Nous marchons en silence sur la route de béton. Gisèle me tenait fermement la main, car elle avait trop peur de se perdre sur la route.
Après une petite sieste et un énorme repas, Gigi et moi nous sommes mises en route vers la maison de Junior. Il faisait froid, mais ma sauvetrice m'avait prêté un énorme manteau en fourrure de grand mère, que je n'avais pas refusé.Notre destination était loin, mais nous étions plus que décidée. J'étais plus que décidée à l'affronter.
Notre plan était simple. Gilsèle allait mimer une crise d'Alzheimer devant Junior, pendant que je me faufilerai dans la cave. J'avais aussi dessiné une plan basique de la maison de Straloski, pour pouvoir me téléporter plus rapidement.
Ensuite, tout reviendra dans l'ordre, je retrouverai mes parents, mes amis serons libérés, et les Straloski irons en prison.
Je ricanai. Bien sûr que ça n'allait pas ce passer comme ça. En vérité, j'avais peur. Je savais ce que pouvait faire Junior.
Mais avec Gisèle, ce sera plus facile. Elle avait beau être une mamie aveugle à mobilité réduite, je me sentais plus forte à ses côtés.
La route était sombre et on ne voyait pas à plus de deux mètres. Le béton était vieux, il n'avait pas était refait depuis je pense longtemps, donc je trébuchais souvent. Je n'étais jamais passée par cette route, je n'en avais pas besoin, mais comme je ne pouvais transporter Gisèle, nous étions obligées de passer par là. Cela faisait bien longtemps qu'elle habitait dans le coin, elle connaissait donc l'endroit comme sa poche. Elle m'avait décris le chemin qu'il fallait emprunter, et elle m'avait aussi prêter un plan pour plus de facilité.
La route était bordée de champs, d'un coté de blé, de l'autre du colza. Malgré la nuit, le jaune caractéristique des plantes se voyait bien, je pouvais donc bien la reconnaitre. Je repensais au livre que j'avais volé à la bibliothèque. La Vie Secrète Des Arbres. Il m'était bien sorti de la tête celui-là! En ce moment, j'avais bien un autre problème que de lire!
Je fus sortie de mes pensées par Gigi qui me tapotait l'épaule.
_ Yona, c'est cette maison là ? Dit-elle en me pointant du doigt la silhouette de la demeure des Straloski.
Je fus d'abord très étonnée, comment avait-elle pu savoir que nous étions arrivées? Elle n'avait pas pu voir la maison! Puis, me souvenant pourquoi nous étions ici, j'oubliai la question.
Un frisson me parcouru l'échine. Malgré l'énorme manteau qui couvrait mes épaules, un froid intense s'empara de moi. Puis à son tour, la peur, l'angoisse et le stress... J'essayais de me rassurer. J'allais rentrer dans cette maison, et... Et... Non, non, non, je n'allait pas réussir, je suis bien trop petite, et immature, et inconsciente ! J'allais tout faire rater et je mourrais et mes amis mourrons, peut-être même Gisèle, elle qui n'avait absolument rien avoir avec tout ça ! Le désespoir et les pleures me submergèrent.
Me voyant m'affaisser à la vue de la maison, Gisèle s'agenouilla et pris par les épaules. Son visage me faisait face, mais je ne pouvais même pas regarder ses grosses lunettes noires... Je restais les yeux baissés. La grand-mère prit la parole:
- Yona, tu es la petite fille la plus courageuse que je n'ai jamais vu de toute ma vie (phrase eeeeeeeexceptionnellement clichée). Tu t'es battu sans arrêt pour sauver tes amis. Tu aurais pu tout simplement t'enfuir et oublier le destin de ceux qui sont rester dans cette horrible cave dont tu m'a parlé, mais non. Tu n'a pas baissé les bras. Tu es allais jusqu'au bout de ton devoir, et tu va réussir. Nous allons réussir. Tes amis, d'ici une heure ou deux, serons libres, et Straloski, lui et sa famille, dans un cachot. D'accord? Puis, sur le ton d'un entraineur de foot, elle ajouta: On va le réduire en miettes, ce psychopathe ok?
Je me décidais enfin à lever la tête.
- Oui. Nous allons l'écraser. Comme un pois chiche.
- Comme un pois chiche.
Elle me pris dans ses bras. A présent, Gisèle ne me paraissait plus comme une petite vielle, mais plutôt comme une guerrière, plus que jamais déterminée. Elle détacha son étreinte, se releva, et fixa des ses yeux invalides dans la direction de la maison. Je me redressais à mon tour, et je fus prise d'une incroyable admiration pour cette combattante à la fleur de l'age.
Bonjour la compagnie! Ouuuuiiii je suis en retard et je suis dééééééééééééééééééésolée ! Mais.... Euh.... Ben... Enfaite... Bon ok j'ai pas d'escuses
Pour la suite, je promet que j'essayerai d'être un peu plus ponctuelle, et un peu moins procrastinatrice...
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Une Destination
ParanormalUn planisphère, une petite fille de sept ans. Si t'en veux plus, tu n'a qu'à lire !