Chapitre 7

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La prendre dans mes bras, ses larmes s'écrasent sur mon torse. Au début elle était hésitante à me rendre mon étreinte mais quelques secondes plus tard ses petits bras m'entourent la taille. J'en profite pour resserrer mes bras pour lui faire comprendre qu'elle n'est plus seule.

PDV Emilie :

Tch... d'habitude je suis la première à dire que pleurer c'est pathétique mais là je comprends pourquoi des fois il faut laisser place aux sentiments et mettre de côté sa fierté.

Alors mes larmes coulent, je n'ose pas relever la tête, je sens qu'il se déplace, il va me fuir comme les autres pendant que je plonge dans mes pensées les plus noires, 2 bras s'enroulent autour de taille qui avec puissance m'attirent fort contre lui jusqu'à je heurte son torse ou je me pose ma tête et je me libère de toute la tristesse que j'ai accumulée ces dernières années. Je lui rendis son étreinte quelques secondes plus tard toujours surprise de son geste car c'est le premier contact physique que nous avons sans être en combat. Il en profite pour resserrer ses bras et cale sa tête contre le haut de la mienne. Nous sommes restés ainsi pendant un moment avant que je ne sente mes yeux se fermer tout doucement, je me laisse bercer par sa chaleur.

PDV Livaï :

Après un moment, je n'entends plus ses sanglots et je me rend compte qu'elle s'est assoupi. Je la prends délicatement dans mes bras en princesse. Instinctivement elle se colle plus à mon torse ce qui me fait sourire. Tu m'auras fait beaucoup sourire gamine, merci...

Je monte jusqu'à sa chambre, merde j'avais oublié qu'elle range ses clés dans sa veste qui est actuellement à la salle d'entraînement, tant pis pour ce soir.

Je décide alors de l'en mener dans ma chambre, je pousse la porte avec mon dos et la pose délicatement sur mon lit, avant de lui retirer ses vêtements.

Sans idées perverses je te vois venir

NDA : je vois pas de quoi tu parles *sourire psychopathe*

Pour lui enfiler un tee-shirt trop grand pour moi, je pars en refermant doucement la porte pour m'endormir à mon tour sur le sofa présent dans mon bureau.

Le lendemain :

PDV Cléo :

Nous voulons faire une surprise à notre Milou car c'est son anniversaire. Alors avec Esteban nous avons demandé au major pour nous accorder cette après-midi, au début nous n'y croyions pas vraiment car c'est les préparatifs de l'expédition mais contre toute attente il accepte très rapidement pour notre plus grand plaisir.

Nous marchons vers sa chambre, une fois devant Esteban frappe à sa porte, je prends la parole car une question trotte dans ma tête,

-Tu crois qu'elle va bien ? D'habitude elle est déjà dans le réfectoire comme pour le caporal alors que ce matin ils n'étaient pas présents dis-je inquiète.

Mon frère pose une main réconfortante sur mon épaule et dit,

-Mais oui t'en fais pas elle doit avoir eu une panne de réveil et puis le caporal ça se trouve il a de la paperasse pour son plus grand bonheur dit-il un sourire moqueur aux lèvres.

Alors nous commençons à patienter devant sa porte de chambre 2,5 10 minutes jusqu'à ce que la porte d'en face s'ouvre sur une Émilie les cheveux en bataille, un tee-shirt trop grand pour elle mais le surprenant c'est de voir le caporal derrière elle, les cheveux aussi en bataille et ne portant qu'un short.

Quand elle prend conscience que nous nous tenons face à elle, elle rougit et bafouille des excuses avant de disparaître comme un coup de vent dans sa chambre pour en ressortir 5 minutes plus tard prêtes en ayant retrouvé son visage neutre et elle prend directement la parole,

-UN mot à qui que se soit et vous êtes morts, est-ce clair ? nous dit-elle en lançant un regard noir, nous hochons la tête de peur de la mettre plus en rogne et elle ajoute, ce n'est pas ce que vous croyez, je me suis endormie dans la salle d'entraînement et il m'a trouvé donc par un de ces rare élans de gentillesse il m'a porté jusqu'à ma chambre sauf qu'il n'avait pas les clés qui étaient restées dans ma veste donc il m'a emmené dans la sienne et il dormit sur le sofa si vous voulez savoir.

Avec Esteban nous nous regardons et il prend la parole,

-Alors ça y est la minimoys est une femme ? dit-il d'un ton moqueur et joueur.

Je lui donne un coup de coude pour lui dire de se taire, qu'est-ce qu'il est con quand même.Elle ne réplique rien et continue son chemin avec nous sur les talons.

Pendant le trajet nous avons eu le droit aux fameuses blagues de mon frère "Que fait une vache les yeux fermés ?" après un silence il répond "du lait concentré !" et c'est comme cela que nous arrivons de bonne humeur aux terrains d'entraînement.

J'ai hâte qu'Émilie découvre son cadeau cette après-midi.


Un espoir de liberté. Livai X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant