle se couchait, elle entendit des cris au rez de chaussée. Elle échangea un bref regard avec Seni, qui se leva et alla écouter :

« Tout ça c'est de ta faute ! s'écria Charleza, la femme de Marhesly. Pourquoi tu as absolument voulu aller là-bas ?

-Ils sont venus ici en premier ! Ils savaient forcément ! Ils seraient revenus de tout de façon, mais nous ne l'aurions pas su.

-Et s'ils ne savaient pas ? S'ils étaient simplement venu pour autre chose ? Rien ne prouve qu'ils savaient que nous étions là ! »

Marhesly se tut. Il restait persuadé d'avoir fait les bons choix, mais il réalisait à quel point ses actes les avaient mis en danger :

« Il n'y a plus rien à faire maintenant. On va se battre. »

Seni retourna se coucher, le regard perdu dans le plafond, essayant d'imaginer ce qu'il allait se passer le lendemain. L'alerte sonna alors que beaucoup de gens étaient déjà réveillés.

Les magiciens se précipitèrent tous au sommet de l'escalier menant à l'entrée. La plupart des magies étaient présentes mais certaines étaient clairement moins utile au combat. Marhesly pouvait au mieux gonfler ses muscles et allonger ses bras et jambes, mais il restait malgré tout un combattant inexpérimenté au corps à corps.

Charleza et sa maîtrise de la foudre serait bien plus adapté à un tel combat mais elle non plus n'avait jamais participé à une bataille. Autour d'eux, les mages de la lumières créaient des illusions, des combattants fantômes qui se désintégrerait au premier coup mais qui donnait un impression de nombre.

Les télékinésistes repéraient des projectiles à envoyer sur l'adversaire. La tension était insoutenable. Ils se tenaient tous devant l'entrée, en espérant abattre l'ennemi au fur et à mesure qu'il entrerait, mais ils ne pouvaient ni voir, ni entendre ce qu'il se passait de l'autre côté de la paroi.

Soudain, quelque chose entra, mais ça n'était pas un edelvarg, ni même un homme. Un chariot rempli de paille enflammée, de bois et de pierres venait d'être lancé à travers l'entrée, suivit d'un second, puis d'un troisième.

L'odyssée des JoraeningsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant