partie 15

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Alors que ma fiancée était restée au centre hospitalier pour des soins additionnels, je rentrai tout tendu à la maison. Je pris le soin d'appeler ma mère qui vint se joindre à crystal à l'hôpital. Une fois à mon domicile, je pris quelques gorgées de whisky et m'allongeai sur le lit sans même me déchausser. Qu'est-ce qui se passait en moi? Je ne suis véritablement le dire. Le lendemain, à mon réveil, je me rappelai néanmoins le cauchemar qui meubla ma nuit.
Dans ce cauchemar nocturne, je m'étais lancé dans une course folle cette nuit-là parce-que j'étais poursuivi par des furies. J'essayai plusieurs fois de les identifier sans succès. Ils tenaient pour les uns des coupe-coupe, pour d'autres des sabres, et pour d'autres encore des frondes. Ils scandaient le refrain d'un chant mélancolique commun que j'écoutais comme par échos.
Fatigué, épuisé, exténué, je devais m'écrouler lorsque je vis devant moi une église peintre en noir  mes forces me revinrent car j'étais certain que je pourrais y trouvez un refuge. J'entrai dans la bâtisse en courant et à ma grande surprise, l'on y célébrait une messe d'inhumation. Ce qui y était plus abracadabrant, c'est qu'il n'y avait aucune Lumière. Pour éviter mes furies m'identifient, je me mis devant la chorale pour battre la mesure. Quelques instants plus tard, je sentis que les choristes dégammaient. J'ouvris les yeux et me rendis compte que ma chorale était constitué d'enfants dont certains avaient des têtes déchiquetées, d'autres des bras coupés et d'autres encore des jambes tranchées. Je pris de nouveau peur et repris ma course vers des escaliers.
Apeuré, je me réveillai en sursaut. Qu'y avait-il ? Je ne comprenais rien mais j'étais très bouleversé.
Toute la journée, je me sentis bizarre et lourd. Je me posai beaucoup de questions sans trouver de réponse. Je revoyais à chaque seconde les avortons défiler dans mon esprit comme un bataillon révolté. Je voulus aller à la paroisse du quartier pour prier mais ...
Après mille et une réflexions et ne sachant à qui parler, je décidai de solliciter les services d'un psychologue. Celui-ci me fit revivre à travers ses explications psychanalytiques, le feudisme et l'adlérisme. Il me parla longuement d'un choc psychique lié au décès de mon enfant. Je pris la chose comme telle et à mesure que le temps passait, j'essayais de me défaire de ce cauchemar.
Je me donnait deux jours de repos pendant lesquels ma dulcinée revint à la maison toute calme et attristée mais confiante que le seigneur qui venait d'agir réagirait de nouveau en nous permettant d'avoir des jumeaux.
A tout ce qu'elle disait, je ne prêtais que peu d'attention. J'étais révolté contre Dieu et contre moi-même. Jusque là, je n'avais pas encore pu accepter la réalité qui venait de se produire. Je me culpabilisais et considérais la mort de ma fille comme un signe de mécontentement de Dieu à mon égard.
Le lendemain soir, alors que je pensais aller mieux, je vécus de nouveau une situation dramatique....
Quelle est alors cette situation ?
Un petit vote, un petit commentaire me ferait beaucoup plaisir... Bisous 💖.

Condamnés à ne jamais naître (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant