Les légendes de Koréa.

Chapitre 113 : Immortelle.

Baptisée "immortelle" en français et personne ne s'étonnera de son symbole qui est celui de l'éternité. Offerte, dans le langage des fleurs, elle illustre la constance, la reconnaissance, l'amour sans fin, à nouveau l'éternité mais aussi la gloire et la vertu.

Brutalement, le chaos qui avait éclaté sur la grande place de la capitale fut stoppé. Alors que l'incendie, à l'arrière-plan, consumait à présent les plus grands bâtiments en bois, intensifié par le souffle du vent. Les deux groupes qui s'affrontaient avaient cessé leurs mouvements. Les Omégas restaient figés sur place, grondant férocement, leurs crocs déchirant leurs lèvres. Les Iotas en face d'eux, reprirent ensemble une posture plus adaptée, pour repartir rapidement à l'assaut. La raison de cette étrange accalmie fut l'aura qui semblait venir avec le vent. Des bourrasques si violentes, quelles faisaient petit à petit disparaitre les flammes voraces. L'incompréhension se fit totale, lorsque qu'une silhouette se dessina bientôt face à eux, se détachant si facilement du carnage. Une nouvelle rafale secoua de plein fouet les pauvres Omégas, certain tombèrent même pitoyablement au sol. Et bien vite, les nuages furent balayés, laissant enfin la lune éclairer le nouveau venu.

Tous les Iotas et Bétas du Royaume de Séoul hurlèrent de victoire en même temps, brandissant leurs épées au-dessus de leurs têtes. Jeon Jungkook venait de faire une entrée plus que spectaculaire, stoppant enfin sa marche. Sa cape ayant subi les effets de la chaleur, brûlée un peu vers le bas droit de celle-ci. Sans y porter vraiment d'intérêt, il là fit glisser le long de son dos, laissant celle-ci se consumer à ses pieds. Il ne portait sur le corps, qu'une simple cotte de maille qui moulait à la perfection ses muscles, simplement enfoncée dans un pantalon en cuire. Mais plus impressionnant encore que la force de ses muscles, c'était son visage qui aurait pu faire ramper ses adversaires. L'Alpha avait les cheveux plaqués vers l'arrière, dévoilant à la perfection ses sourcils froncés et les veines apparentes sur sa tempe. Ses yeux étaient noyés sous un rouge intense, une horrible blessure saignant de son arcade sourcillèrent gauche, longeant même le long de son œil. On pouvait voir ses crocs, bien plus grand que la moyenne, qui longeaient ses lèvres sous son rugissement emplie de menace.

Et simple son suffit à fait déguerpir une dizaine d'Omégas, qui ne s'étaient pas attendu à un ennemi de cette taille. Le chef de clan, leva également son épée, encourageant du mieux possible ses hommes. Du coin de l'œil, le jeune homme recherchait Namjoon ou une autre figure connue. Mais personne ne paraissait présent sur les lieux. Ce qui n'était pas une surprise, quand on pouvait deviner que le lieu principal du conflit se trouvait dans sa propre maison. Après plusieurs directions à ses subalternes, le brun essuya le sang sur son visage, prenant la direction du château. Même s'il avait fait reculer les plus faibles, le pire était encore à venir. Malgré tout c'était une certitude que sa venue, avait bouleversée le plan de ces attaquants. Jungkook ne perdit dont pas son temps, pour ouvrir avec force la grande porte en bois de son foyer. Et après simplement quelques pas dans celle-ci, il se fit stopper par un homme aux cheveux roux, aussi grand que lui, qui le défiait presque sans peur.

« Je ne peux pas vous laisser passer. »

Dans d'autre circonstance, Jungkook aurait préféré utiliser le dialogue, suivre bien gentiment les conseille de Jin, appliquer les paroles de raison de son compagnon. Mais pire encore que le dernier combat contre Lay, qui n'avait pas été de tout repos, il pouvait encore ressentir l'affreuse douleur dans son flanc gauche. Et il n'avait pas le temps, ni même la patience pour faire preuve de discernement. Et devant la force de son énergie, le rouquin recula de quelques pas, certainement dépassé par sa puissance. JungKook était loin d'être un simple Alpha, il était reconnu par sa force, par son pouvoir. Et ce n'était pas ses années de paix, qui l'avait affaiblie. Bien au contraire. A présent, il avait tellement à protéger.