Gang: Blood-crusted

Prologue

J'étais seule dans la petite ruelle sombre, mon flingue à la main, et surement le bras gauche cassé. Mais tout à coup, quelqu'un sortit de nul part, et me plaqua contre le mur froid en briques rouges. Il coinça mon bras et me déroba mon arme. Il s'agissait d'un homme. Il était plus musclé et plus grand que moi, et j'étais coincé. Je reconnue tout de suite son odeur; ce parfum si... "La nuit de l'Homme" Yves Saint Laurent. Je pouvais le reconnaitre entre mille, même si l'homme portait une cagoule noire.

"Davids...

- Je t'ai manqué? me répondit-il d'un ton enjoué.

- Non, je te rassure, connard!

Soudain, quelqu'un lui donna un coup violent dans le dos, ce qui fit que mon agresseur se tordit de douleur. Je m'empressai de me libérer de son emprise, et repris mon fligue. J'adressai un leger signe de la tête à mon "sauveur", en guise de remerciement, puis me postai devant Davids et braquai mon revolver sur lui. Mais lorsque la balle partie, la personne qui venait de me libérer, Carter, me secoua en me disant de me dépecher, ce qui fit dévier la trajectoire de ma balle, qui s'enfonça dans le poumon droit de Davids. Certes, Carter ne l'avait pas fait exprès, mais cela m'enragea:

"Putain, Carter, tu pouvais pas faire attention, bordel?!"

J'allais continuer à l'engueuler, mais il m'arrêta net et me coupa la parole:

"On s'en fous, les poulets arrrivent! Et puis de toute façon, Davids finira par mourir. Il a un poumon perforé!"

- De un, ne me coupe pas la parole, de deux, ne me dérange plus quand je tire, et de trois, bouges ton fucking cul, y a les poulets!"

Oui, je déteste avoir tord! Et de toute façon, il n'a pas son mot à dire, et n'a pas à me manquer de respect!

Tout à coup, je me réveillai en sursaut. J'avais encore fait ce maudit cauchemar; j'avais encore eu ce mauvais souvenir...