Chapitre 18:

1 0 0
                                    

"Putain, t'as vu dans quel état tu es?! Tu dois avoir au moins plusieurs côtes cassées!

- Mais j'ai fais exprès! C'était pour me faire soigner par mon infermière préférée, qui est en plus super sexy!

- Carter... Je suis serieuse!

- Pourquoi tu m'engueules? J'ai gagné!" me dit-il plus serieusement, et un peu vêxé.

Je ne lui répondis pas. Je lui fis des bandages aux endroits en sang, ainsi qu'au niveau de son épaule. Quand j'eus fini, je le regarda serieusement, et lui dis, tendrement:

"Voilà, c'est bon, mon champion! Je reviens, je vais voir ce qu'a Andrew!

- Ok, mais reviens-moi vite, bb!

- Je n'oserais pas faire attendre un type de ton envergure!" ajoutais-je, amusée, avec un clin d'oeil.

Je me rendis dans l'autre piece, où Andrew se faisait soigner. Le combat avait été royal! Ils s'étaient tout les deux battut vaillemment. Il y avait eu d'ailleurs, quelques dégats physiques. C'est a première fois que je voyais Carter dans cet état après un combat. Andrew était donc un adversaire très redoutable, mais pas invaincible, même si au bout d'un moment, je me le suis demandé. Le combat avait duré longtemps.

Lorsque j'entrai dans la salle où se trouvait Andrew, je vis Andrew, allongé sur une table d'opération. J'entrai doucement. Il était conscient, mais bien amoché. Lorsqu'il me vit, il s'efforça de s'asseoire, mais n'y arriva pas. Je vis une grimace se dessiner sur son visage. Je m'approchai donc de lui. Il me fusilla du regard. Il ne m'avait encore jamais regardé comme cela. Il avait un regard plus sombre, plus menaçant, plus glacial que d'habitude. Je lui adressai juste un rapide coup d'oeil, puis dis au mec qui le soignait:

"Qu'est ce qu'il a?

- Fracture du bras droit, et un déchirement du muscle de la cuisse. Il s'est pris une sacrée raclée!

- Ta gueule, Luc! lui cracha Andrew.

- Et il est très vêxé aussi! ajouta le certain "Luc".

- Dégages, Luc, je veux lui parler seul!" répliqua méchamment  Andrew.

Luc était petit pour un mec, à peu près 1,65-70m. Ses cheveux bruns étaient coloré en blond, car on voyait que la racine était brune. Il portait une légère barbe, ce qui le faisait un peu plus vieux. Il devait avoir la trentaine.

Luc sortit donc de la salle, nous laissant juste tous les deux. Je m'approchai donc de la table où se trouvait Andrew. Il essaya de se relever, mais n'y arriva pas. Ils'aida donc de mon bras bléssé, ce qui me fit échapper une petite grimace. Il lacha directement mon bras, et retomba sur la table. Il fronça alors les sourcils, et me dit, inquiet:

"Qu'est ce que tu as au bras?

- Rien.

- Je crois que tu ne m'as pas compris. Qu'as-tu au bras, putain? dit-il en hausant le ton.

- Putain, mais rien! T'es bouché ou quoi?!"

Tout à coup, il me pris la main, et releva la manche longue de mon tee-shirt noir. Mon bras était toujours de la même couleur, c'est à dire bleu. Cependant, il était moins enflé. Il fronça encore plus ses sourcils noirs. Il me dit alors, d'une voix plus douce:

"Comment tu t'es fait ça?

- C'est rien!

- Arrêtes, ce n'est pas rien! Dis-moi qui sont les batards qui t'ont fait ça!

- Ce sont tes hommes, Andrew! Quand j'ai tué Louis, je suis allé dans un entrepôt, et j'ai tué pas mal d'hommes, mais le dernier était plus résistant que les autres!

- Quoi?! C'est eux qui t'ont fait ça? Pourquoi?

- Parce que tu as enlevé ma petite soeur, enculé! Et c'est pour ça que j'ai tué ton cher ami, Louis!" dis-je enragée, me souvenant des récents événements.

Andrew ne disait plus rien. Il était mélangé entre la colère, et le doute. Il se posait de nombreuses questions, sans pouvoir y répondre. Tout à coup, je sentis quelque chose me frapper durement à la tête. Je perdis connaîssance.

Tout brulait, tout avait foiré, tout nous échappait. Des perles d'eau salées ruisselaient le long de mon visage, regardant mon bien-aimé sur ce branquart, totalement brulé. Pourquoi? Pourquoi, lui? J'aurais du être là! Si seulement j'étais arrivée plus tôt! Tout était de ma faute! Mon regard était focalisé sur Thomas, ignorant tout le brouaha, derrière moi, ignorant le burit des voitures, des girophares des ambulances, des pompiers, des policiers.

Nous nous étions disputé violemment hier soir. Il était ensuite parti en trombe, en claquant la porte. Il avait raison, comme à chaque fois, mais moi, têtue comme une mulle, je n'avais rien écouté, et continuais à nier l'évidence. Le lendamain matin, je l'avais appelé au moins 10 fois, lui laissant des milliard de messages à chaques fois, mais il ne me répondait pas. Il était vêxé, et profondemment attristé de mon jugement. L'après-midi, j'écoutais les infos dans ma voiture, en direction de chez lui, et entendis, horrifiée, que Thomas; mon Thomas, était dans cet incendit. Si seulement je n'avais pas été aussi entêtée, hier, il serait resté chez moi, et ne serait pas mort! Ou, si seulement j'étais venue le voir ce matin, il n'aurait pas bruler!

Je ne pouvais m'arrêter de pleurer, me disant que tout était de ma faute, encore une fois. Etais-je faite pour vivre dans le malheur? D'abord mon père, puis lui. Qu'allais-je devoir vivre encore, si j'arrivais à surmonter cette épreuve? Allais-je réussir à survivre face à ce nouvel obstacle; face à la mort de l'homme de ma vie?

Je me réveillais, brulante de sueur. J'avais encore fait ce maudit cauchemar. J'avais encore eu ce maudit souvenir de mon passé.

J'étais attachée sur une chaise en bois, très inconfortable. Un homme, se tenait devant moi. Il planta son regard inquisiteur dans mes yeux. Il était grand et grêle, mais il avait une allure de conquêrant, et un air cruel et sanguinaire. Il me dit alors, d'une voix de marbre:

"T'es enfin réveillée, sâle garce!

- Non non, je dors toujours! dis-je ironiquement.

- Fermes ta sâle gueule de pute!

- Je te préviens, dès que je serais libre, je te turais, et te fairais manger tes couilles juste avant! Enfin, si tu en as!

- Ahahah! Tu as vraiment cru que j'allais te laisser partir sans te tuer?! Je te pensais plus intelligente que ça!

- Ouais, mais ils vont arrivé d'une minutes à l'autre! Mais sais-tu qui je suis vraiment, au moins? Sais-tu à qui tu as affaire? lui demandais-je, sûre de moi.

- Tu es Capucine marks! Arrêtes de te prendre pour le centre du monde, tu ne fais peur à personne!

- Je suis Wolf..." finis-je par dire mysterieusement.

Il ne bougeait plus. De la peur se lisait dans ses yeux. Inquiet, il se mit à regarder autour de lui, mais ne voyait rien, enfin, il ne voyait personne. Tout à coup, il entendit un bruit venant de derrière lui. Il se retourna rapidement, et pointa son flingue sur la personne qui venait de produire ce bruit. il parrut ridicule, lorsqu'un rat sortit d'un coin sombre. J'éclatai de rire. Le pauvre, il allait devenir parano!

A bout de nerfs, il dirigea son flingue vers moi. L'arme se tenait à 5cm de mon visage, mais je ne bougeais pas. Il rechargea son révolver. Tout à coup, la porte s'ouvrit brusquement, faisant un bruit très fort et assourdissant dans cette piece résonnante. Deux hommes débarrquèrent, armes en main.

Il s'agissait de ...

Gang: Blood-crustedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant