Un espoir de liberté. Livai X Oc

Chapitre 14

PDV Emilie :

Il a posé sa tête sur mes jambes son visage est tourné vers moi, je peux enfin le détailler, ses cheveux de jais parfaitement coupés en undercut, ses traient fins qui dessine son visage qui pour une fois n'a pas son froncement de sourcil ça le rend plus chaleureux et apaisé. Je passe instinctivement ma main dans ses cheveux, ils sont tellement doux à l'opposé de son caractère dur et froid qu'il laisse paraître. Nous restons ainsi pendant quelques heures.Il s'éveille doucement, ses yeux bleus fatigués me fixent je lui souris timidement, je pourrais m'y perdre mais je coupe le duel de regard qui s'est installé pour porter mes mains sur mes côtes, les larmes aux yeux avant de pousser un cri de douleur.

-Émilie ! Hurle Livaï, Calme toi, je vais aller chercher Hanji pour qu'elle te donne des antidouleurs, ils ne doivent plus faire effet, ça va aller dit-il avec un faible sourire mais une lueur d'inquiétude est présente dans ces yeux. Pour toute réponse j'hoche la tête mais une autre plainte de douleur passe la barrière de mes lèvres.

Putain qu'est-ce que ça fait mal ! Tch...

PDV Livaï :

Je sens une main caresser mes cheveux c'est tellement agréable, je pourrais rester comme ça pendant des heures.

Oui les papouilles dans les cheveux c'est mon point faible, toutes les filles rêvent de me toucher les cheveux. 

NDA : ça va les chevilles ?

-Très bien merci de t'inquiéter.

-Tu es vraiment con Livaï  mais j'avoue que toucher tes cheveux serait un rêve, je saigne du nez rien qu'en y pensant * bave sur le coin de la bouche, met du sang partout*

-Oï ! Arrête tu vas tout dégueulasser ! 

J'ouvre les yeux et vois ma gamine me sourire timidement alors pour l'embêter un peu je débute un jeu de regard qui dure pendant à peu près 5 min jusqu'à ce qu'elle détourne le regard et pose ses mains sur ses côtes, je me redresse ne comprenant pas ce qu'elle fait puis un hurlement sort de sa bouche, mon coeur fait un bon dans ma poitrine et se serre ça fait mal de la voir comme ça. Je lui parle pour essayer de la calmer mais je décide d'aller chercher Hanji.

-Calme toi, je vais aller chercher Hanji pour qu'elle te donne des antidouleurs, ils ne doivent plus faire effet, ça va aller.

Je sors en courant de l'infirmerie, ils doivent être tous au réfectoire à cette heure-là. J'ouvre la porte et chope Hanji par le col avant de la traîner avec moi vers l'infirmerie en courant.

-Liliiii qu'est-ce qui se passe ? 

-La ferme et suis-moi quatre z'yeux, la gamine a besoin de toi c'est urgent crachais-je.Elle reprit son air sérieux et se mit à courir derrière moi.

Nous entrons dans l'infirmerie, ce que je vis me brisa le coeur elle est allongée sur le dos, des larmes coulent abondamment sur ses joues plus pâles que quand je suis partie, des perles de sueur sont présentes sur son front mais le plus déchirant sont ses hurlements qui emplissent la pièce. Je me dépêche d'aller auprès d'elle pour tenter de la rassurer.

-Hanji magne-toi, ou je te bute ! je me tourne vers ma gamine et lui chuchote, ça va aller Hanji va te donner ce qu'il faut ça ira mieux, chut je suis là, calme toi lui dis-je le temps que la binoclarde lui injecte les antidouleurs.

Avec sa main elle serre le bas de ma veste, je pose ma main sur la sienne ce qui l'apaise un peu. 

-Livaï décale-toi un peu s'il te plaît, je vois la bigleuse lui planter la seringue dans le bras sans une once de délicatesse.

-Oi ! vas-y plus doucement, Sal... elle me coupe la parole, je vais l'étriper !

-Elle bouge trop pour le faire normalement, j'aurais pu lui percer une veine et lui causer une nouvelle hémorragie c'est ça que tu veux ?

-Tch !

 je détourne le regard vers ma gamine d'ailleurs depuis quand je l'appelle "ma" gamine ? Mmh... ce n'est pas grave. Les médicaments ont l'air de fonctionner son souffle se calme, ses larmes commencent à s'arrêter doucement je passe ma main sur ses joues pour les essuyer.

  -Shorty ? Je lui lance un regard noir mais elle s'en fiche totalement, tu peux rester la surveiller s'il te plaît.

-Mmh...Hanji sorti de l'infirmerie pour aller dans son labo comme d'habitude. Je plein Mathilde et Moblit quoique Mathilde est presque aussi folle qu'elle donc la solidarité masculine passe avant tout.

NDA : Gnagna vous vous ennuierait les gars sans nous faut se l'avouer.

-Ouais non en fait-tu vois nos vies seraient tranquilles.

-Ah ouais ? Donc toutes les choses pas catholiques que j'ai prévu de te faire tu peux t'en passer ? *sourire moqueur*

-Ah bah j'ai changé d'avis vous êtes vraiment indispensable.

-KISAMA !

Je me pose sur le lit, je la soulève délicatement de façon à ce qu'elle soit posée confortablement sur mon torse avant de m'endormir à mon tour.

PDV Extérieur :

Dans l'entre bâillements de la porte 4 personnes observées attentivement la scène des étoiles dans les yeux avec de grands sourires sur leurs visages.