Chapitre 8

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PDV Esteban :

L'entraînement de ce matin est passé très vite. Nous nous dirigeons avec Émilie vers le réfectoire sauf qu'une tête blonde et une brune nous bousculent et hurlent " PATATES " dans tous les couloirs, avec Émilie nous nous échangeons un regard avant de soupirer pour voir Sasha et Cléo se ruer sur les patates.

-Nous ne pourrons jamais les changés dis-je avec un sourire.

Elle me répond avec un hochement de tête et un faible rictus aux lèvres.

Une fois à table je lance comme à mon habitude " Itadakimasu " haut et fort quelques secondes plus tard des " Arigatō " fusent dans la salle et nous commençons à manger dans une bonne humeur. Ayant fini notre repas Émilie se lève pour rejoindre les personnes qui son parti s'entraîner sauf que je l'arrête en lui saisissant le poignet et la dirige vers la prairie où Cléo est censé être.

PDV Émilie :

J'essaie de me défaire de la poigne d'Esteban mais je remarque qu'il gagne de la force ce gamin pensais-je un petit sourire aux lèvres.

J'ai fini par me laisser traîner jusqu'à la prairie. Je remarque Erwin, Mike et Hanji qu'est-ce qui ce passe en plus sourcils-tapis souris c'est étrange.

PDV extérieur :

La jeune femme arrive devant tout le monde étonnée ne comprenant toujours pas pourquoi ils étaient là. Erwin s'approche d'elle et lui souhaite un joyeux anniversaire, surprise elle recule et ouvre grand les yeux se rappelant qu'elle avait totalement oublié son anniversaire, en remerciement elle bégaie un faible " merci " tout le monde lui souhaite mais elle n'a toujours pas vu Cléo ce qui l'étonne car avant c'était la première à lui souhaitait pendant qu'elle plonge dans ses réflexions un hennissement attire son attention.

Elle se retourne complètement avant de voir une magnifique jument noire aux yeux bleus 1,60m au garrot devant elle tenue par la petite blonde qui s'approche tout sourire d'elle avant de lui souhaiter bon anniversaire et donner les rennes à Émilie qui a les yeux pétillant de joie.

PDV Emilie :

Je ne peux pas lui répondre car toute mon attention est tourné vers la jument, quand on vivait dans les bas-fonds je parlais énormément de mon rêve d'avoir une jument à la robe aussi noire que la nuit mais je n'aurais jamais pensé que cela se réaliserait aussi vite.

Je me tourne vers sourcils-tapis encore sous l'effet de surprise et prends la parole,

-Je peux la monter ?

-Oui tu as ton après-midi de libre mais ne dépasses pas le couvre-feu.

J'acquiesce et demande à tout le monde de partir pour être seule avec la jument qui se tient fièrement derrière moi.

Je me retourne vers ma jument et lui caresse la tête avant de lui flatter l'encolure, elle pousse un hennissement de joie avant de me présenter son dos pour que je puisse monter. En une semaine je me suis beaucoup entraîné à monter à cheval pour l'expédition. On m'a dit que j'avais une aisance comme Cléo à monter à cheval alors maintenant j'applique ce que j'ai appris et balance ma jambe de l'autre côté de son flanc.

-C'est bien ma belle, nous allons commencer lui dis-je doucement.

Pendant 1h à peu près nous nous baladons au pas ou au trop de temps à autre.

-Nous allons passer à la vitesse supérieure maintenant.

Je descends et ouvre la porte de l'enclos avant de remonter et me diriger vers la forêt d'entraînement pour rejoindre les plaines derrière.

Je donne 3 coups pour qu'elle partent au galop, le vent fouette mes cheveux, je lève la tête et aperçois les autres en entraînement tridimensionnel, je redirige mon regard devant moi avant de voir les plaines se dessiner.

Le soleil, le vent frais, l'herbe verte, les oiseaux qui volent librement dans le ciel tout ça je n'aurais jamais pensé le voir, mes yeux s'humidifient. Je lâche les rennes et tends mes bras comme les ailes des oiseaux avant de me laisser porter et de vider mon esprit.


Un espoir de liberté. Livai X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant