partie 2

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Il y'a dix ans et je venais de soutenir ma thèse de doctorat à la faculté de medecine avec la mention <<très honorable>>. Pour la circonstance et conformément aux normes de l'académie médicale, je fus invité à prononcer le serment qui devait couronner mon entrée solennelle dans le corps médical. Devant mes parents, mes bienfaiteurs et confrères, je suivis les instructions du président de jurh en levant la main droite et en prononçant avec doi et vigueur le serment d'Hyppocrate en ces termes:
<<Au moment d'être admis à exercer la profession médicale, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes...>>
En réalité, ce moment était plus que solennel. Au dela des simples mots conventionnels que je pronnonçais, c'était surtout le fond et portée de ce que je disais qui retentissaient dans mon coeur. Je ne m'imaginais plus médecin mais je l'étais. Je n'étais plus un médecin en puissance mais plutôt en acte. Après les félicitations des membres du jury, de mes parents, de mes amis, des invités, j'avais offert un cocktail sur la terrasse de l'auditorium qui nous avait accueillis.
Au delà des mots d'encouragements, j'avais reçu plusieurs cadeaux. Celui de mes parents était simple mais il me reste toujours gravé dans la mémoire comme s'il n'y avait que quelques jours.

Quel est alors ce cadeau?

Condamnés à ne jamais naître (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant