Run or Die [The Death Cure]

Chapitre 3.1

~Sauvetage~

Dans les tomes précédents:

Alexia s'est retrouvée dans un Labyrinthe, entourée de garçons. Grâce à ses souvenirs et à l'aide de Thomas, elle arrive à s'enfuir de ce cauchemar en compagnie de son meilleur ami Minho ainsi que plusieurs "blocards". Ils se retrouvent rapidement pourchassés par Wicked et mis à l'épreuve dans la terre brûlée. Malheureusement Minho et sa meilleure ami se sont fait attrapés et sont retenus par les médecins du crime.

Six mois. Six mois que Wicked nous retenait. Six mois que je connaissais le monstre qu'était mon père. Six mois que je n'avais pas vu Thomas. Je perdais peu à peu tout espoir de le revoir. J'avais perdu de vue Minho puisque les médecins nous avaient séparés. J'étais épuisée. Épuisée de me battre, épuisée de survivre.

Comme d'habitude, mon père entra dans la pièce et s'assit en face de moi.

- Qu'est ce que tu me veux encore ?

- Rien... Je viens seulement te dire au revoir.

- Oh... Si c'est pas génial ça. L'homme qui me torture depuis des mois vient me dire adieu. Et bien vas crever.

J'étais beaucoup trop faible et ne pouvais parler à peine plus fort. J'avais l'impression que chaque mouvement que je voulais faire devenait la pire des tortures.

- Donc. Qu'est ce que je vais devenir ?

- Tu vas être transférée à la dernière ville.

- C'est quoi ça encore ?

- Tout est dans le nom ma chérie.

- Ne. M'appelle. Pas. Ma chérie. Je ne suis plus ta fille depuis que tu as laissé tomber ma mère.

Mon géniteur soupira et ouvrit la porte pour sortir. Il se retourna une dernière fois puis me dit avant de partir:

- Adieu Alexia...

- Adieu Docteur Williams.

Il ferma la porte et je restai dans le silence encore quelques minutes. Deux gardes ouvrirent brusquement la porte et m'attrapèrent les bras. Ils me relevèrent de force et me traînèrent jusqu'à ma salle de torture personnalisée. Ils me firent m'asseoir sur une chaise et attachèrent mes poignets aux accoudoirs. Je ne résistai pas, étant beaucoup trop faible pour les battre. Ils m'attachèrent également les chevilles aux pieds de chaise et sortirent de la pièce. Je tournai lentement la tête et vis le casque. Cet élément de torture qu'ils utilisaient pour faire je-ne-sais-quoi. Une grande vitre teintée se trouvait devant moi et je savais par expérience que Janson se trouvait de l'autre côté, un grand sourire satisfait sur le visage. Un médecin entra dans la pièce et vint se placer devant moi. Il tenait un bloc-note dans ses mains et écrit quelque chose. Il enleva le magnétophone de sa poche et le plaça devant sa bouche.