Sans faire de bruit, je fouillais le buffet en quête de feuilles et d'un stylo. Je dus résister à l'envie de regarder tous les documents qui occupaient les tiroirs. Il y en avaient de toutes les sortes, des vieux, des récents, des épais, possédant une centaine de feuilles, des thèses, dont le papier était jaunît à cause de l'âge.
Il me vient l'idée que je pouvait écrire sur un des documents, mais je me résignais. Je n'était pas encore désespérée à ce point! Il y avait encore deux meuble dans le salon, une étagère et une petite table basse avec quatre tiroirs.Le buffet possédait en tout neuf tiroirs, et dans aucun il n'y avait ce que recherchais. Mais dans le dernier compartiment, un document qui m'a vraiment attiré. On aurait dit une ordonnance. Avant même de l'ouvrir, je devinais ce qu'il contenait.
Je l'ai pris dans mes mains, avec une envie de pleurer. Sans même connaitre la personne à qui il appartenait, j'avais de la peine pour elle. Je l'ouvrit délicatement. Je le feuilletais rapidement, puis buttai sur un mot qui m'intrigua. Alzheimer. Ce mot me disait quelque chose. Puis me revint à l'esprit l'exposé d'un camarade sur cette maladie. L'Alzheimer. Ce trouble était en quelque sorte de l'amnésie, mais je me souvenais de pas grand chose... De plus, elle n'affectait pas que toi, mais aussi plus particulièrement tes proches. Car on les oublie. Ça nous frustre , donc on s'enfonce encore plus.
De la pitié. C'est ce que ressentais. Comment mère nature avait-elle pu inventer une chose pareille?
Me reconcentrant sur mon vrai but, je reposai le dossier sur le buffet. Un autre meuble avec la possibilité de possédait ce que cherchais. En m'approchant, je remarquais que sur sa surface du dessus, très chargée, il y avait un pot à crayon. Toute contente, j'en pris un qui n'avait l'air pas très vieux.
J'ouvris un tiroir. La poignée était rouillée, je dus donc forcer un peu pour qu'il s'ouvre.
Quelqu'un hurla.
Je sursautai, arrachant carrément le tiroir à son emplacement. Je mis deux seconde à comprendre que personne n'avais crié. C'était les gonds du tiroir qui avaient émis ce cri.
Décidément, la personne qui vivait là est vraiment sourde. Elle ne s'était pas réveillé malgré le capharnaüm que je mettais au rez-de-chaussé.
Le contenu du tiroir avait été éparpillé partout dans la pièce. Je réunis tous les objets mais pas de trace de feuilles vierges.
Soudain, un craquement sonore retentit au dessus de moi. Puis deux. Puis trois.
J'avais réveillé quelqu'un.
Et il descendait les escaliers.
J'étais morte.
Moi, Yona, j'étais devenue une voleuse.
Je ris de moi-même d'avoir étais aussi bête.
Une pensée malsaine traversa mon esprit : de toute manière, la personne n'ira pas se plaindre, puisque elle oubliera. Elle avait l'Alzheimer.
Horrible. Cette pensée était absolument horrible.
Je me précipitais pour tout ranger, quand un quatrième craquement retentit. Je me mis à les compter.
Oubliant le bazar que j'avais mis derrière moi, je courus sur la pointe des pieds vers la porte.
5
Je pris la boîte que j'avais interposée entre le cadre et la porte.
6
Je la reposai sur le buffet.
7
Je me retournai, et m'apprêtai à partir, mais c'était trop tard.
Je sursautais. Une silhouette de tenait là, devant moi. Mon cœur battait la chamade.
J'étais cuite.
-Je suis peut-être aveugle, mais je ne suis pas sourde ! S'exclama une voix criarde de personne âgée. Repose tout de suite ce que tu as pris!
Voila voilou
Cette partie est un peu plus courte que d'habitude mais je ne voulais pas être trop en retard !Je voulais aussi la sortie d'un prochain livre, plus particulièrement une fanfiction dans à peu près une semaine... Et merci pour les 25 abonnés! c'est énorme pour moi!

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Une Destination
FantastiqueUn planisphère, une petite fille de sept ans. Si t'en veux plus, tu n'a qu'à lire !