Le Logiciel {en réécriture}

Princesse malgré elle

« Je ... et bien... Oui tout à fait. Mais hummm... où sommes nous ?
⁃ Nous nous trouvons, une femme assez âgée pris la parole, dans le royaume de...
Mais aucun mot compréhensible ne sorti de sa bouche, à la place elle grésilla comme un écran de télévision mal réglé. Mais les autres femmes renchérirent comme si rien d'anormal ne s'était passé. La jeune fille, comme prise au piège, tenta de dissimuler son trouble. Jusqu'au moment où l'une des servantes proposa que l'on prépara la « princesse » pour la cérémonie. En effet aujourd'hui on célébrait un mariage. Et pas n'importe lequel. « Attendez, vous êtes en train de me dire que je vais me marier là maintenant tout de suite ?!
⁃ En quoi sommes nous ?
⁃ Qu'est ce donc qu'un train ?
⁃ Bien évidement votre majesté, aujourd'hui est le grand jour.
⁃ Mais ... je ...
Elle ne savait comment réagir, devait-elle accepter ou refuser, ou même s'échapper. Mais elle savait que ce n'était qu'un jeu et qu'elle devait gagner. Elle n'eut le temps de rétorquer, qu'une dizaine de femmes ouvrirent la porte les bras chargés de robes en tissus soyeux. Lorsque la jeune femme se leva, elle vit les noms des robes inscrits sur des sortes de plaques en hologrammes présentées comme un jeu de choix. Elle en désigna une timidement du doigt. En un clin d'oeil, elle était vêtue d'un robe blanche crème aux reflets rougeoyants, ce qui faisait ressortir son teint mate. Son corset orné de diamants lui faisait une taille de guêpe et ses épaules qu'elle n'avait pas l'habitude de voir nues brillaient légèrement. Elle se regarda dans le miroir dubitative et en arriva à une conclusion étonnante pour elle. Elle était jolie. Une femme approcha d'elle doucement et posa délicatement sur sa tête un diadème somptueux aux pierres précieuses. Elle fut tirée de ses rêveries lorsqu'on frappa à la porte. Un homme, en tenue de serveur annonça d'une voix claire: « Le banquet est prêt, il ne manque que son altesse. » Les servantes escortèrent la jeune fille dans une grande salle. Les murs étaient décorés de magnifiques tapisseries. Et de hautes vitres laissaient passer la lumière pour rendre la pièce encore plus éclatante et précieuse. L'argenterie brillait de mille feux. La jeune fille en avait presque mal à la tête. Il ne restait qu'une place libre. C'était un grand siège en velours au dossier imposant en forme de huit. À côté se trouvait un homme ayant la vingtaine cependant la jeune fille ne pouvait en détacher le regard. Il avait l'air si parfait, ses cheveux brun chocolat, sa carrure musclée mais pas trop et ses yeux d'un bleu profond et perçant. Cet homme était à la fois menaçant et réconfortant. Cela déstabilisa la « princesse » qui s'assit maladroitement sur le petit trône.
De nombreux serveurs arrivèrent et garnirent la table de plats divers et variés.