Un espoir de liberté. Livai X Oc

Chapitre 3

PDV Hanji :

-Vous deux ! dis-je en les désignant, vous vous déshabillez pour que je puisse vous examiner.

La jeune femme parut surprise et prit la parole,

-Tu ne poseras pas tes sales pattes sur moi la binoclarde dit-elle avec un regard presque aussi terrifiant que shorty.

-Milou obéit leurs s'il te plaît...

-Non Esteban.

Au moment où elle se retourne pour partir je lui saute dessus et lève son chandail.Je n'en reviens pas, je tourne ma tête vers le jeune garçon pour voir s'il savait.

Elle se retourne et me met un coup de poing dans la figure ce qui me fait chuter, elle en profite pour partir en courant.

Je retiens Esteban et lui fait signe de la tête pour qu'il ne la suive pas. J'ai pu donc examiner le frère jumeau apparemment de cette Cléo, il m'a raconté qu'ils étaient tous les deux inséparables depuis la mort de leurs parents et leurs rencontres avec "Milou".

Il m'a dit qu'il ne savait rien du passé d'Émilie à part le décès de sa mère dû à son travail de prostituée.

PDV Livaï :

Tch... Tout le monde cherche cette foutue gamine de merde, elle me rappelle moi quand Erwin est venu me sortir de ce trou à rats.

Je la trouve debout face aux prés, les yeux rivés vers le ciel reflétant toutes sortes d'émotions

-Oï la gamine ! Elle se ressaisit et affiche un visage neutre, suit-moi Erwin veut te voir.

Elle me lance un regard noir et passe à côté de moi sans même se retourner.

Je n'ai jamais vu quelqu'un m'ignorer comme cela, je lui emboîte le pas et elle prit la parole.

-Où est son bureau le nain ? dit-elle d'une voix sèche.

-Déjà tu vas m'appeler Caporal et je suis plus grand que toi donc tu vas me vouvoyer et pour finir suis-moi, lui dis-je en lançant aussi un regard noir qui ne la fit pas réagir .

-Tch, fut la seule réponse que j'obtiens.

Nous marchons dans un silence pesant.

PDV Émilie :

une fois devant le bureau de sourcil tapis je passe devant le nain et entre sans frapper.

Il ne relève même pas la tête est pris la parole,

-Livaï tu pourrais frapper, je te le répète à chaque fois !

Un rictus se forme sur mon visage et je réponds d'une voix moqueuse:

-bien sûr major dis-je en pouffant.

En jetant un regard derrière moi je vois le nain pouffer aussi, Erwin relève la tête surpris en nous dévisageant.

Il prit la parole:

-je vois... Bien Émilie vu que tu es là nous allons pouvoir parler de notre marché

J'hoche la tête et le laisse continuer en me posant sur le mur bras croisés,

- Nous avons besoin que tu nous parle de toi, je ne sais pas ce que tu as vécu mais Hanji m'a fait un rapport de ce qu'elle a vu, ces cicatrices dans ton dos tu dois nous en parler. Je dois savoir si je peux compter sur toi sans que ton passé comme celui de t'es amis n'en tâche une mission. Dit-il avec un regard très sérieux.

- Je comprend très bien, je m'appelle Émilie Akihiko j'ai 24 ans, ma mère était une prostituée, mon géniteur un client. C'était une femme magnifique, mais à cause de moi elle a perdu des clients et ne pouvait plus nous nourrir, elle est tombée malade je serre les poings et en est morte, le patron a jeté son corps dans une ruelle je ne pouvais rien faire alors j'ai saisi le premier objet qui était proche de moi et je l'ai frappé de toutes mes forces, ce fut mon premier meurtre à 6 ans dis-je le regard vide.

À mes 18 ans j'ai trouvé Esteban et Cléo, je les aie sauvés d'un trafiquant d'enfant après vous connaissez la suite de l'histoire.

- Que s'est-il passé entre de tes 6 ans à tes 18 ans ? demande le caporal qui n'avait pas encore parlé, je me tourne vers lui je peux voir dans son regard une lueur de tristesse. Je réponds d'un ton sec.

-Cela ne te regarde pas ! Dis-je en claquant la porte pour m'enfuir de cette pièce ou l'atmosphère devenait étouffante. J'avais oubliée à quel point c'était dur de reparler de tout ces moments.