Hey ! J'ai pas mal de dessins finis ou en cours que j'aimerais poster dans ce recueil, mais j'attends d'en avoir fait un certain nombre, comme ça je pourrai les poster en même temps ! Pour l'instant je publie ma participation au concours de Pocky_0 qui a pour thème "Alice au pays des merveilles" (et du coup j'en profite pour placer en média la chanson de Melanie Martinez, "Mad Hatter", qui est inspirée de ce même univers et que j'aime énormémeeeeent).
Ce dessin se sépare donc en deux parties ; à gauche, vous l'aurez reconnue, Alice aux pays des merveilles, avec son atypique robe bleue et son tablier blanc, tenant dans une main la pendule de poche du lapin sur un fond de champignons géants, et à droite, Alice Liddell. Pour l'anecdote, Alice Liddell était la fille du doyen du Christ Church College, à l'université d'Oxford où a vécu un certain moment Lewis Carroll ; il s'est lié d'amitié avec elle et c'est pour elle qu'il a écrit "Alice au pays des merveilles". Le décor que j'ai dessiné du côté d'Alice Liddell est inspiré du bâtiment de Christ Church College (que j'ai par ailleurs visité le mois dernier, et où ont été filmées certaines scènes des films de Harry Potter !).
J'ai toujours aimé l'univers d'"Alice au pays des merveilles" parce que je le trouve glauque et que j'aime les trucs glauques ( ° ͜ʖ °) Pour de vrai, comme pas mal d'autres personnes, j'ai l'impression que tout le monde est drogué, au pays des merveilles, alors j'ai voulu dessiner une Alice un peu creepy (mais pas trop creepy non-plus, parce qu'elle est pas folle, elle est juste complètement défoncée). On voit qu'elle essaie d'attirer Alice Liddell dans son monde, elle la tire par le col (même si ça se voit pas trop) et l'incite à la rejoindre. De son côté, Alice Liddell incarne une certaine innocence mais surtout de la naïveté ; elle est aspirée dans l'univers du pays des merveilles, qui la fascine, sans vraiment se poser de question et sans se dire que cet univers est pas forcément hyper sain. La séparation entre les deux mondes est marquée par les épaisses fissures noires au centre du dessin, qui empiètent sur le décor du monde d'Alice Liddell en le fissurant à son tour, symbolisant le fait que la réalité se brise et que la petite fille se laisse peu à peu porter vers le pays des merveilles, abandonnant toute sa vie derrière elle.
C'est un peu une métaphore de l'addiction à la drogue.
Ouais.
Je pars loin dans mes délires quand je commence à dessiner.
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Recueil de dessins
РазноеDes fois j'ai envie de dessiner, et la plupart du temps c'est un désastre parce que tout ce que je fais donne envie à ceux qui regardent de se verser de l'eau de Javel dans les yeux (dixit mon frère), mais parfois c'est pas trop affreux et alors je...