Chapitre 3

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Apparement, la prof aussi craignait la colère de mon camarade, car elle ne le remit pas à sa place, baissa les yeux, et continua son cours comme si de rien n'était. Cela ne me parraissait pas si étrange que ça, car à New York, aucuns profs n'auraient osé me parler de la sorte. Oui, j'étais très redoutée! Mais tout ça était du passé! Peut-être était-il redouté de tout le lycée, comme moi avant!

La fin de la journée passa tranquillement, et Andrew ne m'avait plus adressé un mot de tous le cours de Philo! Tant mieux; même si j'aimais pousser les gens jusqu'à leur limite.

Une fois sortie du lycée, je décidai de visiter la ville, en allant chercher ma petite soeur à son école, car ma mère m'avait dit qu'elle ne pourrait pas le faire à cause de son travail. Pfff! Je n'ai jamais eu de très bon rapport avec ma mère; surtout après "New York". Elle m'en veut toujours, et me déteste d'autant plus. Je vous rassure, c'est réciproque. La seule chose qui nous rapproche, c'est ma petite soeur, Lucie.

Tout à coup, quelqu'un me bouscula. Je me retournai donc vers l'inconnu, et cria:

"Putain, vous ne pouvez pas faire attention?!"

C'est alors que je reconnus... Andrew. Encore lui! Il m'énerve! Il me suit ou quoi? Il répliqua, alors, aussi méchemment:

"C'est toi qui m'a foncé dedans, alors fermes ta gueule!

- T'as dit quoi, là? Je crois avoir mal entendu!

- T'es sourde en plus d'être conne, salope?!" me dit-il.

Ce fut la goutte qui fit déborder le vase! Il en avait trop dit! De un, on ne me donne pas d'ordres, de deux, on ne me gueule pas dessus, et de trois, on ne me traite surtout pas de "salope"!

Je le poussai, et l'entraînai dans une ruelle sombre, à l'abris des regards indiscrets, qui commençaient à se former autour de nous. Je le plaquai alors contre le mur froid, en appuyant mon avant-bras sur son cou, ce qui le fit haleter. Je lui dis donc, d'une voix glaciale:

"Ne me traites plus jamais de "salope", connard! Tu ne me connais pas!"

Je plantai alors mon regard d'acier, dans le sien, qui me suppliait de relacher la pression entre son cou et mon avant-bras; ce que je fis. Il put donc enfin parler. Cependant, il ne le fit pas. Il restait muet face à mon comportement. Ses yeux étaient ronds comme des oulles de bowling. Il était étonné, bouleversé, même! Je pouvais lire dans son regard pleins d'émotions. Et il se posait pleins de questions, mais qu'il n'osait me demander.

#PDV DE ANDREW#

Putain de bordel de merde! Comment a-t-elle fait pour me plaquer de la sorte contre un mur?! Elle a une force incroyable pour une fille! Qui aurait cru qu'un petit bout de femme comme elle, puisse faire cela au grand Andrew, redouté de tout Paris?! Elle n'a pas interêt à raconter tout cela à tous le monde, sinon ma réputation est finie! Je vois déjà les insultes venir: Andrew s'est fait battre par une fille qui fait la moitié de son poids et de sa taille!

Et lorsqu'elle relacha enfin la pression de son avant-bras sur mon cou, aucuns sons ne purent sortir de ma bouche tellement j'étais étonné! Ceci la fit bien sourire, d'ailleurs! Cela prouvait donc que je me soumettais à elle! Elle m'avait eu! Putain! Je voulais bouger, et lui faire regretter son geste et ses paroles, mais mes membres refusaient de m'écouter. Il fallait que je bouge!

Je chassais directement cette idée de ma tête. Jamais je ne serais soumis à quelqu'un! Et encore moins à une femme! Je lui dis alors:

"C'est bon, t'as fini ton petit numero? Je peux y aller, je n'est pas que ça à faire que de glander avec... toi!"

J'appuyais sur le "toi", d'un air de dégout, pour l'enrager un peu plus. Mais ce n'eu pas l'effet voulu, car elle se rapprocha de moi, et me sussura à l'oreille, sensuellement une pharse. Ce qui me procura des milliers de frissons, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer! Putain de merde, mais ressaisis-toi Andrew!

"A très bientôt mon cher Andrew..."

Je n'avais pas su quoi dire face à cela, et me comptentais de rouler des yeux, pour montrer mon aggacement. Puis, je sortis de la petite ruelle, sous son regard inquisiteur. Pourquoi perais-je tous mes moyens devant elle? Etait-ce parce qu'elle était la seule personne à oser me tenir tête? Je ne sais pas. Et puis, son "à très bientôt m'avait troublé". Elle allait donc continuer de me faire chier! Putain! Ca ne va surement pas se passer comme ça!

Je décidais donc d'aller me changer les idées dans un bar, pas loin. Je bus quelques verres, et repérai une jolie blonde, plutôt bien gaulée. Je m'approchai donc d'elle, et commençai à la draguée. Et seulement après 5min, nous allâmes chez elle, pour... baiser.

#PDV DE CAPUCINE#

J'avais été cherché ma soeur, et on était revenues chez nous. Je finis donc de finir de déballer les cartons, et de tous ranger. Ma chambre était plutôt grande, et les murs étaient rouges sang, avec une fenêtre qui donnait sur le jardin des voisins.

Une fois tout cela finis, je m'allongeai sur mon lit, creuvée. C'est alors que je me surpris à penser à l'autre crétain, Andrew. Sam' m'avait dit qu'il était dangereux, mais à quel point? Pleins de questions du même genre se bousculaient dans ma tête.

Une idée me pris soudain. Mais devais-je le faire? Devais-je demander à John ce service? Il faisait parti de mon passé, et j'avais décider de changer! Je réflichis sur le sujet pendant quelques minutes, puis réussis enfin à prendre une décision.

J'allais appeler mon informateur personnel!

Gang: Blood-crustedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant