Les légendes de Koréa.

Chapitre 1 : Chrysanthème.

Chrysanthème : Surtout en Asie, les chrysanthèmes blancs et jaunes sont très prisés lors de funérailles. Dans les pays asiatiques, cette « fleur d'or » déborde de significations.

Deuxième Age : année 713

Territoire de Busan, capitale de Berel

Le soleil se levait amicalement à l'est, inondant le monde de sa douce lumière. L'astre céleste amenait avec lui le retour du printemps et la promesse d'une renaissance future. Déjà la nature reprenait vie, sous la floraison de magnifique fleur multicolore et l'épaisseur des herbes hautes. Contre les grandes falaises, la mer paraissait également plus calme, surement encore profondément endormis. Rien n'aurait pu perturber se silence tellement espérer. Pourtant, le chant des oiseaux vibrait avec joie, chantonnant des symphonies inconnues de tous. Un troupeau de biche se promenait également, broutant avec gourmandise la végétation bien grâce. Des poissons colorés s'agitaient dans les petits coins d'eau, profitant pleinement de la chaleur de leur environnement.

Sous le soleil, le monde était enfin en paix. Pourtant, parfois, même les plus puissants rayons de lumière ne suffisaient pas pour apaiser les cœurs. Bien au contraire, seule l'injustice résonnait. Comment le monde pouvait être si lumineux, alors que tant de chagrin s'écoulait ? Pour certain, même cette paix naturelle, n'était qu'une simple utopie, un rêve qui emportait tous les espoirs du monde. Et même sous le soleil, intérieurement, le déluge amener la guerre.

Park Jimin, ne voulait pas comprendre le monde...Il ne voulait rien savoir des guerres ou bien des paix.

Tout ça n'avait, en vérité, que tellement peu d'importance. Qui se souciait bien de cela ? Alors que tellement ne se préoccupait que d'eux même. Et, il en était le pire exemple du monde. Même lui, ne préférait pas mesurer le degré de son profond égoïsme. C'est vrai, en ce jour de grand soleil, il aurait aimé que la pluie tombe encore. Peut-être, pour ne pas continuer à sangloter seul dans son coin ? La solitude, l'avait rendue soudainement bien aigri, renfermé sur sa propre douleur. Pourtant, le jeune homme s'avait qu'il n'était pas seul, et que toutes ses demandes seraient comblé. Mais ce n'était pas suffisant, rien ne le serait plus jamais, à présent. Une partie de lui, était partit, enterré si pied sous terre. Certainement, que se laisser lâchement mourir, aurait été plus facile pour lui. Mais il ne voulait pas être la cause, d'un autre sanglot. Il n'avait pas le courage pour porter, cette si grande responsabilité.

Il était juste malheureux, incroyablement, malheureux.

C'était bien vrai, finalement. Il ne s'était pas préparé à cette perte, à cette absence si pesante. Pourtant, il aurait dû se relever, ravaler ses larmes pour son propres bien, non ? Après tout, il était un Delta, un futur grand conseillé emplie de sagesse. Elle avait bon dos, la sagesse. En se regardant dans le miroir, le jeune homme avait juste l'impression de voir un fantôme. Le reflet transparent d'un être qui n'était plus, qu'un simple souvenir. Et il n'y avait rien de comparable à cela. Il ne pourrait jamais devenir le grand homme, que son cher père avait espéré de lui. Son géniteur, avait toujours eu trop d'attente. Mais Jimin, y avait cru. Tellement, que cela avait fini par être son seul soutient. Et tout c'était terminé, comme le dernier chapitre d'une histoire. Mais habituellement, les contes et les légende ne commençaient pas par leur fin. Jimin était sans doute, juste une simple rature. Il s'effacerait un jour, comme ses ancêtres avant lui.

Un rayon de lumière traversa, soudainement, son sanctuaire obscur. L'éclaire brillante bien trop curieuse, de pouvoir enfin le découvrir entièrement. Le scintillement se posa tout d'abord sur les couvertures blanches simplement posées sur le lit, un peu retournées par la nuit sans sommeil de son propriétaire. Le lit en baldaquin était d'un bois solide, soigneusement dessiné par différent motif végétal et animal. Un coussin s'effondra sur le sol dans un bruit sourd, sous l'agitation du veilleur. L'étincelle de lumière, bien trop aguicher, se posa enfin sur l'être qui trônait au milieu du matelas. Le premier reflet chatoyant effleura avec douceur la forme affaiblie. Le corps du jeune homme était amaigri et élancé, dans une ossature aussi délicieuse, que fragile. Sa peau était d'un blanc nacré et ne montrait aucunes impuretés, seulement des singularités amusantes. Ses cheveux étaient d'un doré pur, nuancé dans un blond platine saisissant. Ses mèches étaient complètement en bataille, certaine bouclés légèrement sur son front. De fin sourcils habillaient son regard, renforcé par des cils d'un noir épais. Ses prunelles étaient délicatement étirées, laissant entrevoir deux billes d'un noir profond. Ses iris contrastant avec la blancheur de son entièreté. Un petit nez discrètement retroussé et simplement enclavé par deux joues rebondis. A une époque, était-il un petit garçon amoureusement gourmand. La vie, lui avait finalement, coupé l'appétit. Sa bouche était un simple bouton de rose, formée par deux lippes pulpeuses, d'un rouge carmin. Son visage se terminait par une simple mâchoire fine, entouré par deux petites oreilles, habituellement richement décoré. A présent, elles étaient tristement vides, comme le cœur du jeune homme.