Un espoir de liberté. Livai X Oc

Chapitre 4

PDV Livaï :

La gamine me passe devant et entre sans frapper, Erwin croit que c'est moi et l'engueule à ma place, elle prend alors une voix moqueuse ce qui me fait pouffer, je sens son regard sur moi et elle pouffe aussi.

Erwin lui fait le  discours habituel, j'écoute sans rien dire elle commence alors à nous raconter sa vie tête baissé.

Je me sens nostalgique en pensant à ma mère qu'a eu le même sort que la sienne mais ce qui me choque comme pour Erwin c'est le geste de ce bâtard à sa mère. Personne ne mérite de vivre ça je comprends pourquoi elle a été envahie d'une rage folle au point de le tuer.

Cette gamine m'intrigue, le regret se fait ressentir dans sa voix, elle s'en veut pour sa mère j'ai envie de lui dire que non, que ma mère aussi a vécu la même chose et que je continue à me battre pour elle et Isabelle et Furlan. J'ai envie de la serrer dans mes bras la rassurer à quoi je pense moi ?!

Quelque chose ne va pas, elle ne nous dit pas tout,

- Que s'est-il passé entre tes 6 ans et tes 18 ans ? dis-je en la coupant et en repensant aux horreurs que j'ai vécu.

La gamine relève la tête le regard sombre et me répond d'une voix sèche que cela ne me regarde pas et s'enfuit en courant.

Je ressens comme une sorte de pincement au cœur en la voyant comme ... Une Hanji sauvage débarque sans prévenir.

-SHORTYYY ! Émilie c'est toi mais en version féminine dit la binoclarde le sourire aux lèvres.

Un jour je vais mourir d'une crise cardiaque, moi je vous le dis avec cette folle qui me coupe dans mes pensées.

-La ferme Shittyglasses ! Je me dirige vers elle et lui chuchote, Redis ça encore une fois et Sony et Bean mourons accidentellement dis-je un rictus sadique aux lèvres

PDV Esteban :

Ça doit faire maintenant 3 heures ou plus que nous sommes arrivés au QG, je n'ai pas revu Émilie depuis l'incident de tout à l'heure. Pourquoi ne nous as t-elle jamais parlé de ses cicatrices dans son dos, elles sont anciennes mais démontrent que notre vie en bas n'est jamais simple et elle n'y a pas échappé.
Une porte s'ouvre et se ferme doucement me sortant de mes songes les plus profonds.
Son visage est plus fermé que d'habitude et son regard je n'arrive pas à le définir.Je crois qu'Hanji dans son rapport à du marqué ce qu'elle a vu et ils ont dû lui poser la question.
Elle relève la tête et met fin au silence pesant règne  dans la pièce.

-Comment va-t-elle ?

-Hanji m'a dit que c'était une grippe mais avec le manque de force et de nourriture elle aurait pu ...
Mais d'ici 1 semaine ou 2 elle sera de nouveau sur pied. Dis-je avec un faible sourire.

Une lueur de joie passe à travers son regard, elle s'approche du lit et prend la main de Cléo avec une délicatesse comme si c'était  un cristal fragile qu'on pourrait casser en le serrant trop fort.

PDV Émilie :

Je prends sa main avec une délicatesse qui m'étonne moi-même.
J'observe son visage si détendu mais marqué par la fatigue et la maladie, je crois que c'est la première fois que je la vois se reposer sans son froncement constant de sourcils. Je pose doucement ma tête sur son lit et m'endors à mon tour, je sais qu'Esteban sourie car ça fait plusieurs jours ou mon sommeil et remplacé par mes vieux démons.

Flashback :

Il est là, avec son chapeau et son long manteau beige, sa carrure est imposante on dirait un de ces porcs de Bourges des bas-fonds. Cette voix qui hante mes nuits me demande 

" T'es la fille de cette pute ? " Dit-il en désignant le corps inerte de ma mère derrière moi.

J'hoche la tête de peur de me faire tuer face à ce monstre, il m'attrape le bras et me traîne dans les rues aussi sales les unes que les autres.
Je me débats, j'hurle mais les personnes présentes détournent la tête où s'en vont.
À ce moment j'ai pris conscience que la loi des bas-fonds se résume Si tu te bas tu vie et si t'es faible tu meurs.
La loi du plus fort règne.